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Les mines de Steinbach

Les filons métallifères du petit vallon de l'Erzenbach (Silberthal) sont exploités de longue date. Depuis les années 1990, un groupe de bénévoles fait renaitre ce passé minier malgré les énormes difficultés de la tâche.

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La mine St-Nicolas

Le vallon du Silberthal a une longueur d'environ 5 km et une largeur de 1 km à son débouché sur la plaine d'Alsace. Il est parcouru par un petit ruisseau, l'Erzenbach, qui forme une belle cascade de 5,50 m de hauteur. Le vallon est creusé au sud-est du stratovolcan du Molkenrain. Il s'agit d'un volcan sous-marin dont l'éruption est datée de 350 millions d'années (Ma). Les strates déposées à l'époque connurent durant le permien (299 à 251 Ma) une érosion presque totale. Durant le jurassique (155 à 145 Ma), les Vosges sont recouvertes par la mer qui y dépose des couches de calcaires et des marnes. Le crétacé (145 à 65 Ma) verra l'émersion du massif des Vosges puis la création du fossé rhénan. Celui-ci sera comblé par l'érosion durant l'Éocène (55 à 33 Ma) qui fera totalement disparaitre les couches déposées durant le jurassique. Les glaciations du quaternaire modèleront le paysage actuel. Le volcanisme de l'ère primaire a été accompagné par des circulations hydrothermales qui ont déposé des filons métallifères (fer, barytine, plomb, zinc, cuivre, argent, etc.).

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La cascade de l'Erzenbach

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Dans le vallon du Silberthal ont été reconnus différents filons. En haut du vallon se trouvent quatre filons ferreux, dont le filon "Kessel" à une puissance (largeur) de 0,6 à 7 m sur une hauteur de 200 m. En partie inférieure du vallon se trouvent des filons sulfurés de quartz/barytine, d'ankérite/calcite/fluorine, de galène argentifère accompagnée de chalcopyrite et de pyrite et de malachite/pyromorphite. En sortie du vallon, au Bruderthal et au Schletzenbourg, se trouve un filon de plomb et de cuivre. Ces différents filons sont plus ou moins parallèles.

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L'exploitation de ces filons date probablement de l'occupation romaine. Les archives permettent de remonter à 1477 ou une concession de quatre mines à l'Amselkopf, au-dessus du vallon, a été accordée à deux Tyroliens. Un charbon de bois retrouvé dans un puits au Donnerloch a été daté de 1050 (+ ou – 30 ans) par la méthode du carbone 14. Ce qui reporte le début d'exploitation attesté de 400 ans dans le temps. Les filons argentifères ont été exploités de manière intensive entre 1560 et 1618. Durant cette période, les mines étaient rattachées à celles de Giromagny exploité par les seigneurs de Montbéliard, vassaux des Habsbourg. La guerre de Trente Ans (1618/1648) amena la destruction des installations. Le traité de Westphalie, mettant fin à cette guerre, rattacha l'Alsace à la France et les mines furent attribuées par Louis XIV au cardinal Mazarin. Les mines du Silberthal alimentèrent les hauts-fourneaux de Giromagny puis ceux de Masevaux. La production durant le XVIIe siècle est évaluée à 20000 t de minerai à 0,03 à 0,06 % d'argent. Les mines seront abandonnées vers 1705 suite à l'épuisement des filons accessibles.

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Entrée de mine au-dessus de la chapelle Ste-Thérèse

