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Sank Stephan Münster

La collégiale (Münster) de Breisach (Vieux-Brisach), quasiment détruite à la fin de la 2Guerre mondiale, abrite plusieurs chefs-d’œuvre artistiques dont la plus grande fresque murale du Moyen-âge au nord des Alpes. Il s'agit du "Jugement dernier" de Martin Schongauer dont les œuvres les plus célèbres sont le "retable d'Issenheim" (Musée des Underlinden à Colmar) et "la Vierge au buisson de roses" (église des Dominicains à Colmar).

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La ville de Breisach s'est développée sur un piton volcanique au pied duquel coule le Rhin. Ce piton fut occupé par l'homme depuis le Hallstatt final. À l'implantation celte succéda, en 260, un castrum romain. La fondation de la ville actuelle aurait eu lieu vers 1185. Une bulle du pape Innocent II, daté du 14 avril 1139, attribua la souveraineté sur la ville à l'évêque de Bâle, Ortlieb von Froburg, et au roi Henri VI. Ce document est considéré actuellement comme étant un faux fabriqué à la fin du XIIsiècle. C'est en 1185 que le duc Berthold V von Zahringen entama la construction de la collégiale. La construction de style roman fut achevée vers 1230. La ville passa aux mains des Habsbourg en 1273. Ils en firent une ville impériale et lui accordèrent le droit d'ériger des fortifications. À partir de 1275, le chœur de l'église fut reconstruit sous la direction de l'architecte Erwin Von Steinbach dans le style gothique. La charpente du chœur fut datée par dendrochronologie de 1292.

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En 1330 débuta l'extension vers l'ouest de la nef. Ces travaux furent cependant stoppés pour une raison inexpliquée lorsque les murs atteignirent une certaine hauteur. Il faudra attendre 100 ans avant la reprise des travaux. Entre 1330 et 1340 fut cependant érigé le portail ouest. Il fut remplacé vers 1485 par le bâtiment constituant le côté ouest actuel de l'église. C'est dans cette partie que Martin Schongauer réalisa entre 1489 et 1491 son "Jugement dernier". En 1490 fut installé le jubé séparant le chœur réservé au clergé et la nef réservée aux laïques. Le reliquaire en argent destiné à abriter les reliques de Saint-Gervais et de Saint-Protais fut réalisé en 1496 par l'orfèvre strasbourgeois Peter Berlyn. Entre 1523 et 1526 fut réalisé par maître H. L. (Hans Loi ?) le maître-autel installé dans l'abside du chœur. La chaire réalisée par Johannes Jeger fut installée en 1597 en même temps que les stalles du chœur.

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Le chœur avec en-dessous la crypte ouverte

La mode des grandes fresques murales étant passée, on recouvrit en 1607 la partie inférieure du "Jugement dernier" par de la peinture blanche. L'ensemble de la fresque fut recouvert de chaux en 1766. Entre-temps, la ville passa aux mains du royaume de France en 1638. Par les traités de Ryswick, la ville repassa au Saint Empire-Romain germanique en 1697. Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, à partir du 4 novembre 1870, les troupes françaises bombardèrent Breisach durant 9 jours. La collégiale en porte toujours les marques. En 1885, lors de la rénovation de l'intérieur de la collégiale, fut redécouvert sous la couche de plâtre la fresque de Schongauer. En 1931 furent enlevés les surpeints de la fresque.

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La crypte ouverte

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Entre 1944 et mai 1945, la ville fut bombardée à 130 reprises par les alliés. La ville fut détruite à 85 %. La partie supérieure de la collégiale fut totalement détruite et elle menaçait de s'effondrer au point que l'administration militaire française envisageait de la raser. L'intervention, le 28 mai 1945, de l’archevêque de Fribourg, Conrad Gröber, empêcha cela. Pour la reconstruction, le curé Hugo Höfler récolta 285 000 marks de dons et l'administration militaire française fournit les matériaux nécessaires. La reconstruction s'acheva en 1961. En 1967 furent posés les vitraux créés par Peter Feuerstein de Neckarsteinach. La crypte ouverte située sous le chœur fut transformée en mémorial aux victimes de la guerre de la ville de Breisach en 1978. Entre 1985 et 1993 fut restaurée la fresque de Schongauer et le chœur fut réaménagé par l'artiste Franz Gutmann entre 1994 et 1996. La collégiale bénéficia d'une nouvelle rénovation intérieure en 2021.

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La collégiale dédiée à Saint-Étienne, à Saint-Gervais et à Saint-Protais, a une longueur de 68 m et une largeur, au niveau du transept, de 30 m. Elle est constituée d'une nef flanquée de deux collatéraux, d'un transept et d'un chœur. Au niveau du transept sont implantées deux tours. Celle du nord de style roman est haute de 36,5 m et abrite les cloches. Celle du sud d'une hauteur de 38 m est de style gothique.

