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Les sites mégalithiques dans le Puy-de-Dôme sont assez peu nombreux. Ils se caractérisent par une grande homogénéité architecturale et ne sont généralement pas spectaculaires. Il s’agit d’un mégalithisme assez tardif, datant de la seconde moitié du Néolithique. Le matériel archéologique retrouvé est souvent pauvre, et les traditions populaires associées à ces monuments sont peu développées. La découverte, en 2019, à Veyre-Monton d'un site complexe incluant alignements, statue-menhir et tombe collective, une véritable première dans le Centre de la France, en modifie cependant la perception.
Le dolmen du Parc à Saint-Nectaire
Les mégalithes sont particulièrement concentrés autour de Saint-Nectaire (six dolmens), Clermont-Ferrand (six menhirs) et Riom (deux menhirs). D’autres régions, comme la Limagne ou le nord-est du département, n’en comptent quasiment pas. En 1846, Jean-Baptiste Bouillet en fit le premier inventaire. Il dénombra 10 dolmens, 14 menhirs et 8 pierres branlantes. Alexandre Bertrand compta 13 dolmens en 1864 et avec Fernand Niel, en 1958, le décompte fut de 20 dolmens et de 20 menhirs. En 1983, dans l'"Inventaire des mégalithes de la France 8-Puy-de-Dôme" éditions du CNRS, Sylvie Amblard recensa 16 véritables dolmens, 3 dolmens hypothétiques dont subsistent des vestiges, 13 dolmens hypothétiques disparus, 6 dolmens douteux disparus, 14 dolmens identifiés comme tels à tort, 22 menhirs véritables, 18 menhirs hypothétiques disparus et 2 faux menhirs. Les dolmens simples sont majoritaires avec quelques exceptions incluant une allée couverte (L’Ustau du Loup) et un dolmen de type angevin (le dolmen de la Grotte). Les chambres sont généralement rectangulaires et orientées vers l’est ou le sud-est. Les dolmens sont souvent situés entre 400 et 1080 m d’altitude, tandis que les menhirs occupent des zones en plaine ou vallée entre 340 et 955 m.
Le dolmen de la Grotte à Cournols
Un site exceptionnel a été mis en lumière à Veyre-Monton durant des fouilles liées à l’élargissement de l’A75. Il s'agit d'un alignement d’environ 30 monolithes, de 1 à 1,6 m de hauteur, répartis sur 150 m. Il se présentait sous la forme d'un alignement principal bordé d’un autre alignement, d'un fer à cheval formé par cinq pierres et d'un cercle de six blocs de 15 m de diamètre. Y était incluse une statue-menhir anthropomorphe, en calcaire, avec deux petits seins et des bras en chevron gravés. Le seul exemplaire connu en Auvergne. Une sépulture monumentale située au centre d’un cairn quadrangulaire (14 m sur 6,50 m) abritait les restes d’un homme de grande taille. Après une période d'utilisation, le site fut volontairement détruit par les préhistoriques. Les menhirs ont été poussés dans des fosses, parfois mutilées. Le cairn a également été effacé du paysage. Le site utilisait environ 30 tonnes de pierres provenant de différents lieux, évoquant une coopération entre communautés. La datation reste imprécise, mais couvre une période du Néolithique à l’âge du Bronze. Ce site n'est pas visible actuellement.
Le dolmen de Sapchat
Il s'agit d'un dolmen simple très ruiné. Il en subsiste une dalle de couverture soutenue par deux orthostates couchés au sol. La dalle de couverture en basalte est longue de 2,80 m, large de 2,60 m et épaisse de 0,70 m. Elle est inclinée vers l'ouest-nord-ouest. Le premier orthostate est long de 0,80 m, large de 0,70 m et épais de 0,40 m. Le deuxième orthostate est long de 0,80 m, large de 0,60 m et épais de 0,30 m. L'entrée de la chambre se trouve du côté est. De nombreuses dalles disséminées à proximité suggèrent qu'un deuxième dolmen aurait pu exister.
L'Autel des Druides
Également nommé la table des Druides, il s'agit d'une pierre plate volcanique de 3,60 m de longueur, de 2,30 m de largeur pour une épaisseur comprise entre 0,30 et 0,60 m. Il ne semble pas que celle-ci soit soutenue par des orthostates. Ce ne serait donc pas un dolmen. L'Autel des Druides fut classé Monument historique en 1948.
