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Mégalithes en Talmondais

La région autour du village d'Avrillé a conservé quelques-uns de ces nombreux menhirs et dolmens qui parsemaient il y a 5000 ans le paysage. La plupart d'entre eux ont été détruits par les carriers à partir du XVIIIe siècle. Leurs morceaux se trouvent incorporés dans les murs des maisons ou les clôtures des jardins. Beaucoup ont servi à la construction de la grande digue protégeant le front de mer des Sables-d'Olonne.

Tumulus du Tré du Pey de Fontaine

Il ne subsiste que quelques dalles de ce grand monument dont le cairn a été fouillé et restauré entre 1987 et 1992 par Roger Joussaume. Après plus de 4000 ans d'oubli et quelques fouilles plus ou moins fantaisistes à différente époque, le site est redécouvert en 1840 par l'abbé Baudry. Le couloir du dolmen s'est effondré après ces fouilles. En 1933, une nouvelle fouille est entreprise. Elle livre quelques tessons de poterie, des cendres et quelques os humains.

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Le tumulus

Le site servira de carrière par la suite, notamment lors de la construction des bunkers de la station radar du mur de l'Atlantique par les troupes allemandes en 1944. Ceux-ci araseront presque totalement le site. La fouille, entreprise à la fin des années 1980, a livrée des pointes de flèches, des haches polies, de la poterie décorée, des bijoux d'origine gauloise et des pièces de monnaie romaines. La construction initiale date du néolithique moyen. Les vestiges retrouvés dans les décombres des fouilles anciennes permettent d'affirmer que le monument a été utilisé durant le néolithique récent et final. Il a également été réutilisé (ou visité) durant la période gallo-romaine et même au Moyen-âge.

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Le gradins reconstitués

Après la fouille effectuée par l'abbé Baudry, le monument était considéré comme un dolmen à couloir (long de 20 m), ouvert vers l'est, enfermé dans un cairn en forme de poire long de 34 m et large de 20 m. Ce même abbé nous signale que la légende y situe un important trésor. Ce qui a provoqué de nombreuses recherches sauvages jusqu'à un accident qui provoqua la mort d'un ouvrier. Aussitôt attribué aux Fradets des êtres mystérieux qui habiteraient au fond du cairn. Ceux-ci se seraient vengés des outrages infligés au monument.

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Les fouilles réalisées par Roger Joussaume et son équipe ont donné une tout autre vision du monument. Celui-ci a été réalisé en trois phases. La première phase a vu la construction d'un cairn long de 18 m (face nord-ouest/sud-est) et large d'environ 16 m. Celui-ci était disposé dans l'angle sud-est du monument final. Ce cairn, peut-être à deux étages, abritait un dolmen à couloir. La largeur du cairn laisse supposer la présence d'un deuxième dolmen à couloir parallèle au premier comme cela est le cas dans tous les monuments similaires de la région. Durant la deuxième phase, le cairn fut agrandi sur les côtés nord-ouest et sud-ouest pour former un cairn presque carré de 25,50 m sur 26,50 m. Les côtés nord-est et sud-est du premier cairn sont intégrés dans les façades du deuxième cairn. Les quatre côtés du cairn sont de forme arrondie. Le premier cairn a été construit avec des pierres calcaires blanches ramassées dans la plaine. Le deuxième cairn est constitué de blocs calcaires durs provenant de l'affleurement rocheux sur lequel est édifié le monument. La carrière d'où proviennent les blocs est probablement occupée par l'un des bunkers du site.