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Les éclats de bombes de novembre 1870

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Entre 1489 et 1491 le peintre colmarien Martin Schongauer réalisa un triptyque sur les murs du bâtiment ouest. Cette fresque murale est aujourd'hui la plus grande fresque du Moyen-âge au nord des Alpes. Le panneau central (13,2 m sur 7,4 m) représente le "Jugement dernier", le panneau (14,4 m sur 7 m) sur le mur sud représente "L'Entrée des Bienheureux au Paradis" et le panneau (14,4 m sur 7 m) sur le mur nord représente "La chute des Damnés en Enfer". L'ensemble constitue une surface peinte de presque 145 m2. L’œuvre ne contient cependant que peu de personnages, mais ils sont représentés à une taille bien supérieure à la normale. Ils sont onze dans la scène du paradis, dix dans la scène de l’enfer et sept dans la scène du jugement.

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Le "Jugement dernier"

Pour la composition du "Jugement dernier", Martin Schongauer s'est inspiré du "Jugement dernier" de Rogier Van der Weyden à Beaune. Le Christ y est décrit comme un roi revenu dans la gloire pour juger les vivants et les morts. Le Christ dont la tête est nimbée d'un double disque trône sur un arc-en-ciel qui relie la terre au ciel. Sa main gauche est dirigée vers le bas vers la malédiction et la damnation, la droite est dirigée vers le haut vers la bénédiction et le salut. Une tige de lys émerge de sa bouche à droite, et une épée émerge à sa gauche. Le lys est le symbole de la grâce et de la miséricorde, l'épée symbolise la séparation du bien et du mal et la damnation. Le Christ est entouré par deux bannières. Celle à droite proclame "Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, prenez possession du royaume préparé pour vous depuis le commencement du monde". La bannière à gauche donne le verdict "Ite maledicti in ignem aeternum" (allez, maudits, dans le feu éternel). Marie et Jean-Baptiste sont agenouillés de chaque côté du Christ en tant qu'intercesseurs pour le peuple. Derrière eux se trouvent des patriarches et des prophètes, dont Moïse, avec des langues de feu sur la tête et les Tables de la loi devant sa poitrine. À côté de Marie se trouve Saint-Pierre avec les clés du Paradis. Au-dessus du Christ, cinq anges portent les instruments de la Passion et au-dessus d'eux des banderoles proclament "Hoc signum crucis erit in celo, cum Dominus ad iudicium venerit" (ce signe de croix sera dans le ciel lorsque le Seigneur apparaîtra pour le jugement) et "Tempus misericordiae praetererit, tempus iustitiae advenit" (le temps de la miséricorde est terminé, le temps de la justice a commencé).

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Le "Jugement dernier"

Pour la représentation de "l'Entrée des Bienheureux au Paradis", Martin Schongauer a peint un texte provenant du cercle humaniste de Colmar ou de Sélestat. Le texte en latin peut être traduit comme : "Les joies de la vie éternelle seront toujours ce qu’elles étaient, car Dieu lui-même sera la cause de la joie, et aucune volonté désunie ne produira d’émotions changeantes : il y aura une seule lumière pour tous, et un seul amour. Et l'expérience heureuse fondée sur les biens les plus élevés ne voudra ni être augmentée ni craindre d'être diminuée. Vous qui êtes appelés de la vallée des ténèbres à la demeure de la vie, marchez sur les pas des vertus et sur le chemin de la lumière ! Le fruit qui naît d’une espérance différée est plus apprécié ; moins les choses qui viennent d'elles-mêmes ont de valeur. Recevez maintenant les joies du royaume promis, et retenez fermement par la vertu et la foi ce que vous désirez être. Réjouissez-vous lorsque vous réalisez que vous êtes né de nouveau dans l’incarnation du Verbe ! Si vous faites partie de cela, alors Christ sera votre part. Il a ouvert pour vous la voie vers le royaume promis, afin que vous ne choisissiez pas les plaisirs mauvais de ce monde honteux". Sous cette inscription, la procession des bienheureux suit un chemin escarpé à travers une porte gothique jusqu'au ciel. Dans cette procession, les paysans sont conduits par un ange qui leur montre la tablette, au-dessus d'eux marchent un évêque et une religieuse, et encore au-dessus se trouvent un pape et un cardinal. Des anges sont assis à la porte du Paradis. Ceux de gauche accueillent les arrivants au son des luths, ceux de droite aux notes du chant "Gloria in excelsis Deo et in terra pax hominibus".

