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Les forts de la rade de Cherbourg

La rade de Cherbourg est la 2e rade artificielle du monde avec une superficie de 1500 hectares. Une digue de 6 km de longueur la protège du large. Deux passes permettent aux bateaux d'y accéder. La passe de l'est a une largeur de 700 m, celle de l'ouest a une largeur de 1100 m. Chacune a une profondeur de 13 m à marée basse.

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La digue centrale

Cherbourg est une place forte avec un château depuis le Xe siècle. En 1686, Vauban y vit une place vulnérable qu'il fallait fortifier. Pour éviter que la ville soit assiégée par les Anglais, Louis XIV ordonna, en 1689, de détruire les fortifications entamées par Vauban. En 1692, la flotte française de l'amiral Tourville affronta une flotte anglo-hollandaise lors de la bataille de la Hougue. Douze navires français furent brulés dans la rade de la Hougue. Le Triomphant, l'Admirable et le Soleil-Royal (vaisseau amiral), réfugiés à Cherbourg, furent détruits par les Anglais. Le Triomphant à l'entrée du port, l'Admirable sur les Mielles et le Soleil-Royal sur la pointe du Hommet. En 1738 fut créé un port de commerce qui fut détruit par un raid anglais en 1758.

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Emplacement de canons sur la digue de Querqueville

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La digue de Querqueville

En 1776, sur demande de Louis XVI, une commission choisit Cherbourg pour la création d'un port de guerre à la place de la rade de la Hougue. Reprenant le projet de Vauban, La Bretonnière projeta la construction d'une digue de 4 km de longueur entre l'ile Pelée et la pointe de Querqueville. Les travaux débutèrent en 1783. Trois ingénieurs, Louis Alexandre de Cessart, La Bretonnière et Joseph Cachin vont se succéder durant les 70 ans de la construction des 4000 m de digue. Cessart choisit de couler 90 cônes en bois d'un diamètre de 50 m, d'une hauteur de 20 m, rempli de pierres et relié par des chaines. Le 1er cône fut coulé à 1 km de l'ile Pelée, le 6 juin 1784. Les quatre premiers cônes ne résistèrent pas à la 1re tempête. Le 22 juin 1786, Louis XVI fit son seul voyage en province pour voir l'avancement des travaux. Il assista à l'immersion du 9e cône. L'échec de la solution de Cessart fut constaté en 1788 et le système abandonné. Le financement fut coupé en 1790. La démission de La Bretonnière, en 1792, signifia l'arrêt des travaux pour dix ans malgré la loi du 1er août 1792 décrétant la construction du port.

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Le fort de Chavagnac

Napoléon 1er ordonna, en 1802, la reprise des travaux de la digue puis chargea, en 1803, Joseph Cachin du creusement de l'avant-port militaire et de la construction du nouvel arsenal, inauguré en 1813 par l'impératrice Marie-Louise. En 1813, les travaux furent à nouveau stoppés. Ils reprirent en 1832. Le nouveau projet comprenait trois digues : la digue centrale, achevée en 1853, la digue est, achevée en 1894, et la digue ouest, achevé en 1896. La digue centrale a une longueur de 3640 m. Chaque digue a une largeur de 100 m à la base et de 12 m au sommet. Elles ont une hauteur de 27 m avec un parapet situé à 3,75 m au-dessus de la pleine mer. Au niveau de l'arsenal, le bassin Charles X (290 x 220 x 18 m), commencé en 1816, fut inauguré en 1829 et le bassin Napoléon III (420 x 200 x 18 m), commencé en 1836, fut inauguré en 1858. Deux autres digues délimitent la petite rade, celle du Hommet (1899-1814) et celle des Flamands (1921-1922).

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Le fort de Querqueville

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Fossé en eau du fort de Querqueville

Pour assurer la protection du port, des forts furent construits. Le 1er d'entre eux fut construit sur la pointe de Querqueville. La construction fut décidée en 1786 après la visite de Louis XVI où sa suite le persuada de fortifier la baie de Cherbourg. Les travaux débutèrent en 1787. Le projet d'origine comprenait trois étages de feu qui furent transformés en batterie circulaire voutée et casematée de 53 canons surmontée d'une batterie à ciel ouvert pour des mortiers. En 1795, l'hémicycle à 53 casemates était achevé. Chaque emplacement était prévu pour un canon tirant à boulets rouges de 48 livres (22,5 kg). Un four à boulet était prévu, mais ne fut pas construit. L'hémicycle est fermé, à la gorge, par une caserne à deux ailes rentrantes de deux étages. Côté terre, le fort est protégé par un ouvrage à corne flanqué d'un bastion détaché précédé d'un fossé en eau avec escarpe et contrescarpe revêtu. Le front retranché à 800 m de longueur. En 1852, le fort était totalement équipé en infrastructure habitable. Le fort coûta 3 000 000 francs, mais ne fut pas achevé. On découvrit des hauts fonds à 1 km au large qui obligeaient les bateaux à passer hors de portée des canons de l'époque. Le rôle défensif de la passe fut alors dévolu au fort Chavagnac.