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La mine du Donnerloch

De nouveaux travaux miniers exploiteront les filons ferreux entre 1750 et 1860 avec une production de l'ordre de 400 t/an en 1819. Après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne en 1871, de nouvelles règles administratives permutèrent la reprise des mines. Les filons de galène seront à nouveau exploités entre 1875 et 1905. En 1899, la société "Gewerkschaft Brigitta" reprit les travaux sur le filon du Silberthal en fonçant (creusement) un puits (mine Antonie) dans la clairière du Silberthal. Le percement accidentel, le 5 mars 1902, d'une ancienne galerie inondée mit fin à l'exploitation. Durant la même période, la société "Gewerkschaft Munster" exploita les filons ferreux dans le haut du vallon. L'épuisement du filon mit fin à l'aventure minière de manière définitive en 1905. Actuellement, une association bénévole remet en état la mine St-Nicolas (filon du Silberthal) et l'ouvre à la visite. Trois sentiers de découverte ont été aménagés dans le vallon pour porter à la connaissance du public les vestiges de ces 950 ans d'exploitation du sous-sol et de la centaine de mines inventoriés.

La mine St-Nicolas

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Cette mine, la plus importante du vallon, exploita le filon de galène argentifère du Silberthal. Le début de son exploitation est daté de 1560. La période la plus productive est située entre 1612 et 1633. Une tonne de minerai extrait produisait de 405 à 576 kg de plomb et 315,6 g d'argent. Au début, le minerai était enrichi sur place puis il fut transporté à Giromagny pour être traité. La production diminua à partir de 1630. En 1633, les installations furent détruites par les Suédois (guerre de Trente Ans). Différents essais de reprise de l'exploitation eurent lieu entre 1661 et 1674. En 1695, l'exploitation reprit avec un effectif de 10 mineurs. Les travaux passant sous le niveau du vallon, l'installation d'un système d'exhaure (pompage) devint indispensable. Une roue hydraulique de 9 m de diamètre fut installée devant la galerie d'entrée. Elle était alimentée par l'eau du ruisseau dérivé, 500 m en amont, par un canal en planches. Cette roue entrainait par un jeu de bielles, de perches en sapin et d'un transfert d'angle les pompes. Celles-ci étaient disposées en cascade dans un puits de 100 m de profondeur. Les pompes étaient constituées d'un tronc de sapin évidé dans lequel coulissait un piston en bois rendu étanche par des joints en cuir et de la graisse. Des clapets antiretour permettaient une aspiration et un refoulement. La première pompe aspirait l'eau au fond du puits et la déversait dans un bac. La deuxième pompe aspirait l'eau dans ce bac et la déversait dans un autre et ainsi de suite jusqu'en haut du puits. Les pompes étaient entrainées par une perche verticale parallèle aux pompes et reliée par des ferrures aux tiges des pistons des pompes. La galerie d'entrée a été aménagée par des entailles dans la paroi à ¾ de hauteur pour le passage des perches. Les passages étaient protégés par des rondins en bois évitant aux perches de frotter sur la roche. Comme le débit du ruisseau est irrégulier, le pompage était impossible en été avec comme conséquence l'inondation de la mine. En 1698, une digue de 60 m de largeur fut construite en amont. Une réserve de 60000 m3 fut ainsi constituée pour alimenter le système de pompage. La construction de cette réserve coûta 2561 livres. Entre 1699 et 1702, la mine produisit 98,2 t de minerai rapportant 1005 livres à l'exploitant. En 1702, l'exploitation est abandonnée suite à l'épuisement du filon. Les mineurs du XVIIe siècle ont creusé des galeries sur 400 m de longueur et sur 150 m de hauteur.