Le dolmen de Saillant
Ce dolmen simple, classé Monument historique en 1862, est également nommé Palet de Roland, Grotte aux Fées ou Palet de Samson. Il est constitué d'une dalle de couverture et de cinq orthostates en basalte et est encore en partie enfoui sous son tumulus. Le tumulus devait avoir un diamètre de 7 m pour une hauteur de 1,80 à 2 m. La dalle de couverture est longue de 3,10 m, large de 2,68 m et épaisse de 0,55 m. Elle repose au nord et à l'est sur le tumulus et au sud sur un orthostate. Celui-ci de forme conique est long de 0,50 m, épais de 0,30 m et haut de 0,60 m. Des orthostates sont couchés sous la dalle de couverture, l'un a une longueur de 0,63 m, une largeur de 0,41 m et une épaisseur de 0,20 m, l'autre a une longueur de 0,80 m, une largeur de 0,60 m et une épaisseur de 0,15 m. Les deux autres orthostates sont situés à l'extérieur de la dalle de couverture, l'un a une longueur de 0,60 m, une hauteur de 0,50 m et une épaisseur de 0,20 m, l'autre a une longueur de 1,05 m, une hauteur de 0,70 m et une épaisseur de 0,30 m.
La chambre, ouverte à l'ouest, a une longueur de 2,20 m, une largeur de 2 m et une hauteur de 0,60 m. Selon le Dr François Pommerol, qui la fouillée en 1877, elle possédait un dallage irrégulier. Ces fouilles mirent à jour un éclat de silex, plusieurs morceaux de céramique correspondant à 3 ou 4 vases, plusieurs fragments de fémur d'adulte, une molaire et un fragment de crâne d'enfant. Ces éléments dateraient du chalcolithique avec une réutilisation du dolmen à l'âge du bronze.
Le menhir de Freydefont
Ce menhir a une forme quadrangulaire et est implanté dans une pente. Sa face sud-est est haute de 1,46 m pour une largeur de 0,84 m. Sa face nord-est est haute de 1,65 m pour une largeur de 0,80 m. Sa face sud-ouest est haute de 1,30 m pour une largeur de 0,40 m et sa face nord-est est haute de 1,60 m pour une largeur de 1,40 m. Il s'agit d'un bloc de granite provenant d'un gisement situé à 700 m en contrebas. Il était autrefois surmonté d'un gros bloc cimenté soutenant une croix en pierre. Celle-ci fut brisée lors de la Révolution.
Le dolmen de Pineyre
Également nommé dolmen de la Pennet ou dolmen de la Bonnet, il fut classé Monument historique en 1923. La table de couverture repose sur le sol et sur deux orthostates. Elle est longue de 4 m, large de 3,05 m et épaisse de 0,80 m. Son poids est estimé à plus de 25 tonnes.
Il subsiste quatre orthostates, deux sont en position verticale à l'entrée de la chambre et les deux autres sont en position horizontale, l'un au-dessus de l'autre au fond de la chambre. Des deux orthostates debout, l'un soutient la dalle de couverture et l'autre est fiché perpendiculairement dans le tumulus. Celui soutenant la dalle de couverture est long de 1,20 m, haut de 0,90 m et épais de 0,30 m. L'autre est long de 1,45 m, haut de 0,60 m et épais de 0,15 m. Les deux autres orthostates sont l'un long de 1,60 m et épais de 0,90 m et l'autre long de 2 m et épais de 0,4 m.
La chambre semble avoir une longueur de 3 m, une largeur de 2,50 m et une hauteur à l'entrée de 1,50 m. Elle est ouverte à sud-ouest. Elle a été vidée de longue date. Aucune donnée concernant d’éventuelles fouilles n’est disponible. Le tumulus est constitué d'un cœur en pierre recouvert de terre. Il a un diamètre compris entre 6 et 8 m difficiles à déterminer au vu des arasements qu'il a subi par le tracé des chemins forestier.
La Pierre Fichade
Ce menhir, haut de 3,37 m (au-dessus du sol), aurait, selon la légende, été érigé par des fées. Il s'agit d'une pierre en arkose dont le sommet arrondi a été tronqué. Sa face ouest, légèrement oblique est large au niveau du sol de 1,30 m et de 1,12 m au sommet. Elle présente deux grandes fissures oblique et parallèle. La face est est large de 1,50 m au niveau du sol et de 1,10 m au sommet. Les fissures de la face ouest s'y reproduisent. La face nord est large de 0,76 m au niveau du sol et de 0,30 m au sommet. La face sud est large de 0,95 m au niveau du sol et de 0,20 m au sommet. Son poids est estimé à une quinzaine de tonnes. La Pierre Fichade fut classée Monument historique en 1889. Ce menhir a une forme de tête de cheval.