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"L'Entrée des Bienheureux au Paradis"

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La représentation de l’enfer est chaotique, avec des crevasses en forme de cratère, des flammes ardentes et des figures terrifiantes. Des gens nus et damnés tombent la tête la première dans le feu. Des démons aux membres très poilus, avec des cornes pointues et des griffes en forme de pinces tourmentent les damnés. Au bas de l'image se trouve la gigantesque figure de Lucifer avec des cornes déchiquetées, des yeux brillants et deux défenses pointées vers le haut sur son museau. Des flammes rouges ardentes jaillissent des profondeurs, suggérant la destruction et le désespoir.

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"La chute des Damnés en Enfer"

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Les vitraux installés en 1966/67 ont été créés par l'artiste Valentin Peter Feuerstein (1917–1999). Comptant parmi les œuvres principales de cet artiste, ils représentent des scènes bibliques. Ces vitraux portent les titres suivant : la Création, Abraham, le Père de la Foi, Rois et Prophètes, La Vie de Jésus, le Vitrail de Saint-Étienne, le Vitrail de la Pentecôte, le Christ Premier-né, la Résurrection des morts, le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre, et la Bataille de Satan contre le Peuple de Dieu.

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La châsse en argent contient les reliques des deux saints patrons de la ville, Saint-Gervais et Saint-Protais. Le reliquaire est une boite en bois de tilleul recouvert de plaques en cuivre argentées. Il est long de 84 cm, large de 42,5 cm et haut de 58 cm. Il est soutenu par quatre lions dorés assis. Au milieu des longs côtés est représentée la crucifixion, flanquée de Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Gervais et Saint-Protais et de leurs parents. Sur les côtés courts se trouvent les figures de Saint-André, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Ambroise, Saint-Étienne, Saint-Philippe et peut-être Saint-Balthasar. Le toit du reliquaire est décoré de scènes de la vie et du martyre des deux patrons de la ville. Le reliquaire a été réalisé en 1496 par l'orfèvre strasbourgeois Peter Berlyn pour 1 500 florins. Selon une note rédigée le 12 juin 1621 et conservée dans les archives de l'archevêque de Fribourg, les ossements des deux saints furent apportés à Breisach par l'archevêque de Cologne, Rainald von Dassel, après la conquête de Milan en 1162 par Frédéric Barberousse. Ils furent transférés d'un cercueil en bois au nouveau reliquaire lors d'une cérémonie religieuse le 18 juin 1498. En septembre 1793 pour le soustraire au bombardement, il fut mis en sécurité à Waldkirch. En 1938, il fut emmené sur l'île de Reichenau puis à Säckingen. Il fut ramené à Breisach en 1948 où il put, à partir de Noël 1975, être admiré dans une vitrine. Lors de la rénovation de 1995, la châsse en argent a été insérée dans le nouvel autel de célébration.

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Le maître-autel est un retable ouvert en bois de tilleul. Il se compose d'une partie centrale, de deux ailes, d'une prédelle et d'une flèche. La partie centrale est haute de 4,31 m et large de 3,62 m. Les deux ailes sont larges de 1,81 m. La prédelle rectangulaire a 1,07 m de hauteur et 2,05 m de large. La flèche s'élève à une hauteur de 6,25 m. Le maître-autel a été sculpté entre 1523 et 1526 par un maître qui a laissé le monogramme HL. Ces initiales pourraient être attribuées au sculpteur Hans Loy, mentionné dans la guilde des peintres de Fribourg en 1519/20. Selon une légende locale, les initiales désignent un artiste nommé Hans Liefrink. Le monogramme "maître HL" figure sur trois tablettes, disposé au pied de Marie, du Christ et de Dieu le Père. Sur un livre de prières tenu par un ange à côté de la figure de Dieu le Père, sur le côté droit de l'autel, l'année 1526 peut être vue à la lumière infrarouge. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le maître-autel a été mis en sécurité dans la salle de réveil de l'ordinariat de l'archevêque de Fribourg. En 1941/42, lors de travaux de restauration, la couche de peinture appliquée 100 ans plus tôt fut retirée. L'autel fut restitué à la cathédrale de Breisach en 1949 et fut restauré en 1984.

Le panneau central du maître-autel représente le Couronnement de la Vierge Marie. La figure de Marie est représentée flottante en position verticale. Elle croise les bras devant sa poitrine et incline humblement la tête sur le côté. Ses cheveux bouclés sont soulevés par le vent. Le vêtement, lourdement plié et tordu, colle à son corps. Jésus est assis à sa droite et Dieu le Père à sa gauche. Ils tiennent une couronne au-dessus de sa tête. La scène est encadrée par des anges jouant de la musique et une colombe, symbolisant le Saint-Esprit, plane au-dessus de la couronne. La scène est entourée par des nuages et d'un groupe de quarante angelots, dont certains jouent de la musique. Dieu le Père est représenté sous les traits d'un vieil homme avec une énorme barbe, une magnifique couronne et une robe flottante. Son visage, ses mains et ses pieds apparaissent bien cachés. Dieu porte un sceptre dans sa main gauche, et sa main droite tendue tient la couronne au-dessus de la tête de Marie. Un globe repose sur son genou gauche comme symbole de puissance. Le Christ apparaît également avec un sceptre royal et une couronne. Des boucles amples et une barbe bouclée encadrent son visage. Son regard, mais aussi tout son corps, est tourné vers Marie. Sa robe basse flotte sur son corps et est maintenue en place par un double cordon. Sur sa poitrine nue, on peut voir la blessure faite sur la croix par la lance.