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Grand puits d'aération

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Petit puits d'aération

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Les restes de la digue

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L'accès au grand puits

L'association qui restaure la mine a reconnu et dégagé la galerie du niveau 0 sur environ 250 m de longueur. Dans cette galerie ont été désencombrés deux puits d'aération et un puits d'exploitation. Celui-ci a été vidé sur 6 m de profondeur et est en permanence noyée. Il débouche certainement sur une galerie noyée. L'entrée de la mine se fait au travers de la galerie du XVIe siècle. Elle donne sur une galerie de recherche en travers-banc abandonnée au XVIe siècle. Sur la droite de la galerie se trouve un petit dépilage haut de 10 m et long de 25 m. La galerie principale donne sur le grand dépilage, haut de 30 m. Le deuxième puits d'aération (20 m de hauteur) donne sur ce dépliage. Le puits aux pompes (comblé par des éboulis) s'ouvre dans son prolongement. Le dégagement du deuxième puits d'aération a nécessité la manutention de 450 wagonnets (8 brouettes par wagonnet) de déblais. L'exploration de la galerie s'arrête actuellement au niveau du grand puits. Celui-ci, d'une hauteur de 40 m, a été creusé au XVIe siècle. Il était séparé par une barre rocheuse en deux compartiments. Celui de l'ouest était muni d'échelles pour le passage des mineurs. Celui de l'est était surmonté d'une plateforme avec un treuil actionné par deux hommes. Il permettait de remonter les cuveaux de minerai qui étaient évacués par la petite galerie donnant sur la halde. Les fouilles ont permis de retrouver, sur sa gauche, les fondations d'une petite maison.

Les travaux de dégagement du niveau 0 de la mine ont permis la découverte d'un dispositif original d'aération non documenté dans les anciens traités miniers. Le renouvellement de l'air ne se fait plus naturellement dans les galeries au-delà de 50 m de l'entrée. Les mineurs du XVIe et du XVIIe siècle ont donc creusé des puits d'aération reliés à un faux plafond en bois établi tout le long des galeries. La différence de température entre la galerie (8°C) et l'extérieur (-15 à + 30°C) fait fonctionner le dispositif comme la cheminée d'un poêle créant un courant d'air permanent dans la mine. En hiver, l'air chaud de la galerie sort par le puits en aspirant de l'air frais par l'entrée et en été le phénomène s'inverse.

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Le grand puits

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Les travaux d'exploitation furent repris en 1874. En 1898, la "Gewerkschaft Brigitta" entreprit l'exploitation de la concession "Antonie" qui englobait la mine St-Nicolas. Ils étaient convaincus qu'un riche filon existait en profondeur, que les mineurs du XVIe et du XVIIe siècle étaient incapables d'aller au-delà de – 50 m et que les techniques modernes permettraient de rentabiliser l'exploitation. En 1899, un puits fut foncé jusqu'à – 35 m dans la clairière du Silberthal. A côté fut construit un bâtiment abritant la machine d'extraction, la chaudière et les pompes. Un chevalet métallique coiffait le puits. En 1900, le puits atteignit – 60 m. À ce niveau deux galeries furent creusées, l'une vers le nord pour recouper le filon du Silberthalrucken et l'autre vers le sud vers le filon du Grossilberthal (mine St-Nicolas). En 1902, une galerie, creusée à - 60 m vers l'ouest, rencontra, au bout de 90 m, les travaux du XVIIe siècle. Les anciennes galeries furent dégagées, mais des infiltrations d'eau feront prendre des mesures de sécurité. Des forages de test pour détecter d'éventuelles poches d'eau furent effectués et le personnel était regroupé au puits lors des tirs de mines. Mais le 5 mars 1902 à 3h du matin se produisit le drame. Le tir de mine fut suivi d'un énorme bruit et d'un important souffle d'air. Une vague déferla dans la galerie sud. Les mineurs ont fui par les échelles du puits et aucune perte humaine ne fut à déplorer, mais la mine était inondée jusqu'au niveau – 52 m. Il faudra deux mois de pompage pour permettre à nouveau d'accéder au fond. Les niveaux inférieurs étaient ravagés. Les mineurs découvrirent à 34 m du lieu du tir de mine, le puits aux pompes du XVIIe siècle qui s'enfonce jusqu'au niveau – 100 m. À ce niveau le système de pompage du XVIIe siècle était en parfait état de conservation. Il sera d'ailleurs démonté et envoyé dans un musée par les Allemands. Les mineurs constatèrent également que le filon, situé à ce niveau, était épuisé. L'exploitation fut définitivement abandonnée le 4 septembre 1902 après avoir produit 168 t de galène.