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Les rares pierres du dolmen

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Le deuxième cairn abrite un grand dolmen à couloir. Si l'on croit les plans de L. Ballereau travaillant avec l'abbé Baudry, la chambre devait être circulaire et avoir eu un diamètre de 4 à 5 m. La chambre était délimitée par des dalles dressées (en provenance de 2 ou 3 km de distance) et probablement surmontée par une voute en encorbellement. L'abbé Baudry parle d'une dalle de couverture, mais aucune preuve n'en a été fournie. Le couloir avait une longueur de 13,50 m. Il s'ouvrait sur la façade sud-est d'après les vestiges d'une tranchée d'implantation des orthostates retrouvée. Le pourtour du deuxième cairn est marqué au niveau du sol par une rangée de pierres blanches différentes des autres montrant que le plan du monument fut tracé au sol. Dans une troisième phase peut-être concomitante avec la deuxième, le cairn a été entouré par une ceinture de gros blocs destinés à contenir la poussée de la masse des pierres du cairn. Cette ceinture avait une largeur de 5,50 à 4 m. Sa hauteur assez faible à l'extérieur montait en pente pour s'adosser au parement de la façade du cairn. Sur une partie du côté sud, cette ceinture a été doublée sur une largeur de 1,50 m pour compenser la pente du terrain. La ceinture formait probablement au niveau des entrées des dolmens des entonnoirs. A moins qu'elle les occultaient, scellant ainsi le monument. À la fin, le monument présentait une forme quadrangulaire d'une longueur de 33 à 34 m dans le sens est-ouest et de 35 à 36 m dans le sens nord-sud. La façade avec les entrées des dolmens était orientée au sud-est. La hauteur du cairn n'est pas connue. Un des murs de parement a cependant été reconstitué sur une hauteur minimale de 1,50 m.

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L'emplacement du couloir du dolmen

Une étude comparative des mégalithes de la région a montré que le cairn du Tré de Pey de Fontaine situé à 33 m d'altitude domine tous les autres monuments. Cette situation est partagée par nombre de grands cairns sur la façade atlantique. Il est donc possible d'affirmer que le site présentait à l'époque une importance particulière pour ces constructeurs. Les vestiges, qui nous sont parvenus, n'en laissent malheureusement plus rien voir.

Le dolmen de la Cour du Breuil

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Ce dolmen également dénommé " Pierre levée " se compose d'une grande dalle de couverture reposant sur trois orthostates (pilier). Deux autres sont affaissées et les trois derniers sont couchés. La dalle de couverture a une longueur de 3,80 m et une largeur de 2,90 m. Son poids est estimé à onze tonnes. Elle comporte une trentaine de cupules qui furent étudiées en 1916 par M. Baudouin.  La hauteur de la chambre est d'environ 1,50 m. Sa construction a été datée d'environ 3500 av. J.-C.. Malgré son classement comme Monument historique en 1889, les restes de son tumulus furent détruit lors du remembrement de 1970.

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Pillé par des chercheurs de trésor avant 1861, le dolmen fut fouillé par l'abbé F. Baudry puis en 1905 par le docteur Marcel Baudouin et Georges Lacouloumère. Le terme Breuil dérive du latin brolium qui signifie " forêt ancienne ". Le site aurait également été un lieu de rassemblement de nuits de sorciers.

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Plan sans échelle

Le dolmen des Pierres Folles du Plessis

Ce dolmen est un des lieux de séjours des Fées et des Fradets de la région. Est-ce eux qui ont reconstruit leur demeure ? D'après les archéologues, celle-ci a été réalisée au début du XXe siècle de manière assez fantaisiste sous la forme d'une allée couverte.

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Les orthostates sont en calcaires, en granit et en grès et la dalle de couverture est en grès. Elle a 5 m de longueur, 3 m de largeur et son épaisseur est d'environ 50 cm.

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Les menhirs du Plessis

À l'origine, cet ensemble était constitué de trois menhirs formant un triangle équilatéral de 100 m de côté. Il en subsiste deux. Le premier a une hauteur de 7,50 m, une largeur de 2 m et une épaisseur de 1,20 m. Ce menhir est tombé en 1977 et a été depuis, pour notre plus grand bonheur, redressé.

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Le grand menhir du Plessis

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Le deuxième, bien que plus petit, est tout aussi massif. Sa hauteur est de 3,60 m, sa largeur de 2 m et son épaisseur de 1,50 m. Ces deux menhirs forment le côté nord-sud du triangle.

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Le deuxième menhir du Plessis

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Un autre bloc, le menhir du Grand Plessis est couché dans le champ à l'est du hameau. Ce menhir a une longueur de 5,60 m, une largeur de 3 m et une épaisseur de 1,80 m. Des fouilles effectuées à ces pieds ont permis la découverte d'un racloir en quartzite, de tessons de poterie et d'un fragment de meule.