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La batterie circulaire (côté interne) du fort de Querqueville

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Le casernement fermant hémicycle du fort de Querqueville

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L'entrée du fort de Querqueville

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Le casernement du fort de Querqueville

En 1854, le fort fut inclus dans le polygone d'artillerie destiné aux canonniers de la Marine. En 1879, deux batteries de côte de gros calibre furent aménagées aux extrémités du fort. Une caserne destinée au logement des troupes coloniales fut construite dans le fort en 1895. Elle servit d'hôpital durant la 1re Guerre mondiale. Le fort servit à cette période de centre d'essai pour la lutte anti-sous-marine par détection microphonique qui fut effectuée dans la rade. En 1918, le fort était armé avec 3 canons de 100 à tir rapide modèle 1889.

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Le fort de Querqueville

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Le fossé en eau du fort de Querqueville

En 1925, une base aéronavale abritant l'école d'aviation embarquée fut installée à proximité du fort. Une piste reproduisant le pont du porte-avions Béarn fut aménagée. La base fut placée en gardiennage en 1953, réarmé en 1963 puis abandonné définitivement en 1966. En 1940, le fort abritait une batterie-école équipée de 4 canons de 120, une batterie éclairante pour la batterie d'Amfreville (2 canons de 75) et un projecteur de 150. Il était prévu d'y installer deux tourelles de 130. Les Allemands y installèrent une tourelle de char français R35 sur un blockhaus pour couvrir l'anse d'Urville. Le fort fut vendu en 2013 à la SCI du fort de Querqueville qui avait un projet immobilier. Projet abandonné depuis.

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Le fort de Querqueville (© IGN Géoportail)

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Le fort de Querqueville

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Le fort de Querqueville

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Le fort de Querqueville

Le fort du Hommet fut construit entre 1779 et 1786 par l'ingénieur Pierre Jean de Caux. Il comprenait trois étages de feux avec 75 bouches à feu. Sa construction coûta 4 000 000 francs. Dénommé fort d'Artois après la visite du comte d'Artois en 1786, il reçut le nom de fort Liberté lors de la 1re République. Le fort avait la forme d'un polygone irrégulier à 7 faces. Il comprenait un réduit intérieur avec deux niveaux de batteries casematés et une plateforme de tir. Un fossé séparait le réduit de l'enveloppe extérieure.

Le fort servit de prison pour les insurgés de Paris en 1848. Il fut déclassé en 1875, car sa position était moins avantageuse que les nouveaux bastions de défense de l'arsenal. L'enveloppe, les fossés et une partie du réduit furent détruits lors des travaux d'agrandissement de l'arsenal.

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Un des bunkers érigé par les Allemands dans l'arsenal

Le fort de l'ile Pelée, situé du côté est de la rade, fut construit entre 1779 et 1784 (ou 1792 ?) par les ingénieurs Ricard et de Caux (directeur des fortifications de Basse-Normandie). Sa construction fut ordonnée par Louis XVI qui le visita en 1786. Il coûta 4 000 000 francs et porta les noms de Fort Royal, Fort National et Fort Impérial. Il possède une forme en hémicycle irrégulier aux formes arrondies autour d'une cour centrale et entourée d'un fossé. Au 1er niveau étaient regroupés les magasins. Le 2e niveau était constitué de batteries sous casemates surmontées d'une terrasse avec un parapet crénelé. Il comprenait 108 bouches à feu.

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Le fort de l'ile pelée (© IGN Géoportail)

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Coupe du fort de l'ile Pelée

Le fort servit de prison durant la Révolution. Parmi les prisonniers se trouvait Vadier, membre du tribunal révolutionnaire, Cormatin, major général de l'armée vendéenne, le babouviste Buonarotti ou Barthelemy Porta. En 1848, plus de 250 insurgés de Paris y furent enfermés.