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Les mines du Schletzenbourg

En 1981 des prospections avec trois sondages mirent en évidence une grosse excavation attribuée à une mine de plomb médiévale, le Donnerloch. À partir de 1999, l'association "Les Trolls" débute des fouilles archéologiques. L'évacuation de 17000 t de déblais met à jour une exploitation à ciel ouvert de 60 m de longueur et de 8 à 15 m de large. La partie à ciel ouvert possède d'importants prolongements en profondeur.

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La mine du Donnerloch

Parmi les déblais de nombreux boisages de puits et de galeries ont été retrouvés. Certains d'entre eux ont été datés de 1250 et un charbon de bois, retrouvé au fond d'un puits, a fourni une date de 1050 (+ ou – 30 ans) par la méthode du carbone 14. Ces datations font que les travaux miniers sont bien plus anciens que ce que les archives laissaient croire. Les archives les plus anciennes mentionnent que les mines de Steinbach remontent à 1477. De la même époque date la galerie boisée de 120 m de longueur mis en évidence par les fouilles. Cette galerie fut creusée en 1478/1479 à travers les déblais remplissant l'excavation médiévale. D'après les archives, cette exploitation a constaté l'épuisement du filon. Un rapport de 1523 mentionne l'abandon du site.

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La présence sur le site de poutre en chêne ouvragée avec notamment des traces de fixation par cheville a fait soupçonner aux archéologues la présence d'une machinerie de pompage. Une partie importante de la mine étant située sous le niveau du ruisseau, un dispositif de pompage était justifié. Ce qui serait une découverte importante, car pour l'instant aucun pompage n'est connu en Europe avant le XVIe siècle.

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Au-dessus du Donnerloch, les Trolls ont mis en évidence une grande halde dénommée les "Sables Rouges" d'après la couleur des déblais. La mine associée à cette halde n'a, à ce jour, pas été découverte. La petite galerie de 47 m de longueur mis à jour au-dessus de la halde (rebouché actuellement) étant bien trop modeste pour le volume de déblais des "Sables Rouges".

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Les sables rouges

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L'arête rocheuse, située à côté des "Sables Rouges", porte de nombreuses traces de travaux miniers. Au bas, la petite cavité est une tentative d'exploitation infructueuse. Sur le haut est visible une saignée faite à la pointerolle (burin fixé sur un manche en bois). Elle a été réalisée pour rechercher le filon exploité au Donnerloch. Enfin au sommet de l'arête se trouve l'amorce d'un puits au jour.

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l'arrête rocheuse des sables rouges

Au nord-ouest du Donnerloch se trouve une galerie de recherche creusée pour trouver les minéralisations du gisement affleurant plus bas. Il s'agit d'une galerie presque rectiligne de 42 m de longueur creusée au Moyen-âge selon la technique du "Sitzort". À mi-longueur a été reconnu un puits d'aération (actuellement comblé). La technique du "Sitzort" consistait à creuser la galerie en deux temps. Un premier mineur creuse une galerie d'environ 1 m de hauteur. Il est assis sur un bâton coincé en travers de la galerie et utilise une pointerolle et un marteau. Il est éclairé par une lampe à suif. Son front de taille avance de 5 à 6 cm par jour. Quelques mètres derrière lui, un deuxième mineur surcreuse la sole (le plancher de la galerie) à l'aide de coins et d'une masse. Il donne à la galerie sa hauteur définitive, entre 1,80 et 2 m, en veillant à donner une pente à la galerie pour évacuer l'eau de ruissellement. Un troisième mineur assure l'évacuation des déblais à l'aide d'une auge. Le fond de cette galerie est une vision directe du Moyen-âge. Elle est telle qu'elle fut laissée le jour de son abandon, il y a six siècles.

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L'entrée de la galerie nord

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La "fenêtre" de la galerie nord

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La galerie nord

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Le fond de la galerie avec les deux niveaux

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Vue de l'entrée depuis la galerie

Les mines de l'Erzenbach

L'exploitation des filons de minerai de fer dans le haut du vallon de Steinbach débuta au XVIIIe siècle. Le minerai alimenta les hauts-fourneaux de Masevaux et de Bitschwiller-les-Thann.