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Le troisième menhir du Plessis

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Les dolmens de Savatole

Nous avons, à cet endroit, un ensemble de trois dolmens. Le premier, situé en plein champ, est nommé le Terrier de Savatole. Il possède une grande chambre rectangulaire délimitée par neuf orthostates. Le côté ouest de cette chambre est recouvert par une dalle. À cet endroit, le sol de la chambre est également dallé par une grande dalle. Le monument à une longueur d'environ 5 m et une largeur d'environ 3,50 m. La hauteur de la chambre est d'environ 1,20 m. Son entrée serait disposée au nord-est. Le dolmen a été fouillé puis restauré en 1903 par Marcel Baudouin et Georges Lacouloumère. À cette occasion, des ossements humains y ont été recueillis. La restauration aurait également transformé la disposition originale des différentes dalles.

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Plan sans échelle

Le deuxième dolmen possède une chambre de forme circulaire. La dalle de couverture de forme quadrangulaire de 3,40 m de côté est soutenue par quatre orthostates. La dalle formant le sol de la chambre est également un des piliers qui s'est effondré suite à une fouille ancienne. Sa forme est très singulière avec son bord relevé qui témoigne d'un travail de taille. La chambre a un diamètre d'environ 2,20 m. La hauteur de la chambre est de 1,40 m. Son entrée serait disposée au nord-est. Des éclats de silex et une lame en silex y auraient été trouvés.

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Plan sans échelle

Le troisième dolmen est un monument d'environ 3,50 m de longueur et de 3 m de largeur. Il est constitué de huit orthostates soutenant une unique dalle. La hauteur de la chambre est de 1,40 m. Les fouilles effectuées au début du XXe siècle ont livré de la céramique datée du néolithique et des tessons de poterie campaniforme datée de 3000 av. J.-C.. Ces dolmens ont servi de bergerie voire même d'habitat jusqu'à une période récente (avant la 2e Guerre mondiale).

Les dolmens ont été fouillés et restaurés au début du XXe siècle par le docteur Marcel Baudouin et Georges Lacouloumère. Deux d'entre eux ont été reconstruits en 1939 par le Syndicat d'initiative de la région dirigé par S. Guiet avec l'assentiment du maire du Bernard de l'époque. Il s'agissait d'en faire de " vrai dolmen " comme décrit dans les livres. Une fête des menhirs fut organisée à cette occasion par le comité des fêtes de la commune.

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Plan sans échelle

Le dolmen de la Frébouchère

Le dolmen est certainement le plus grand de la Vendée. Également dénommée " Pierre couverte ", c'est un dolmen de type angevin. Ces dolmens sont caractérisés par une grande chambre dont l'entrée est constituée d'un portique d'une hauteur inférieur à celle de la chambre.

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La chambre rectangulaire, d'une longueur de 7,20 m et d'une largeur de 3,50 m, est recouverte d'une immense dalle en granite de 8,30 m de longueur et de 5,50 m de largeur. Epaisse de 65 cm, son poids est estimé à 80 tonnes. Elle est soutenue par huit orthostates. Un neuvième est couché. De manière inhabituelle, un autre pilier est disposé sur le côté avant droit à l'intérieur de la chambre. La hauteur de la chambre est de 1,50 m, à l'entrée, et de 2,30 m au niveau du chevet. La dalle de chevet présente également des dimensions exceptionnelles. Du portique d'entrée subsistent les deux piliers d'une longueur de 1,10 m. L'ensemble était enseveli sous un cairn.

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L'entrée

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La chambre

Le dolmen a fait l'objet de fouilles anciennes dont le résultat n'est pas connu. Il a été restauré en 1887. La dalle de couverture aurait été brisée en deux parties par la foudre en 1833, mais plus vraisemblablement par les explosifs de chercheurs de trésor.

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La dalle de chevet

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D'après les anciens, le dolmen aurait été construit et habité par les Fradets. Ceux-ci, fatigués par les danses et les festivités que les hommes venaient y pratiquer, auraient jeté un sort aux animaux de la ferme voisine. Ceux-ci moururent un à un. Pour mettre un terme au sort, le propriétaire aurait quitté les lieux sur les conseils d'un sorcier en 1833. Le sorcier ne serait-il pas à l'origine du sort afin de fouiller le dolmen en toute tranquillité ? La date coïncide avec la date où la dalle de couverture aurait été brisée.

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Plan sans échelle

Nous savons que plusieurs menhirs entouraient le dolmen de la Frébouchère. Il en subsiste trois actuellement. L'un d'entre eux est visible dans le champ à droite de la route d'accès.

