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Les batteries d'artillerie du Cotentin

Afin d'assurer la protection du port militaire de Cherbourg, la marine française établit différentes batteries d'artilleries le long de la côte nord du Cotentin. Entre 1940 et 1944, les Allemands récupérèrent ces batteries en les modifiant et en construisirent dans le cadre du mur de l'Atlantique beaucoup d'autres.

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Poste de direction de tir de la batterie du Brulé

En 1926 fut conçu par la marine française des batteries de défense des côtes comportant des tourelles cuirassées de deux canons de 340 identiques à ceux des cuirassés. Ces tourelles, dénommées type C modèle 1928, pesaient 600 tonnes. Les canons avaient une longueur de 15,58 m et pouvait tirer 2 coups/min. Les canons de ces tourelles avaient été commandés en 1929 à la société Schneider et livrés en 1932/1933. Deux tourelles étaient prévues pour la batterie de Cride, une pour la batterie de Metline en Tunisie et une pour Bonifacio. Les batteries de la Cride et de Bonifacio ayant été annulées, deux tourelles furent installées à Metline et les deux autres stockés au parc d'artillerie du Puits Soret. En 1936, le site de Castel Vendon, à l'ouest de Cherbourg, fut choisi pour y installer deux tourelles type C en remplacement de la batterie de 4 canons de 164. Le site étant visible depuis la route des paquebots passant au large, une mission d'observation étudia, le 11 février 1937, à bord du torpilleur Foudroyant, les possibilités de camouflage de la batterie. La mission de la batterie, dénommé Tourville, était la défense des abords nord et ouest de Cherbourg contre les bâtiments cuirassés. Elle croisait ses tirs avec la batterie du Brulé pour empêcher le bombardement de l'arsenal d'une distance inférieure à 30 km. Avec sa capacité de tir à 360 °, elle pouvait également effectuer des tirs contre des objectifs terrestres. Sa portée était de l'ordre de 35 km. Pour assurer ces tirs, un poste de direction de tir (PDT) était prévu sur le site et quatre postes de direction de tir auxiliaire devaient être installé à Jobourg, à Flamanville (500 m au nord du sémaphore), au-dessus du PDT du fort Central de Cherbourg et au 1er niveau du PDT de la batterie du Brulé.

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Batterie de 340 installée près de Toulon identique à celle prévu à Castel Vendon
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

Le marché pour le génie civil fut attribué à l'entreprise industrielle et de travaux publics (EITP) le 13 décembre 1938, pour un montant de 29 228 616 francs. Le délai de réalisation devait être de 28 mois. Il s'agissait de construire trois ouvrages : A et B (les tourelles) et C (le PDT). Les ouvrages A et B comprenait un puits de 20,40 m de diamètre extérieur et de 6 m de diamètre intérieur, profond de 20 m. Au fond du puits étaient disposés, en étoile, les cinq magasins à munitions (2 pour les obus et 3 pour les gargousses) pouvant stocker 400 coups. L'ensemble s'inscrit dans un rectangle de 100 m sur 50 m. Chaque ouvrage était équipé d'une usine électrique de 530 kW et d'un système de ventilation et de surpression. L'ouvrage C possédait un local enterré de 37,75 m sur 5,50 m, placé au débouché de la galerie en provenance de l'ouvrage A et une construction en surface (le PDT) de trois étages de 25 m sur 10,60 m possédant des murs de 3,50 m d'épaisseur. Le toit devait être constitué de sept plaques de blindage de 240 mm d'épaisseur provenant du cuirassé Patrie. Le local souterrain de l'ouvrage C abritait le poste de calcul, le local de veille, le local ventilation et le central téléphonique. Il était relié à l'extérieur par une galerie de 100 m (issue de secours) défendus par deux créneaux et un coffre pour fusil-mitrailleur. Le PDT devait recevoir un télémètre stéréoscopique de 12 m d'envergure.

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Plan des installation prévu au Castel Vendon

Les ouvrages A et B distants de 190 m étaient reliés par une galerie de 2,80 m de large et de 3,40 m de hauteur et équipée d'une voie de 60 Decauville. Une galerie de 322 m reliait l'ouvrage A à l'ouvrage C et l'ouvrage B était relié au bloc d'entrée. Ce bloc avait des murs de 2 m d'épaisseur et une porte blindée à deux battants. Il était muni de trois créneaux à fusil-mitrailleur et un coffre à fusil-mitrailleur était placé à 70 m dans la galerie. L'effectif de 150 hommes et officiers logeait dans des casernements extérieurs. À l'armistice de 1940, les locaux souterrains et le puits de l'ouvrage A étaient bétonnés jusqu'à l'avant-cuirasse. Les locaux souterrains et le massif du puits de l'ouvrage B étaient coulés en gros béton. Les fouilles de l'ouvrage C et de l'entrée étaient réalisées et le bétonnage en cours. Les galeries étaient juste percées. Le projet fut abandonné. Les galeries et les puits non sécurisés constituent actuellement un important site d'hibernation pour les chauves-souris (+ plus 800 individus) et sont, de ce fait, interdit d'accès.

