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La chapelle Notre-Dame de Grâce

La chapelle Notre-Dame-de-Grâce est un lieu de pèlerinage très important pour les marins de la région. Les nombreux ex-votos qui en ornent les murs témoignent des innombrables naufrages qui depuis le X^e siècle ont été évités par l'intercession de Notre-Dame-de-Grâce.

Lors de son retour d'Angleterre le duc de Normandie, Richard II (963-1026) fut pris dans une tempête où il faillit périr. Pour son salut, il fit la prière "Benoîte Dame Marie, si nous gagnons le port, je bâtirai pour vous trois sanctuaires". Arrivé à bon port, il tient parole et fit bâtir une chapelle à Saint-Valéry-en-Caux, une à Fécamp et une à Equemauville près de Honfleur. Le 19 mars 1023, Richard II convoqua, à Rouen, Angelran, abbé de Saint-Riquier, et lui offrit une chapelle sur le site de Scabellivilla (Equemauville) à la condition qu'un moine s'engage à prier chaque jour pour son père, sa mère et pour lui-même. En 1478, le roi Louis XI fit don de la chapelle à la collégiale Notre-Dame de Cléry dans le Loiret pour qu'elle en assure la charge.

Un éboulement de la falaise en 1538 détruisit la chapelle, mais l'autel consacré à la Vierge Marie resta intact. Les fidèles ne se résignant pas à cette destruction continuèrent d'y venir pour prier la Vierge Marie. Le prieuré de Cléry qui en avait la charge ne faisant rien pour la sauvegarde et la reconstruction de la chapelle, les autorités, craignant une catastrophe, firent démolir ce qui restait de la chapelle en 1602 après avoir mis la statue de la Vierge Marie à l'abri. Pour les Normands, cette décision fut insupportable. Monsieur de Fontenay assaillit alors le pouvoir royal pour obtenir les fonds nécessaires et l'autorisation de reconstruire la chapelle. Le prieuré de Cléry ayant failli à ses obligations, il fut déchu de ses privilèges et le sanctuaire fut confié aux Capucins. C'est alors que survint le 2^e miracle attribué à Notre-Dame-de-Grâce. En 1610, Monsieur de Fontenay tomba malade lors d'un séjour à Paris et sombra dans le coma. Les médecins constatèrent son décès. Lorsqu'on le cousit dans son linceul pour l'inhumer, il se réveilla guéri. Il vivra encore pendant 10 ans. En 1613, une nouvelle chapelle fut construite par les bourgeois et les marins de Honfleur à une centaine de toises de l’emplacement originel sur un terrain offert par mademoiselle Marie Bourbon, duchesse de Montpensier. Elle offrit également huit chênes de sa forêt voisine pour la construction de la charpente.

Les registres de la chapelle tenus par les Capucins et par l'abbé Vastel, ancien chapelain de Notre-Dame-de-Grâce, rapportent de nombreux faits miraculeux. En 1623, madame de Nollent d'Hébertot, accoucha d'un enfant mort-né. Madame d'Hébertot, extrêmement affligée, fit porter l'enfant sur l'autel du Rosaire de la chapelle et demanda que l'on chante des louanges à la Sainte Vierge. L'enfant se ranima alors le temps d'être baptisé. La chapelle devint alors une "Chapelle de répit" pour les enfants mort-nés. En 1624, un vaisseau se présenta dans la rade, sous pavillon français, et demanda à entrer au port. Une barque fut envoyée pour le diriger. Dès qu'elle fut à portée, le vaisseau lui jeta un grappin pour s'amarrer, les pilotes s'aperçurent alors qu'ils étaient tombés dans les mains de barbares. Ils se jetèrent à genou et implorèrent Notre-Dame-de-Grâce. Dans l'instant, le grappin cassa et les pilotes se sauvèrent à la force des rames. En 1624, la peste sévit à Lisieux. Monseigneur Allcaume, évêque de la ville, fit vœu de venir à Notre-Dame-de-Grâce en procession si la ville était délivrée de ce fléau. À peine le vœu fait que la peste cessa ses ravages. En 1626, madame de Blavy, veuve de monsieur de Blavy, conseiller au parlement de Rouen, contracta un mal qui lui défigurait le visage. Les médecins ayant épuisé tous les remèdes sans soulagement et sans espoir de guérison, elle vint à la chapelle. Après avoir prié la Vierge Marie, elle sortit de la chapelle aussi fraîche qu'elle était avant sa maladie. Agnès Fontaine, femme de Pierre Delahaie, de Honfleur, avait, en 1630, un enfant qui, âgé de 4 ans, n'avait pas l'usage de ses membres. Elle implora la miséricorde de Notre-Dame-de-Grâce et fit vœu d'apporter son enfant à la chapelle neuf jours de suite. Le neuvième jour, il quitta les bras de sa mère avant la fin de la messe et se promena librement à la vue de tous. En 1639, le marquis de Fatouville d'Hébertot fut atteint d'une maladie que les médecins jugèrent mortelle. N'ayant pas trouvé de remède, ceux-ci l'abandonnèrent. Il fit alors vœu à Notre-Dame-de-Grâce d'entretenir indéfiniment une lampe allumée devant le saint sacrement de l'autel. Son vœu à peine formulé, il fut hors de danger. La lampe brûla jusqu'à la Révolution. Madame d'Aguesseau, héritière de la maison de Nollent, en payait les frais.