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La fontaine de St-Gré

Un bassin reçoit l'eau qui suinte à travers le rocher face au soleil levant. Ce phénomène peu courant a été remarqué par nos ancêtres qui ont sacralisé l'endroit, peut-être dès l'âge du bronze ancien. À l'époque, le bassin aurait été entouré par six menhirs disposés en étoile. Ceux-ci ont depuis disparu. Deux menhirs sont toujours présents dans le jardin voisin, mais je ne sais s'ils font partie de ceux entourant à l'origine la fontaine.

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La fontaine de St-Gré

La fontaine fut utilisée au début de l'ère chrétienne comme baptistère. Elle fut consacrée à St-Pierre lorsqu'il devient le saint patron de la paroisse d'Avrillé. Le nom de Gré signifiant Pierre dans le patois local. La fontaine resta jusqu'au début du XXe siècle un lieu de pèlerinage renommé. Les pèlerins s'y rendaient durant la nuit du 29 juin (la saint-Pierre) pour remplir avec une petite cuillère des bouteilles ou y boire l'eau afin d'obtenir la guérison de certaines maladies. Le dicton populaire dit que " si tu bois de l'eau de St-Gré dans la nuit d'avant la St-Pierre, tu te retrouveras plus droit que le menhir de la Boilière ".

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Le bassin de la fontaine

La trace d'un pied humain, le pied de Marie, serait visible au-dessus de la cuvette. Lors de notre visite, nous avons cherché partout sans trouver ce fameux pied. Nous ne sommes peut-être pas dignes de le voir !

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Un des menhirs à proximité de la fontaine

Le menhir de la Boilière

Ce menhir ne peut être observé, en été, que de loin. Le champ où il se trouve étant clôturé avec du fil de fer barbelé et des haies de ronce. Ce menhir s'est effondré durant l'hiver 1962. Il fut redressé en 1986 par le groupement vendéen de sauvegarde du patrimoine archéologique. Ce menhir d'un poids de 25 tonnes, a une hauteur de 4,30m (dont 40 cm sont enterré).

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L'alignement de la Petite Pierre

Cet alignement orienté nord-sud est constitué d'un grand menhir entouré par deux petits. Des fouilles, effectuées en 1991 et 1992, ont permis de retrouver les emplacements originaux des menhirs et donc de reconstituer l'alignement avec les deux petits menhirs qui étaient couchés. L'un a d'ailleurs été retrouvé lors des fouilles.

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Le grand menhir a une hauteur, hors sol, de 5,35 m. Son poids est estimé à 42 tonnes. Les deux autres ont une hauteur de 3,15 m. Le poids de celui au nord est estimé à douze tonnes et celui du sud à quinze tonnes, car sa base est plus massive. Les trois menhirs présentent une face plane, orientée à l'est, et une face bombée à l'opposé correspondant à la configuration des affleurements rocheux de la région. La chute des deux petits menhirs semble, d'après les conclusions des fouilles, être due à un phénomène naturel d'érosion. Le calage relativement faible du côté ouest n'a pas été en mesure de s'opposer à la force de gravité. L'ensemble est situé dans l'emprise du parc du château de la Guignardière qui est clôturée. Le site est cependant visible depuis la route longeant le parc. Dans le parc se trouve également l'alignement du Bois du Fourgon. Celui-ci est constitué d'un groupe de cinq menhirs dont les plus grands ont une hauteur de 6,40 m. Leur accès est soumis au paiement du droit d'entrée au parc d'attractions du château de la Guignardière.

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Les menhirs de la Rainière

Deux gros menhirs nous attendent patiemment dans le champ à côté de la ferme de la Rainière. Le plus grand à une hauteur de 4,20 m et une largeur de 2,50 m. L'autre a une hauteur de 2,70 m.

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Le menhir de Beaulieu

Dans un lieu reconnu pour avoir été un lieu de rendez-vous des " Garaches " et des loups garou se dresse fièrement un grand menhir d'une hauteur de 4,30 m. Il a une largeur de 3 m et une épaisseur de 1,50 m.

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Le menhir de la Garnerie

Il s'agit d'un des plus imposants menhirs de la région. Il a une hauteur de 5 m, une largeur de 2,80 m et une épaisseur de 2 m. Son volume est estimé à 36 m3 et son poids à 100 tonnes.