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Casemate M272 du Castel Vendon

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La face arrière de cette casemate

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Casemate M272 du Castel Vendon

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Casemate M272 du Castel Vendon

À l'automne 1943, les Allemands conçurent le projet d'aménagement du site pour y installer deux des tourelles du cuirassé Gneisenau constitué, chacune, de deux canons de 380 SKC/34. Les puits français étant trop étroits, une nouvelle construction à l'est de la position fut entreprise, mais abandonnée à la fin de 1943. Les tourelles seront utilisées au Danemark (batterie Vogelnest). À la place, l'organisation Todt construisit une batterie de 4 canons de 150 SKC/28 (portée de 23 km) sous casemate M272. Cette batterie se nommait MKB Landemer. Sur la casemate 4 se trouve un encuvement pour un canon de 20 Flak (DCA). La batterie était commandée par l'oberleutnant zur See Gerhard Kubis. En mai 1944, elle fut complétée par un canon de 120 K370, de 4 canons de 75 Flak, de lanceurs de grenades de 50 mm et d'un champ de mines. La batterie intervint avec succès le 25 juin 1944 contre la force navale US du contre-amiral Morton Dejo en route pour Cherbourg. Elle engagea également un duel avec le croiseur HMS Glasgow sans lui causer de grand dommage. Elle fut prise par le 3 rd et le 47th RIUS, le 4 juillet 1944 après un bombardement par des avions P47 Thunderbold.

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Casemate M272 du Castel Vendon

castel vendon 14Casemate M272 du Castel Vendon

L'autre batterie française d'importance est celle de la lande du Brulé ou Brulay. En construction en 1940, elle comprenait 4 canons de 194, modèle 1902, sur affut, modèle 1934, installé dans des encuvements bétonnés avec soutes à munitions attenantes. Elle possédait un poste de direction de tir à trois étages. La batterie fut réutilisée par les Allemands sous la dénomination de Seeadler.

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Encuvement pour canon sur la batterie du Brulé

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Magasin à munition attenant l'encuvement ci-contre

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Poste de direction de tir de la batterie du Brulé

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Poste de direction de tir de la batterie du Brulé

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Encuvement pour canon sur la batterie du Brulé

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Encuvement pour canon sur la batterie du Brulé

Les Allemands installèrent sur la côte est du Cotentin, deux batteries d'artillerie lourde : les batteries d'Azeville et de Crisbecq. De nombreuses autres furent disséminées le long des côtes. La plupart disparaissent sous les ronces et autres végétations exubérantes en été. Sur la pointe de Gatteville, près du phare, furent installés 6 canons français de 155 K420 St-Chamond sur des encuvements bétonnés. Le STP152 (Stutzpunkt) était, en plus, constitué de six abris pour deux compagnies (un de type H502, 3 de type R502 et 2 de type R622), deux abris à munitions de type R134 (490 m3 de béton) et quatre tobrouk (diamètre 80 cm) pour mitrailleuse type VF58c (11 m3 de béton). Début 1944, quatre casemates pour canon sur affut de type 679 (610 m3 de béton) furent construites pour abriter les canons. Tenu par le 7e bataillon du 1261e Artillerie Regiment, la position fut prise en juin 1944 par le 24th Cavalery recognition Squadron US. Actuellement, la plupart des bunkers sont intégrés dans un lotissement de Gatteville et les casemates à canons ont été aménagées en résidences secondaires.

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Canon de 15,5cm dans l'une des casemates R679 du StP 152 de Gatteville.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Un canon de 15,5 cm K420 (f) en encuvement à Gatteville.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Le poste de tir (PDT) SK accolé à un abri R502 du StP 152 de Gatteville. © Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Vue arrière d'une casemate R679.du StP 152 de Gatteville.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Bunker allemand. à Gatteville StP 152 avec ses 6 encuvements et ses 4 casemates R679 pour pièces de 155mm.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Casemate type 679 de Gatteville

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Intérieur de la casemate 679

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Encuvement pour canon à la batterie de Gatteville

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Bunker de la batterie de Gatteville

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Bunker de la batterie de Gatteville