En 1641, une demoiselle des environs de Saint-Pierre-du-Chatel ayant un chancre dans la bouche qui la défigurait fut guérie en venant à la chapelle. Charles Génois surpris par une tempête épouvantable en revenant de Terre-Neuve en 1644 vit le mât de son navire emporté et celui-ci par deux fois submergé. Dès qu'il se recommanda à Notre-Dame-de-Grâce, la mer devint calme et les vents tombèrent. Arrivée à Honfleur, il donna un cierge de cire blanche, pesant six livres, et quatre écus pour l'ornement de la chapelle. En 1648, une demoiselle de Falaise, atteinte d'une maladie que les médecins refusèrent de traiter, se fit porter à la chapelle de Grâce où elle se trouva parfaitement guérie. En 1655, mademoiselle Alix, étant paralysée de ses membres, se fit porter à la chapelle pour y assister à une messe dite à son intention. Elle recouvra l'usage de ses membres et retourna chez elle sans avoir besoin d'aide. La même année, une femme de la campagne apporta à la chapelle un enfant de huit ans qui n'avait pas encore marché ni parlé. L'enfant marcha et parla avant que le prêtre eût achevé la messe. La même année, Samson Tuné, qui, revenant des îles, essuya une violente tempête en arrivant à Nantes. Les vents faisaient un tel vacarme que les matelots ne s'entendaient pas. Lorsque la mer ouvrit une brèche dans le navire, l'équipage perdit l'espoir d'être sauvé. Lui-même et tout son équipage eurent alors recours à Notre-Dame-de-Grâce. Dès le vœu prononcé, le vent tomba, la mer devint unie et le navire se referma. En reconnaissance, ils donnèrent une lampe d'argent. En 1659, Louise Le Grip, femme de Robert-le-Roi, ayant eu la jambe brisée sous une roue de moulin, ne pouvait plus que se traîner avec peine, à l'aide de deux béquilles, dans sa maison. Elle se fit porter à la chapelle, et après avoir prié avec dévotion, elle s'en retourna chez elle sans secours et sans aide. En 1660, une formidable tempête s’abattit sur la rade du Texel où se trouvait le Saint-François que commandait Jean Liebard de Honfleur. Le navire était parti d'Amsterdam pour revenir en France. La tempête qui dura toute la nuit fut si terrible qu'il fut obligé de couper son mât. Le navire ayant rompu ses amarres toucha par deux fois les hauts fonds et perdit son gouvernail. Ayant vu dix-sept navires sombrer sous ses yeux, il se recommanda avec son équipage à Notre-Dame-de-Grâce. Ils allèrent alors s'échouer sur une petite île voisine où, durant six semaines, ils réparèrent leur navire. Au cours de cette tempête, deux cent soixante-dix bâtiments coulèrent dans la rade et dix mille hommes périrent. La bourse d'Amsterdam fut fermée pendant trois semaines.