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La tradition veut que ce menhir exauce les vœux. Pour cela, il faut lancer sur le dessus du menhir une petite pierre. Si elle y atterrit et y reste alors le vœu est exaucé.

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Le menhir du Camp de César

C'est le plus haut menhir de Vendée et mérite de ce fait son appellation de " Roi des Menhirs ". Il a une hauteur de 8,70 m dont 1,70 m sont enfoncés dans le sol. Il est en granit bleu et son poids est estimé à 85 tonnes. Sa circonférence est de 7,30 m. Les fouilles effectuées en 1925 ne découvrirent que les pierres de calage.

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Ce menhir est l'unique rescapée d'un alignement de trois qui ont disparu entre 1840 et 1860. Il fut sauvé par Samuel Guiet qui le fit classer Monument historique en même temps que dix autres. Le nom de Camp de César lui vint des travaux d'un érudit local qui en 1780 affirma qu'il fut érigé par les Romains pour servir d'amer à la flotte de César lors de la conquête de la Gaule.

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La légende affirme que si l'on parvient à placer, en la lançant, une pièce de monnaie au sommet du menhir cela porterait chance. Le menhir aurait aussi été une " Minche " (but) pour le jeu de palet de Gargantua. La deuxième minche étant le menhir de la Boilière.

Le dolmen de la Sulette

Ce dolmen a bénéficié d'une fouille complète entre 1989 et 1991 et a été totalement restauré en 1992. Il apparaît actuellement enfoui sous un tumulus, car les fouilles n'ont relevé aucune trace d'un cairn en pierre. La présence d'un tumulus en terre est donc des plus vraisemblable.

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Il s'agit d'un dolmen de type angevin (dolmen de la Frébouchère en réduction). Il possède une chambre carrée délimitée par quatre orthostates complétés par des murs en pierre sèche. La chambre fait environ 1,80 m de côté. Sa hauteur est 1,30 m. Elle est couverte par une grande dalle dépassant largement des piliers. Le sol de la chambre est constitué d'une unique dalle. Les fouilles ont montré que celle-ci repose sur trois blocs en grès. Cette dalle forme une marche par rapport au sol du couloir. Le couloir d'entrée s'ouvre à l'est. Il est formé d'un portique surbaissé (hauteur 1,20 m) et dont le sol est situé 20 cm plus bas que celui de la chambre. Le portique est composé de deux piliers complétés par des murs en pierre sèche, le tout recouvert d'une dalle.

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Le couloir d'accès à la chambre

Les fouilles ont relevé que le dolmen de la Sulette a été érigé au cours du néolithique moyen et qu'il fut utilisé jusqu'au campaniforme à la fin du IIIe millénaire.

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La chambre du dolmen de la Sulette

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Plan sans échelle

Le dolmen du Grand Bouillac

Le palet de Gargantua a été fouillé et restauré en 1901 et en 1905 par Marcel Baudouin et Georges Lacouloumère. Ces fouilles ont dégagé des ossements humains correspondant à trois personnes, des éclats de silex, deux pointes de flèches tranchantes, un poinçon en os, des galets utilisés, un fragment de schiste étranger à la région et un tesson de poterie prouvant la réutilisation du dolmen en 2400 av. J.-C..

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Le dolmen se présente actuellement sous la forme d'un dolmen à couloir. La dalle de couverture de la chambre, dont le poids est estimé à 20 tonnes, est soutenue par trois orthostates. Deux autres sont debout et trois dalles sont couchées au niveau de cette chambre. Au niveau du couloir, quatre orthostates sont debout et deux dalles gisent au sol entre ceux-ci. Tous les blocs sont en grès sauf les deux orthostates à l'entrée du couloir qui sont en calcaire. Le monument a une longueur d'environ 6 m pour une largeur d'environ 4 m. Le couloir fait environ 2,20 m de longueur.

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La légende nous conte que les blocs sont tombés à cet endroit, lorsque Gargantua joua aux quilles un pied posé au Jard et l'autre au Bernard. La minche se trouvait à Longeville (peut-être le menhir de la Pierre qui Vire). Un jeu de boules en or serait également caché à cet endroit. Mais celui-ci fut recherché en vain durant neuf jours au début du XXe siècle. En 1905, plusieurs menhirs entouraient encore le dolmen. Ils ont cependant tous disparu.