À peu de distance sur la pointe de Neville a été aménagée une batterie antiaérienne équipée de canons antiaériens anglais de 94. Ces canons furent pris sur les iles anglo-normandes en 1940. Trois canons furent installés en 1942 et un en 1943. Ces canons avaient une portée de 10 km. Le site fut complété par 3 canons de 20 Flak et des canons de 88 Flak (les canons de 88 ne sont pas confirmés). Le site nommé "Blankenese" comprend une trentaine de bunkers reliés par des souterrains et des tranchées couvertes. Nous y trouvons des casemates pour canons avec deux soutes à munitions de type H272 (760 m3 de béton), des abris à quatre chambres pour un officier, 3 sous-officiers et 24 hommes de type M151 (970 m3 de béton), des abris pour une compagnie de type VF2a (135 m3 de béton), des abris pour une compagnie de type R501 (356 m3 de béton), un poste de direction de tir de type R501SK, des encuvements pour canon léger avec trois soutes à munitions de type M158 (600 m3 de béton) et des encuvements pour canon DCA avec deux soutes à munitions de type FI242 (640 m3 de béton). Le site est complété par des tobrouk pour mitrailleuses et tourelles de chars et par un mur antichar du côté de la mer.

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Casemate à canon de la batterie de Neville

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Batterie de Neville

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Batterie de Neville

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Batterie de Neville

neville 3Tobrouk de la batterie de Neville

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Batterie de Neville

Commandée par l'Oberleutnant zur See Einheit, la batterie engagea le combat le 7 juin 1944 en tirant sur une petite embarcation alliée. Le 11 juin 1944 à 23 h 30, elle tira sur six dragueurs de mines alliés. Le 13 juin 1944 à 2 h, elle ouvrit le feu sur une vedette lance-torpilles allié qui attaquait un convoi de barges porte-canon en route pour Cherbourg. Les Américains ripostèrent par un bombardement aérien exécuté par huit avions. Le 18 juin 1944, elle fut prise pour cible par des navires alliés, mais la portée réduite des canons de 94 empêcha les Allemands de riposter. Durant la nuit, les Allemands sabordèrent la position avant de se replier sur Cherbourg. Le site fut investi par l'armée américaine le 20 juin 1944. Actuellement, le site est envahi par le sable et petit à petit détruit par l'érosion marine.

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Casemate M272 de la batterie de Neville
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Batterie de Neville

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Encuvement pour canon Flak de la batterie de Neville

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Batterie de Neville

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Batterie de Neville

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Batterie de Neville

Au niveau de la pointe nord du Cotentin, le village d'Auderville bénéficia de deux batteries d'artillerie. La 1re installée au niveau de la côte en surplomb du phare de Goury comprend six encuvements pour canons de 155 K416 avec un poste de direction de tir de sept pièces de type 636 (960 m3 de béton) et un radar Seatakt installé dans une cuve à proximité. En 1944, furent mises en chantier quatre casemates pour canon de type 679 (610 m3 de béton). Le 6 juin 1944, seulement trois étaient terminés. Près du phare se trouve un abri pour projecteur dérivé d'un bunker de type 606 avec une cuve pour y installer le projecteur sur le toit. Une longue rampe permettait d'y hisser le projecteur.

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Casemate de la batterie d'Auderville

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Casemate à projecteur à Auderville

À l'intérieur des terres se trouvait une batterie de 2 canons de 203 K sur voie ferrée. Ces canons de 38 km de portée contrôlaient le raz Blanchard entre l'ile Aurigny et le continent. Ces canons étaient destinés aux croiseurs Lutzow et Seydlitz. Le Lutzow, inachevé, fut vendu par les Allemands, le 10 février 1940, aux Russes. Le navire sans machinerie et sans armement fut transféré en avril 1940 à Leningrad. Les canons furent montés sur des affuts sur chemin de fer E685. Deux d'entre eux se retrouvèrent en mai 1942 en gare de Barneville-sur-Mer. Fin 1942, l'ordre fut donné de les installer à Auderville. Ils furent transférés sur Cherbourg puis acheminés par la route. Ils furent installés sur des plateformes circulaires dans des encuvements de 35 m de diamètre. Les deux encuvements, distants de 80 m l'un de l'autre, sont bordés d'abris pour le personnel et de soutes à munitions. Le site fut complété par 2 canons de 155 FH414 et par 4 canons de 20 Flak.