En 1662, Jacqueline Fresson, femme de Romain Rebut, officier du duc d'Orléans le frère de Louis XIV, fut saisie d'une forte fièvre qu'elle garda onze mois, malgré les soins que lui donnèrent les docteurs de Honfleur, de Rouen et de Paris. Elle fit alors appel à la miséricorde de Notre-Dame-de-Grâce, et se fit porter à la chapelle. Ses prières furent exaucées, elle obtint une guérison si prompte qu'elle s'en retourna chez elle sans fièvre. Le 8 septembre 1665, Guillaume Morin en revenant de Terre-Neuve essuya une tempête. Les vagues inclinèrent le navire si fort que le mât toucha la mer. Pour le redresser, on essaya de couper le grand mât, mais les flots étaient si gros que cela ne fut pas possible. Capitaine et matelots implorèrent alors le secours de Notre-Dame-de-Grâce. Le peu de calme qui s'en suivit permit d'abattre en deux coups de hache le mât. Le navire se redressa et put rentrer à Honfleur. Monsieur Thirel, mousquetaire de la garde royale, partant en 1669 pour l'île de Candie assiégée par les Turcs, se recommanda à Notre-Dame-de-Grâce. Dès son arrivée, il fut atteint par un éclat d'une bombe tombée à vingt pas de lui. Cet éclat le renversa, lui brisa son pistolet de ceinture, lui coupa le ceinturon de son épée et ne le meurtrit que légèrement à la cuisse. En 1671, monsieur Gravois, curé de Crémanville, abandonné par les médecins qui ne connaissaient pas sa maladie, se recommanda à Notre-Dame-de-Grâce et fut complètement guéri. Monseigneur Colbert, archevêque de Rouen, atteint de longue date d'une maladie grave, fit vœu de visiter le sanctuaire vénéré de Notre-Dame-de-Grâce lors de son arrivée à Honfleur le 15 août 1673. Ayant gravi la colline, pieds nus, il fut complètement guéri. Le capitaine Thurelle, commandant du vaisseau de guerre le Mercoeur, était à l'ancre dans la rade du Havre quand une tempête, le 6 octobre 1673, lui fit prendre toutes ses ancres et le poussa sur le Bourbon, un autre vaisseau de guerre situé à proximité. Pour se sauver, il implora le secours de Notre-Dame-de-Grâce. Il ne lui arriva finalement pas d'autre accident que la perte de ses ancres. En 1679, le capitaine Crété, en revenant de Terre-Neuve chargé de morues, fut obligé par une tempête de jeter l'ancre à trois lieues au nord du banc du Ratier. Durant la nuit, ayant perdu son ancre principale, il se trouva si près de l'écueil que le naufrage était inévitable. N'étant plus retenu que par un mauvais câble, il implora Notre-Dame-de-Grâce. Son vieux câble résista jusqu'au moment où il y eut assez d'eau pour franchir l'écueil du Ratier et il arriva sans encombre au port de Honfleur. En 1680 sur le retour du banc de Terre-Neuve, le capitaine Potel fut pris dans une tempête. Lui et son équipage se mirent sous la protection de Notre-Dame-de-Grâce. Ils s'aperçurent qu'à chaque fois qu'ils renouvelaient leurs vœux et leurs prières, le vent se calmait. Après avoir lutté pendant cinq à six cents lieues, leur navire vint couler à un demi-quart de lieue des côtes d'Angleterre, tout près d'un autre navire qui sauva tout le monde.

En 1702, Anne du Bon, de Honfleur, fut atteinte d'une maladie des yeux que son médecin ne put enrayer. Le médecin lui ayant déclaré qu'elle perdrait la vue, elle pria l'abbé Touroude de dire une messe à son intention à la chapelle. Pendant qu'il officiait, elle éprouva, dit-elle, des douleurs inouïes et extraordinaires dans les yeux, mais sa foi n'en fut pas affaiblie. Elle sortit de la chapelle parfaitement guérie. Le 10 mai 1723, l’archevêque de Marseille, monseigneur Belsunce, monta pieds nus à la chapelle pour y remercier la Vierge Marie d'avoir mis fin à l’épidémie de peste qui dévasta depuis deux ans la Provence. En 1726, Anne Guerrier, nourrice, avait en charge un nourrisson. À son grand malheur, l'enfant, à l'âge de neuf mois, tomba dans le feu et se brûla le visage. L'œil droit fut particulièrement atteint. Au vu de cette infirmité, la nourrice fit vœu d'aller à Notre-Dame-de-Grâce, pieds nus, pendant neuf jours de suite, pour obtenir la guérison de cet enfant. Dès le premier voyage, l'enfant fut mieux, et au neuvième, il fut guéri.

Lors de la Révolution, la chapelle fut vendue, en 1791, comme bien national. Elle fut rachetée, pour la somme de 3 525 livres, par monsieur Cachin, maire de Honfleur, avec d'autres notables pour la mettre à l'abri de la démolition. Malgré cela, la chapelle fut profanée en 1793 lors de la Terreur puis transformée en cabaret. La statue de la Vierge Marie tant vénérée fut alors détruite. Le 28 octobre 1802, Bonaparte, premier consul, visitant Honfleur, voulut voir la chapelle. Il y fut reçu par l'abbé Quillet, prêtre insermenté, qui la desservait de manière provisoire. Un des soldats de l'armée d'Italie, sous le commandement de Napoléon Bonaparte, se recommanda au moment d'une bataille à Notre-Dame-de-Grâce. Il fut le seul de toute sa ligne, à ne subir aucun mal. La chapelle fut rendue au culte en 1805 et desservie par l'abbé Berthelot nommé par l'évêque de Bayeux. En 1817, le cardinal Étienne Hubert de Cambacérès, archevêque de Rouen, vint incognito, à la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce, pour accomplir un vœu qu'il avait fait. Le 22 octobre de la même année, M. le duc d'Angoulême, de passage à Honfleur, visita la chapelle. En juillet 1824, la duchesse de Berry se rendit à la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce. Elle y pria quelques instants avant de se diriger vers le Mont-Joli à proximité, où de grands préparatifs avaient été faits pour la recevoir. Le 25 mars 1827, un homme d'un département voisin vint faire une offrande à la chapelle. Atteint d'une maladie qui l'avait privé de l'usage de ses membres, puis l'avait plongé dans un assoupissement continuel pendant plus de deux ans, il fut guéri après s’être recommandé à Notre-Dame-de-Grâce. Le 6 avril 1829, la duchesse d'Angoulême vint à la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce, mais n'y resta que très peu de temps. Le 31 août 1835, monseigneur Hyacinthe de Quélen, archevêque de Paris, y célébra la messe. En 1848, la reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe, avant de quitter la France pour l'exil, vint demander à Notre-Dame-de-Grâce la protection de sa famille.