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Plan sans échelle

Le menhir de la Pierre qui Vire

Les menhirs ont toutes sortes de formes, beaucoup sont faits de blocs fuselés, mais certains ont des formes biscornues et parfois très peu harmonieuses. Celui de la Pierre qui Vire en fait partie. Il s'agit certainement du moins beau des menhirs de la région. Sa hauteur est de 3,80 m, sa largeur est de 2 m et son épaisseur de 1 m. C'est le seul menhir en grès qui soit encore debout dans la région.

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D'après la légende, il tournerait sur lui-même à minuit.

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Le menhir de la Pierre Couchée

Cette belle pierre est couchée au bord du chemin. Elle a une longueur de 4,65 m pour une largeur de 1,80 m. Son épaisseur est de 0,73 m. Redressé, ce menhir serait parmi les grands de la Vendée.

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Le menhir de la Pierre Levée

Coincé contre la haie bordant le chemin, ce menhir d'une hauteur de 5 m joue à cache-cache avec le chercheur. Sa largeur est de 2,50 m et son épaisseur est de 1 m. Comme la plupart des menhirs, son grand côté est orienté au nord-sud.

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Le menhir des Petites Jaunières

Ce menhir d'une hauteur de 3 m, n'est visible qu'en hiver. En été, il est perdu dans le champ de maïs dont juste le sommet dépasse. Il faut donc parcourir les plants de maïs pour y accéder.

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Ces photographies ont été réalisées en juillet 2012.

D'autres informations et théories sur les mégalithes sont consultable sur la page "Les mégalithes".

Sources consultées pour cet article :

Consulter la page "Bibliographie" de ce site
Site internet Wikipédia
Le tumulus du Pey de Fontaine au Bernard par Joussaume Roger. In: Gallia préhistoire. Tome 41, 1999. pp. 167-193.
Benéteau Gérard. L'alignement de menhirs de « La Pierre » à Avrillé (Vendée). In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1993, tome 90, N. 2. pp. 151-158.
Baudouin Marcel, Lacouloumère Georges. Les mégalithes de Savatole au Bernard (Vendée). In: Bulletin de la Société préhistorique de France. 1906, tome 3, N. 8. pp. 353-360.

Y ACCÉDER:

Le tumulus du Tré du Pey de Fontaine

De La Tranche-sur-Mer, prendre la D747 vers Moutiers-les-Mauxfaits. À Angles, au 2e rond-point, prendre à gauche. Prendre la route juste avant le cimetière à droite. Au carrefour, aller tout droit puis prendre à droite vers Fontaine. Prendre la direction du Breuil puis tout de suite à gauche et suivre la route (panneau indicateur).

Coordonnées GPS
46 N 25' 29"
01 W 25' 55"

Le dolmen de la Cour du Breuil

Revenir à Fontaine et aller au Breuil. Prendre la direction de Le Bernard. Le dolmen est sur la droite de la route.

Coordonnées GPS
46 N 25' 59"
01 W 27' 12"

Le dolmen des Pierres Folles

Faire demi-tour vers le Breuil et prendre à gauche vers le Moulin du Breuil. Poursuivre tout droit sur cette route. Le dolmen est sur le côté droit.

Coordonnées GPS
46 N 27 03"
01 W 26' 25"

Les menhirs du Plessis

Poursuivre sur la route et prendre la 2e route sur la gauche. Le menhir du Grand Plessis est couché à gauche dans le champ avant la 1re maison. Poursuivre tout droit puis prendre à droite. Les autres menhirs sont au bout du 1er chemin à gauche.

Coordonnées GPS du menhir 1
46 N 27' 25"
01 W 26' 44"
Coordonnées GPS du menhir 3
46 N 27' 21"
01 W 26' 27"

Les dolmens de Savatole

Faites demi-tour vers le hameau du Plessis. Poursuivre sur cette route qui débouche sur la D91. Prendre à gauche puis prendre la 1re à droite.

Coordonnées GPS
46 N 26' 37"
01 W 27' 57"

Le dolmen de la Frébouchère

Poursuivre sur cette route et prendre à droite. Le dolmen est sur la gauche. Poursuivre ensuite sur cette route. Un des menhirs est visible à droite dans le champ.