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Vue aérienne du fort de l'île Pelée au bout de la digue Est de la rade de Cherbourg en 1944.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Le fort de l'ile Pelée

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Le fort de l'ile Pelée

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Le fort de l'ile Pelée

Le fort fut remodelé en 1898. Le sommet fut écrêté et recouvert d'une couche de béton atteignant 5 m d'épaisseur sur la face nord. Un petit port protégé par deux épis en maçonnerie et un plan incliné fut créé devant le fort qui fut également équipé d'un ascenseur et d'une centrale électrique. En 1918, son armement se composait de 4 canons de 274 modèle 1881, de 4 canons de 190 modèle 1875 et de 3 canons de 100 à tir rapide modèle 1889. Entre les deux Guerres mondiales, il reçut une batterie de 4 canons de 75 antiaériens (DCA) associés à un projecteur de 150. Un projet des années 1950 prévoyait d'y installer une nouvelle batterie de DCA de 4 canons de 105 SKC/32 d'origine allemande, mais ne connut pas de suite. Par contre, il fut surmonté d'un phare de 25 m de hauteur et d'une portée de 10 km.

Le fort des Flamands fut construit entre 1845 et 1856. Il ne faisait pas partie du système de défense de la rade, mais la nécessité de construire pour la Marine des magasins à poudre et un établissement pyrotechnique conduisit naturellement à les protéger par un ouvrage fortifié. La partie du littoral de Tourlaville où ce fort fut construit se nomme Fief aux Flamands en référence à une colonie de Brabançons qui y pratiquaient un important commerce. Le fort est constitué d'une lunette bastionnée avec un seul étage de casemates surmonté de batteries terrassées. Armé de 30 bouches à feu, il coûta 3 000 000 francs.

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Le fort des Flamands en 1944.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Le fort des Flamands en 1944.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Le fort des Flamands (© IGN Géoportail)

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Le fort des Flamands

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Le fort des Flamands

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Le fort des Flamands

La digue centrale fut munie à partir de 1851 de trois forts : le fort de l'Est, le fort Central et le fort de l'Ouest. Les forts de l'Est et de l'Ouest furent construits en 1851 selon un projet de 1829. Autour d'une cour centrale se trouvent deux étages de casemates surmontées d'une terrasse munis d'un parapet en terre revêtu d'une chemise en brique. L'étage inférieur était affecté au logement de la garnison de 150 hommes et aux magasins de poudres et de vivres. Les forts furent arasés et bétonnés en 1890. Les locaux du côté de la rade furent affectés au logement et ceux du côté de la mer au stockage des projectiles et des gargousses. Deux pièces de rupture de 32 cm furent installées sous casemate et des batteries de gros calibre installé sur le dessus. En 1918, le fort de l'est était armé de 4 canons de 270 modèle 1870, de 2 canons de 100 à tir rapide modèle 1881 et de 2 canons de 47 modèle 1885. Le fort de l'ouest avait 3 canons de 100 à tir rapide modèle 1881 et de 3 canons de 47 modèle 1885. Le fort de l'est fut entièrement détruit, le 18 juin 1940, lorsqu'un officier du génie français fit exploser la batterie de marine pour la soustraire aux Allemands (l'explosion se propagea aux magasins à poudre).

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Le fort de l'Ouest en 1944
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Le fort de l'Est (© IGN Géoportail)

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le fort de l'Ouest

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Le fort de l'Ouest

Au centre de la digue fut aménagé dès 1807 un emplacement pour 20 canons. Cet aménagement fut détruit par la tempête du 12 février 1808 et reconstruit en 1811. Le fort actuel fut construit à partir de 1853. Il a une forme elliptique avec une cour centrale et un réduit de deux étages de feu casematé et une plateforme. Du côté de la mer se trouvait une batterie d'enveloppe à ciel ouvert. Deux ports de service étaient aménagés de part et d'autre à l'intérieur de la rade. Comme les forts de l'Est et de l'Ouest, il fut arasé et bétonné en 1890. Deux casernements extérieurs furent construits à cette époque. En 1918, il était armé de 4 canons de 19 cm modèle 1875 et de 4 canons de 100 à tir rapide modèle 1889. Cet armement fut remplacé en 1926 par 4 canons de 100 à tir rapide modèle 1881. En 1939 y furent installés 4 canons de 138 modèle 1910 avec un poste de direction de tir à 3 étages (le 3e étage fut prévu pour la batterie Tourville de Castel Vendon).

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Le poste de direction de tir du Fort Central touché
par les bombardement américains.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Le fort Central (© IGN Géoportail)

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Le fort Central

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Le fort Central

En 1941, les Allemands installèrent des canons de 94 DCA au sommet du fort. Ils créèrent également 4 encuvements pour des canons de 37 DCA (FLAK) et réutilisèrent le poste de direction de tir. Ils modernisèrent les locaux (la cuisine, les logements, la cambuse, les transmissions, la salle du groupe électrogène, les ateliers et les magasins à munitions) et installèrent des monte-charges pour les obus.