En 1833, deux personnes promirent de venir à la chapelle une fois par an. L'une parce qu'elle avait retrouvé la vue, l'autre, car sa femme qui avait perdu l'usage de tous ses membres s'était vue guérit après avoir assisté à la messe, couchée sur un matelas. D'abord elle éprouva du mieux, et bientôt elle se trouva rétablie. Un enfant privé de la vue à l'âge le plus tendre pria sa mère de le porter à la chapelle, dont elle lui parlait. Et dès son arrivée, il s'écria "Vierge Sainte, obtenez à un petit aveugle, la grâce d'y voir" et fut exaucé. Le 24 août 1835, vers les neuf heures du soir, alors qu'un violent orage venait d'éclater sur la ville de Honfleur, madame Lihard, tomba dans le bassin du Contre où plusieurs personnes s'étaient déjà noyées. En l'absence de tout témoin de sa chute, et n'espérant aucun secours, elle fit un vœu à Notre-Dame-de-Grâce. Aussitôt, elle se sentit comme soutenue et élevée hors de l'eau. Elle profita du moment où sa tête refit surface pour pousser un cri qui fut entendu par son frère. Celui-ci lança alors une corde, dans la direction du cri, qui tomba directement dans la main de madame Lihard. En 1852, monseigneur Grant, évêque de Soulhwark en Angleterre, lors de son pèlerinage à Notre-Dame-de-la-Délivrande vint à la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce avant de rentrer dans son diocèse. Le 3 août 1855, monseigneur Ignace-Antoine Samhiri, patriarche d'Antioche, visita la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce et y célébra la messe. Le 2 février 1857, monseigneur Désiré-Michel Vesque, un évêque natif de Honfleur, officia à la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce. Il avait une si profonde vénération pour le sanctuaire qu'il incorpora l'image de Notre-Dame-de-Grâce dans ses armoiries. Le 10 du même mois, avant de s'embarquer pour son diocèse de l'île de la Dominique, il célébra une dernière fois la messe à la chapelle.

De nombreux marins placèrent leur destin entre les mains de Notre-Dame-de-Grâce. Pratiquement chaque année eut lieu un sauvetage miraculeux. Les nombreux ex-voto qui recouvrent l'ensemble des murs de la chapelle sont là pour témoigner de leur sauvetage au cours de tempête. Aucun marin ne quittait le port de Honfleur sans venir préalablement à la chapelle. En 1913, le pape Pie X fit un passage à la chapelle Notre-Dame-de-Grâce. En 1918 fut installé un vitrail réalisé par l'atelier Félix Gaudin à Paris selon les dessins d'André Cahard (1885-1925). Ce vitrail évoque le vœu de Richard II à l'origine de ce pèlerinage qui a lieu à la Pentecôte. Parmi les personnages illustres qui vinrent à la chapelle se trouve Samuel de Champlain, l'explorateur du Canada, Pierre Berthelot, Louis XIII ou Napoléon Bonaparte. Sainte-Thérèse de Lisieux y demanda à Notre-Dame-de-Grâce d’intercéder en sa faveur pour qu'elle puisse entrer au carmel à 13 ans. Tous y ont laissé des ex-voto. Classé Monument historique en 1938, Notre-Dame-de-Grâce protégea la ville de Honfleur durant la 2^e Guerre mondiale qui, bien que proche du Havre et qui fut presque entièrement rasé par les bombardements, ne subit aucun dommage.

Ces photographies ont été réalisées en avril 2024.

Y ACCÉDER:

La chapelle Notre-Dame-de-Grâce se trouve au sommet de la côte de Grâce à l'est de Honfleur. Elle se trouve chemin de la côte de Grâce à Equemauville. Elle est accessible à pied depuis le centre de Honfleur en empruntant la rue du Puits, la rue des Capucins, la rue L'Delarue Mardrus puis la rue Charrière de Grâce.

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Cette page a été mise en ligne le 03 juin 2024

Cette page a été mise à jour le 03 juin 2024