Le menhir de La Pierre Longue ou de Fohet
Ce menhir a passé de longues années couché au sol. Il fut redressé le 31 décembre 1991 à minuit par des amateurs d'occultisme avec l'accord du propriétaire du terrain. Il fut décrit pour la première fois en 1912 par le Dr Gaston Charvilhat. Autrefois, le clergé de la paroisse de Saint-Julien-sur-Aydat attendait au niveau de ce menhir, gisant au sol, les convois funéraires en provenance du hameau de Fohet. Les porteurs déposaient alors le cercueil sur la pierre, le prêtre récitait une prière puis le cortège reprenait sa route vers l'église de Saint-Julien. Le menhir a une hauteur de 4,75 m pour une section rectangulaire de 0,68 m sur 0,48 m. Il est en diorite dont un gisement se trouve à environ 300 m. Son poids serait de 9690 kg (d'après Gaston Charvilhat).
Le menhir de la Pierre des 4 Curés
Le menhir de Méjanesse ou Pierre des Plaines des Landais, en basalte, est classé monument historique depuis 1976. Haut de 2,20 m, il est légèrement incliné vers le nord-est. Il s'agit d'un prisme pentagonal très irrégulier dont les cinq faces sont délimitées par cinq arêtes. Sa largeur au sol varie entre 0,50 m et 0,80 m pour une largeur au sommet de 0,35 m. Elle doit son nom de Pierre des 4 curés par son rôle de borne délimitant, au Moyen-âge, la frontière entre quatre paroisses.
Les menhirs de Vassivière
Le menhir de Montotoute
Également nommé Pierre du Tombeau ou menhir de Montotoux (de Teutatès le dieu gaulois), ce menhir est classé Monument historique depuis 1887 et serait un des plus beaux d'Auvergne. Il est en granite porphyroïde provenant de la région de Champs à plus de 10 km de distance. Il fut décrit dans les "Mémoires ou journal des Jésuites de Trévoux" publiés entre 1701 et 1775. Les baillis de la baronnie de Vaux en Limagne et du marquisat de Combronde y tenaient leurs assises.
D'une hauteur de 4,20 m, il a une base rectangulaire de 1,40 m sur 1 m. Son poids est estimé à 9775 kg. Un sondage effectué en 1759 indiqua qu'il était enfui dans le sol sur une profondeur de 0,66 m. Depuis 1913, il est partiellement pris dans le mur d'une maison.
Le dolmen de la Pierre Couverte ou de Boisseyre
Il s'agit d'un dolmen simple, classé Monument historique en 1927, décrit pour la première fois en 1805 par M. Cambry. Il est constitué d'une dalle de couverture, de quatre orthostates et d'une dalle de chevet, toutes en micaschiste. La dalle de couverture est longue de 4 m, large de 2,90 m et épaisse de 0,75 m. Son poids est de 25 tonnes. La dalle de chevet est longue de 2,23 m, haute de 1,30 m et épaisse de 0,70 m. Les dimensions des orthostates sont les suivantes : le premier est long de 3,80 m, haut de 1,45 m et épais de 0,65 m, le deuxième est long de 1,80 m, haut de 1,57 m et épais de 0,62 m, le troisième est long de 1,70 m, haut de 1,57 m et épais de 0,32 m et le quatrième est long de 1 m, haut de 0,95 m et épais de 0,34 m. La chambre, longue de 3,50 m, large de 2 m et haute de 1,50 m, fut vidée de longue date. Son entrée, partiellement bouchée par le quatrième orthostate, est située du côté est-sud-est.
D'après la légende, il fut construit par la Sainte-Vierge. Il se dit qu'elle y vint, portant une pierre dans chacune des poches de son devantier, une sous chaque bras, la grosse sur sa tête. De ces cinq pierres, elle dressa une chapelle, la plus grosse couvrant les quatre autres, pour s'y mettre à l'abri avec son petit Jésus. Là, dès la pointe du jour, elle lui donna le sein à la clarté des étoiles. Une légende populaire veut que la Pierre Couverte soient reliées par un souterrain à la Cave des Fades qui se situe plus au sud tout près du ruisseau des Escures à l'est de Chantaduc. Une dernière légende avertit les hommes qui voudraient s'en prendre au dolmen de Boisseyre, "une fois, qu'on essaya de démolir la Pierre Couverte, on vit tomber la grêle et la foudre".
Le dolmen de l'Ustau du Loup
Le dolmen de l'Ustau du Loup ou Cabane du Loup ou Maison du Loup ou Cabane des Fées ou Grotte aux Fées est la seule allée couverte du Puy-de-Dôme. Dans les légendes populaires, ce monument est associé à la figure du loup, parfois personnifié en diable, ou aux fées, qui y habiteraient ou y joueraient.
Un plan du monument fut réalisé en 1846 le montrant déjà dépourvu de dalles de couverture. Le monument fut classé Monument historique en 1896. Des fouilles archéologiques ont été menées en 1964 par Louis Gilbert, révélant notamment des traces de fouilles anciennes. Il y mit à jour 230 tessons de céramique, dont certains du style cordé du campaniforme et quelques-uns du hallstattien, quelques silex et des morceaux de fer, de verre et de céramiques plus récents. Aucun ossement humain n’a été retrouvé. Louis Gilbert estime que le monument fut abandonné par ses constructeurs avant son achèvement aux alentours de 2000 av. J.-C..