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Sur l'aile gauche se trouvent Saint-Étienne (avec une pierre et une bible) et Saint-Laurent (avec un livre), les deux saints patrons de l'église. Tous deux sont vêtus d'une tunique romaine. Sur l'aile droite, Saint-Protais et son jeune frère Saint-Gervais sont représentés avec un fouet et vêtus de vêtements patriciens à la mode du XVIe siècle. La prédelle rectangulaire possède des consoles latérales pivotantes qui élèvent le sanctuaire au-dessus de la table d'autel. Les quatre évangélistes Jean, Matthieu, Marc et Luc sont encadrés par une œuvre en forme de vrille et représentés comme des demi-figures de gauche à droite à différents âges, Jean étant le plus jeune et Luc le plus âgés. Tous les quatre écrivent dans leur livre, qui est devant eux, et regardent dans des directions différentes. La flèche de plus de six mètres de hauteur aurait été ajoutée sur le tard pour tenir compte du style gothique tardif. Ce style ne convenant pas à Maître H. L., ce serait un compagnon de son atelier qui l'aurait créé. Dans cinq niches au-dessus du panneau central, des figures arquées sont disposées sur des consoles sous des auvents. À l'angle le plus extérieur se trouvent deux anges jouant de la musique, légèrement plus haut se trouvent les parents des saints patrons de la ville et au sommet se trouve un groupe formé par Sainte-Anne et Saint-Jean. La flèche s'élève encore plus haut avec quatre colonnes fines, au sommet desquelles est représenté un Christ de douleurs portant une couronne d'épines et montrant ses paumes blessées.

Le Saint-Sépulcre est une œuvre d'un sculpteur inconnu datant de 1517. Au milieu de la niche funéraire est représenté le corps de Jésus. Il est entouré de Marie Cléophaé, Marie Salomé et Marie-Madeleine. Elles sont en pleurs et tiennent dans leurs mains des pots de parfum. À leur côté se trouve un ange avec un encensoir et un linceul. Au-dessus de la niche funéraire, sur une console, se trouve le Christ ressuscité avec un large manteau et une croix triomphale dans sa main gauche. Les personnages avaient été recouverts de peinture qui fut éliminée lors de la rénovation après la 2e Guerre mondiale.

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Le Saint-Sépulcre

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Le Saint-Sépulcre

Le jubé a été réalisé en 1496 par un maître inconnu, qui a également conçu la niche du chœur du maître-autel en 1497. Ce jubé, assurant la séparation entre le chœur, réservé au clergé, et la nef, réservée aux laïques, est resté fermé jusqu'en 1960. Jusqu'en 1837, il y avait des orgues sur le jubé. Réalisé en grès jaune, il est considéré comme un chef-d'œuvre de la sculpture gothique tardive. D'un plan rectangulaire, il possède dix arcs brisés reposant sur douze piliers élancés. Il est couvert d'une voûte en treillis dont les nervures se développent à partir des piliers d'arcades et des colonnes élancées. La voûte soutient une plateforme entourée d'un parapet d'environ un mètre de hauteur. À gauche de l'arc central est représentée la Vierge Marie avec l'enfant et à droite se trouvent les Rois Mages. Ils sont accompagnés par Joseph et Saint-Étienne. Les deux saints patrons de la ville, Saint-Gervais et Saint-Protais, se trouvent sur le côté nord, leurs parents Vitalis et Valéria sur le côté sud. Un peu plus bas, Sainte-Barbe et Sainte-Catherine se tiennent sur des consoles. La voûte du jubé est décorée des anciennes armoiries de la ville de Breisach (six montagnes argentées sur fond rouge), des armoiries de l'Autriche antérieure (barre transversale blanche sur fond rouge) et de la bannière du Saint-Empire romain germanique (aigle bicéphale noir sur fond doré).

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Ces photographies ont été réalisées en avril 2025.

 

Y ACCÉDER:

La collégiale (Münster) se situé au centre-ville de Breisach sur le piton volcanique.

 



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Cette page a été mise en ligne le 07 juin 2025

Cette page a été mise à jour le 07 juin 2025