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Mine de l'Erzenbach

En 1789, une seule mine était référencée. Deux mineurs y travaillaient. Au début du XIXe siècle, quatre mines étaient en exploitation. La mine "Kessel" exploitait un filon de 0,60 à 7 m d'épaisseur et qui traverse toute la montagne. Elle produisit 400 t/an jusqu'en 1819. La mine "Herrenstube" exploitait deux filons parallèles par un dépilage au jour (à ciel ouvert). Les mines "Kettenthal" et "Glaserberg" exploitaient des filons de petite taille. En 1834, toutes ces mines furent abandonnées, car les filons étaient épuisés.

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Le dépilage au jour

En 1875, August Munster se vit octroyer une concession dénommée "Nassau" qui reprit l'ensemble des anciennes mines. En 1892 fut rouvert le niveau supérieur du filon "Herrenstube". En 1895, une nouvelle galerie fut creusée au niveau moyen du filon. Elle faisait 80 m de longueur et une descenderie relia le niveau supérieur à cette galerie. Six cents tonnes de minerai y seront extraites jusqu'en 1898.

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Entrée du Kaiserstolle

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Le niveau supérieur

En 1900 fut créée la "Gewerkschaft Munster" qui reprit l'exploitation. Une nouvelle galerie fut créée au fond du vallon et prit le nom de "Kaiserstolle". Il s'agit d'une galerie en travers-banc de 221 m de longueur. Sur les 113 m du début, elle a une hauteur de 2,80 m et une largeur de 3 m. Au-delà, la hauteur diminue à 2 m et la largeur n'est plus que de 1 m. En 1902, la galerie recoupa le filon principal. Une galerie de 110 m de long fut creusée en suivant le filon. Cette galerie est reliée par un puits vertical à la galerie du niveau moyen. La minéralisation fut cependant moins importante que prévu et l'exploitation fut abandonnée en 1904 après une production de seulement 540 t.

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La chapelle Ste Thérèse

Cette petite chapelle sur les hauteurs du vallon a été construite après la 2e Guerre mondiale par quatre jeunes de Steinbach. Ils l'ont construite en souvenir de leurs vingt-deux camarades incorporés de force par l'armée allemande et non revenue du front. Eux étaient trop jeunes pour l'incorporation. Entre 1942 et 1945, 130000 alsaciens et mosellans furent incorporés de force dans l'armée allemande. La plupart furent envoyés sur le front russe. Ceux qui refusèrent l'incorporation furent fusillés et les familles des déserteurs furent déportées dans les camps de travail ou de concentration nazie. Quarante mille d'entre eux furent tués ou portés disparus.

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La chapelle Ste Thérèse

La chapelle fut construite à l'aide de rondins en cachette durant un an à un emplacement où ils aimaient se reposer durant leurs balades en forêt et qu'ils défrichèrent préalablement. La chapelle fut bénie en 1949 par le curé Zimmerlé et dédiée à Ste Thérèse de l'enfant Jésus. Le curé y plaça ensuite la statue de Ste Thérèse de Lisieux. L'existence de la chapelle sera officialisée le 9 janvier 1950 par un arrêté du préfet du Haut-Rhin.

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Ces photographies ont été réalisées en mars et avril 2013.

 

Y ACCÉDER:

De Cernay, allez à Steinbach et traversez le village. Suivez le chemin forestier jusqu'au parking sur la droite. Prenez à pied le chemin le long du ruisseau en direction du village pour vous rendre au Donnerloch.

Revenez au parking et remontez le long du ruisseau vers la clairière du Silberthal d'où partent les sentiers balisés.

 



Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont données sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accés au lieu se fait sous votre seule responsabilité.

Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Cette page a été mise en ligne le 25 juin 2013

Cette page a été mise à jour le 23 février 2015