Le monument comprend six orthostates formant un couloir avec trois orthostates de chaque côté. L'allée est ouverte à l'est et comprend, côté ouest, deux dalles de chevet. Les dimensions des orthostates sont les suivantes : le premier est long de 1,10 m, haut de 1,50 m et épais de 0,60 m, le deuxième est long de 1,45 m, haut de 1,50 m et épais de 0,60 m, le troisième est long de 1,35 m, haut de 1,55 m et épais de 0,40 m, le quatrième est long de 1,40 m, haut de 1,90 m et épais de 0,80 m, le cinquième est long de 1,45 m, haut de 2 m et épais de 0,70 m et le sixième est long de 1,25 m, haut de 2,10 m et épais de 0,60 m. Les dalles de chevet sont l'une longue de 2,10 m, haute de 1,60 m, épaisse de 1 m et l'autre longue de 0,90 m, haute de 1,50 m, épaisse de 0,60 m. Une dalle gisant au sol à l’arrière du monument pourrait être une dalle de couverture. Elle est longue de 3,80 m, large de 2,80 m et épaisse de 0,58 m. Deux autres dalles gisent à proximité. L'une est longue de 2 m, large de 1,40 m, épaisse de 0,40 m et l'autre est longue de 1,30 m, large de 0,50 m, épaisse de 0,46 m. Toutes ces dalles sont en granite. La chambre est longue de 4,40 m et sa hauteur est de 1,60 m. Comme les orthostates sont légèrement inclinés vers l'intérieur, la largeur de la chambre au niveau du sol est de 2,40 m et au plafond de 1,80 m. Le tumulus est absent.
D'autres informations et théories sur les mégalithes sont consultable sur la page "Les mégalithes".
Ces photographies ont été réalisées en juin 2025.
Y ACCÉDER:
Pour atteindre le dolmen de Sapchat, il faut prendre à Sapchat la D150 en direction de Saint-Nectaire. À la sortie du village, après le pont sur le ruisseau, prendre le chemin à droite. Avant le 2e bosquet, suivre la lisière du pré en direction du nord-ouest.
L'Autel des Druides se trouve à Murols dans un bosquet situé au bout de la rue La Chasagne.
Pour accéder au dolmen de Saillant, rendez-vous au parking de la cascade de Saillant situé au centre du village. De là, emprunter le chemin puis le sentier partant en face du chemin d'accès au parking (fléchage dolmen).
Pour accéder au menhir de Freydefont et au dolmen de Pineyre, prendre à Saint-Nectaire la direction de Freydefont par la D643. Après le croisement avec la D640, prendre le premier chemin à gauche. Garez la voiture au croisement de chemin. Le menhir se trouve en haut de la côte à droite et le dolmen se trouve le long du chemin partant à gauche.
Pour admirer la Pierre Fichade, il faut prendre à Champeix la D28 en direction de Ludesse. À la sortie de la forêt, au croisement avec des chemins, prendre à gauche, puis à l'embranchement à gauche. Le menhir se trouve dans le champ sur la droite du chemin.
Le menhir de La Pierre Longue se situe sur la droite de la D788 reliant Saint-Julien-sur-Aydat à Fohet.
Pour la Pierre des 4 Curés, prendre à Saint-Sauves-d’Auvergne la D922 en direction de Tauves. Après le passage au hameau de Méjanesse, garez-vous sur l'aire de repos sur la droite de la route. Suivre ensuite la route à pied jusqu'au premier chemin partant sur la gauche dans les prés. Le menhir est à 350 m dans le pré le long du chemin.
Les menhirs de Vassivière se trouvent près du Sanctuaire de Vassivière à Besse.
Le menhir de Montotoute est visible au début (sur la droite) de la rue de l'église à Davayat.
Pour accéder au dolmen de Boisseyre, prendre à Ambert la D996 en direction de Le Monestier. Après le hameau de la Boissières et le virage en épingle à cheveux, à droite, prendre le premier chemin à droite (panneau "dolmen" caché par la végétation).
Le dolmen de l'Ustau du Loup est situé dans le hameau d’Unsac. Depuis Saint-Gervazy, prendre la D141 en direction de Segonzat. Au premier croisement, prendre à droite la D35 vers Augnat. Après les deux embranchements à gauche vers Unsac, prendre le prochain chemin à gauche (panneau dolmen).
Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont données sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accés au lieu se fait sous votre seule responsabilité.
Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.
Cette page a été mise en ligne le 2 septembre 2025
Cette page a été mise à jour le 2 septembre 2025