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Encuvement de la batterie de 203 à Auderville

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Abri dans cet encuvement

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Encuvement de la batterie de 203 à Auderville

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Entrée d'abri de la batterie de 203 à Auderville

Bombardée régulièrement depuis avril 1944, la batterie engagea, le 25 juin 1944, un duel d'artillerie avec des navires américains croisant au large de Cherbourg les obligeant à se réfugier au large hors de portée. Les canons furent également utilisés pour tirer sur les troupes US débarquées à Utah Beach et progressant vers Cherbourg. Le 28 juin 1944, la batterie fut attaquée par des avions P47 Thunderbold et des B26 Marauder qui endommagèrent les canons. Le 1er juillet 1944 à 4 h, les 300 hommes de la batterie se rendirent aux troupes US de la 3rd BN et de la 47th RIUS. Le site est le dernier emplacement d'artillerie lourde sur voie ferrée visible en France.

audervilleEtat d'un canon sur rail allemand de 20,3 cm après un pilonnage intense.
© Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

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Abri de la batterie de 203 à Auderville

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Batterie de 203 à Auderville

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Batterie de 203 à Auderville

La batterie du petit Thot était armée de 4 canons français de 105 K331 Schneider d'une portée de 15 km placés dans des encuvements. Un poste de direction de tir et deux abris pour le personnel étaient construits à proximité. À partir de 1943, quatre casemates de type R671 (300 m3 de béton) furent construites pour abriter les canons. La batterie fut abandonnée et sabordée par les Allemands devant l'avancée des Américains vers Cherbourg. Les casemates servent actuellement d'écurie.

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Casemate de la batterie du Petit Thot

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Casemate de la batterie du Petit Thot

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Casemate de la batterie du Petit Thot

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Casemate de la batterie du Petit Thot

La batterie la plus facilement visible est celle établie sur la pointe du Roc à Granville. Le site est actuellement un parc surplombant la mer à l'ouest de la vieille ville de Granville. Construite en 1942, elle fut classée Monument historique en 1993. Elle comprenait 4 canons de 105 sous casemate de type R671 et 2 canons de 155 sur encuvements de type M158. Les canons de 105 avaient une portée de 12 km et ceux de 155 avaient une portée de 18 km.

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Batterie de la Pointe du Roc à Granville

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Casemate R671 de la batterie de la Pointe du Roc

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Encuvement pour canon de la batterie de la Pointe du Roc

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Casemate R671 de la batterie de la Pointe du Roc

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Canon de 105

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Casemate R671 de la batterie de la Pointe du Roc

Le poste de direction de tir est un bunker de type M162a de six pièces avec un tobrouk pour mitrailleuse (1000 m3 de béton). Il est actuellement utilisé comme soubassement au sémaphore de Granville. Les casemates R671 (300 m3 de béton) possèdent deux soutes à munitions permettant de stocker 200 obus. Les encuvements M158 (600 m3 de béton) possèdent trois soutes à munitions. A chaque encuvement M158 est associé un abri R656 (570 m3 de béton) d'une capacité de 15 hommes. La batterie possède également des abris d'une capacité de 15 hommes de type R621 (570 m3 de béton).

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Poste de direction de tir de la batterie de la Pointe du Roc

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Casemate R671 de la batterie de la Pointe du Roc

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Batterie de la Pointe du Roc

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Casemate R612 du WN04 près de la Pointe du Roc

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Abri pour mitrailleuse à double embrasures du WN04 près de la batterie de la Pointe du Roc

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Casemate R671 de la batterie de la Pointe du Roc

Ces photographies ont été réalisées en juillet 2017.

Sources consultées pour cet article :

Consulter la page "Bibliographie" de ce site
Site internet Wikipédia
Article "La batterie Tourville et la défense de Cherbourg" par Jean-Jacques Moulins paru dans 39-45 Magazine

 

Y ACCÉDER:

La batterie de Castel Vendon est située à gauche de la route allant de Creville à Urville après le hameau La Quiesse.

La batterie du Brulé est accessible à pied depuis le parking à l'anse du Brick (route D116 longeant la côte entre Bretteville et Fermanville) par le sentier montant dans la lande. Attention, du parking, il faut remonter sur la route pour prendre le sentier montant vers la batterie.

La batterie de Gatteville se trouve à gauche de la route vers le phare au sein du lotissement en sortie du village.

Pour la batterie de Neville, prendre à Neville la direction de la mer.

Pour la 1re batterie d'Auderville, prendre à Auderville la D401 pour la Roche. La batterie est sur les hauteurs surplombant la mer. Pour la batterie de 203, prendre à Auderville la D901 en direction de Jobourg. La batterie est sur la droite de la route à environ 250 m après l'embranchement de la D401E.

Pour la batterie du petit Thot, prendre à Biville, la D318 en direction de Vauville. La batterie se trouve entre l'embranchement pour l'aérodrome de Vauville et la patte d'oie de l'embranchement avec la D237. Il faut prendre l'embranchement pour l'aérodrome et chercher les casemates à pied.

Pour la batterie de la pointe du Roc, suivre au centre-ville de Granville le fléchage "Pointe du Roc".

 

Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité.

Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Cette page a été mise en ligne le 15 septembre 2017

Cette page a été mise à jour le 6 octobre 2018