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Le fort Chavagnac

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Le fort Chavagnac

Entre le fort de l'Ouest et le fort de Querqueville fut construit, entre 1854 et 1865, le fort Chavagnac. Il fut nommé ainsi en référence au comte de Chavagnac qui repéra la roche sur laquelle fut construit le fort lors de ces travaux de sondage de la rade en 1787. Il fut construit pour pallier au défaut du fort de Querqueville. Il devait croiser ses feux avec ceux du fort de l'Ouest. De forme triangulaire avec des angles arrondis, il a 116 m de long et 66 m de large pour une superficie de 6800 m2. Il comprend 37 pièces d'usages divers et deux citernes de 60 m3. Le projet prévoyait une couronne de casemate sur 2 étages en granit pour 60 bouches à feu entourant une cour centrale. Lors de la construction furent créées à la place des coupoles cuirassées tournantes. Il était muni d'un parapet en maçonnerie de 5 m d'épaisseur précédé d'un mur brise-lame de 3 m d'épaisseur.

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Le fort Chavagnac (© IGN Géoportail)

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Le fort Chavagnac

Comme les forts de la digue centrale, il fut, en 1890, bétonné et équipé de pièces de rupture sous casemate et de pièces de 32 cm sur les dessus. Il fut électrifié en 1894 avec le matériel provenant du cuirassé "Le Tonnant" désarmé. En 1918, il était armé de 2 canons de 32 cm modèle 1870, de 4 canons de 19 cm modèle 1875 et de 2 canons de 100 à tir rapide modèle 1881. En 1940, son armement était de 4 canons de 19 cm, de 4 canons de 100 et de 2 canons de 75. Il était commandé par le lieutenant de vaisseau Babillon. En 1944, seuls les canons de 19 cm restaient en place. Désaffecté, le fort est en vente depuis 2012.

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Le fort Chavagnac

À la sortie de la 1re Guerre mondiale, la défense de la rade comptait, en plus des forts énumérés ci-devant, les batteries de Bretteville Haut (4 canons de 240 et 4 canons de 95), de Bretteville Bas (4 canons de 95), de Nacqueville Haut (4 canons de 240), de Nacqueville Bas (4 canons de 95) et du front nord de l'enceinte (3 canons de 95). Auquel il fallait rajouter les postes de défenses contre les sous-marins de St-Marcouf (2 canons de 95), du Cap Lévi (2 canons de 90), de Barfleur-Gatteville (2 canons de 90) et de la Hague (2 canons de 90).

De nombreux plans de modernisation de ces défenses furent élaborés dans les années 1920 et 1930. En 1922 fut projeté d'installer : au Cap Lévi et au Cap Jardeheu, une batterie de 4 canons de 340 et de 4 canons de 164, au centre (?) une batterie de 4 canons de 340 et de 6 canons de 164, dans le Cotentin une batterie mobile de 4 canons de 164 et pour la défense rapprochée de la rade, 2 batteries de canons de 75 et deux batteries de canons de 120. Le projet le plus ambitieux, élaboré à partir de 1936, prévoyait l'installation de deux tourelles type "C" modèle 1928 pour deux canons de marine de 340 sur des puits bétonnés et des ouvrages souterrains à Castel Vendon.

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Emplacement de canons sur la digue de Querqueville

En 1939, autour de la rade de Cherbourg était installé, d'est en ouest, les batteries suivantes : Brulé (4 canons de 164), Bretteville Haut (4 canons de 240), Capelains (3 canons de 164), fort de l'ile Pelée (4 canons de 274, 4 canons de 100, 2 canons de 75 et 2 canons de 19 cm), fort de l'Est (4 canons de 100), fort Central (4 canons de 138), fort de l'Ouest (4 canons de 100), fort de Chavagnac (4 canons de 100, 2 canons de 75 et 4 canons de 19 cm), fort de Querqueville (4 canons de 120 et 2 canons de 75), fort de l'Hommet (2 canons de 75), Amfreville (3 canons de 164 et 2 canons de 75) et Nacqueville Haut (4 canons de 240). En plus, était installé à la Hougue, 4 canons de 95 et au Cap Lévi, au Cap Jardeheu, à Tatihou, à Barfleur et à la Hague des batteries de 2 canons de 95 et à Greneville et à Binelle des batteries de 4 canons de 95.

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Le fort de l'Ouest

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Le fort de Querqueville

Ces photographies ont été réalisées en juillet 2017.

 

Y ACCÉDER:

Les différents forts de la rade ne sont pas visitable. Ils ne peuvent être vus que de l'extérieur. Ceux de la digue centrale ne sont visibles que depuis un bateau.



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Cette page a été mise en ligne le 24 septembre 2017

Cette page a été mise à jour le 24 septembre 2017