Coordonnées GPS
46 N 26' 54"
01 W 28' 08"

La fontaine St-Gré

Poursuivre sur cette route puis prendre le 1er chemin à gauche. Prendre à gauche puis à droite. Au débouché, sur la D105 prendre à droite. À la fourche, prendre à droite (panneau indicateur) puis prendre le 1er chemin à gauche.

Le menhir de la Bollière

À la Fontaine, faire demi-tour et prendre à gauche. Le chemin débouche sur la D949 où il faut prendre à gauche. À la ferme Bellevue (1re à gauche), suivre le chemin entre les bâtiments jusqu'au croisement. Le menhir est sur la droite.

L'alignement de la Petite Pierre

Revenir sur la D949 et prendre à gauche et entrer dans Avrillé. Suivre le sens unique vers Les Sables-d'Olonne. Au débouché sur la voie principale, prendre tout droit. La route longe le bois. Prendre à droite vers le Moulin de la Guignadière. L'alignement est au bord de la route sur la droite.

Les menhirs de la Rainière

Poursuivre sur cette route en prenant sur la droite. Au débouché sur la D949, prendre à gauche puis prendre le 1er chemin à gauche et aller jusqu'à la ferme. Les menhirs sont dans le pré à l'ouest de la ferme.

Le menhir de Beaulieu

Revenir sur la D949 et prendre à droite vers Avrillé. Après le virage, prendre le chemin à gauche. Le menhir est sur la gauche du chemin.

Le menhir de la Garnerie

Revenir sur la D949 et aller à Avrillé. Prendre la D19 vers Moutiers-les-Mauxfaits. Prendre ensuite le 2e chemin à gauche. Au croisement, prendre à gauche et aller jusqu'au bois. Le menhir est sur la gauche dans le pré.

Coordonnées GPS
46 N 28' 48"
01 W 29' 29"

Le menhir du Camp de César

Revenir à Avrillé. Reprendre le sens unique et au débouché sur la voie principale, prendre à gauche vers l'église puis prendre à droite la D19 vers St-Hilaire-la-Forêt. Le menhir est à droite avant le parking dans le jardin public de la mairie.

Le dolmen de la Sulette

Poursuivre vers St-Hilaire-la-Forêt. Prendre le 3e chemin sur la gauche (panneau indicateur).

Coordonnées GPS
46 N 27' 19"
01 W 30' 43"

Le dolmen du Grand Bouillac

Revenir sur la route et poursuivre vers St-Hilaire-la-Forêt puis vers St-Vincent-sur-Jard. Après la fourche vers St-Vincent-sur-Jard, prendre le 3e chemin à gauche (avant la Tigerie) puis à droite. Le dolmen est sur la droite du chemin.

Coordonnées GPS
46 N 25' 33"
01 W 32' 26"

Le menhir de la Pierre qui Vire

Poursuivre vers St-Vincent-sur-Jard, puis prendre la D21 vers Longeville-sur-Mer. Après la Raisinière, prendre le chemin à droite (centre culturel) puis à droite. Le menhir est sur la droite.

Coordonnées GPS
46 N 25' 11"
01 W 30' 25"

Le menhir de la Pierre Couchée

Poursuivre vers Longeville-sur-Mer, puis vers Angles et St-Benoist-sur-Mer puis vers Curzon. À la sortie de St-Benoist-sur-Mer, prendre à gauche vers St-Cyr-en-Talmondais. Le menhir est sur la droite du chemin.

Coordonnées GPS
46 N 26' 04"
01 W 20' 40"

Le menhir de la Pierre Levée

Poursuivre vers St-Cyr-en-Talmondais, puis prendre la D949 vers Avrillé. Prendre la 1re route à droite vers St-Sornin puis le 1er chemin à droite.

Coordonnées GPS
46 N 27' 46"
01 W 22' 25"

Le menhir des Pierres Jaunières

Revenir sur la D949 et prendre vers Avrillé. Prendre à droite vers le Givre. Le menhir est à gauche à 50 m de l'embranchement.

 



Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont données sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accés au lieu se fait sous votre seule responsabilité.

Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Cette page a été mise en ligne le 14 octobre 2012

Cette page a été mise à jour le 6 avril 2019