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L'entrée du fort
Le fort de Laniscourt est un fort de la ligne de défense Séré de Rivières érigé entre 1879 et 1882 à l'ouest de Laon. La zone de défense de Laon constituait la dernière étape sur la route de Paris pour un envahisseur passant par la Belgique.
L'entrée du fort
Le fossé à droite de l'entrée
La cour du casernement
Le passage entre la cour et la rue du rempart
Une chambrée du casernement
Le couloir à l'arrière des chambrées
La zone fortifiée de Laon faisait partie de la deuxième ligne de défense du système Séré de Rivières construit après la défaite française face aux Prussiens en 1870. Le fort de Laniscourt ou fort Sérurier (maréchal de France né à Laon en 1742 et décédé en 1819) fut construit entre 1879 et 1882 pour un montant de 562 000 francs-or (environ 1 567 980 €). L'apparition de la mélinite (explosif remplaçant la poudre noire) en 1885 créa la crise dite de l'obus-torpille et rendit les constructions de défense en pierre de taille obsolète. De nombreux forts Séré de Rivières furent alors modernisés, mais pas le fort de Laniscourt. Il fut déclassé par le décret du 17 juillet 1912 puis désarmé. Situé dans la zone occupée par les Allemands durant la 1re Guerre mondiale, il fut utilisé par ceux-ci pour y stocker des victuailles et divers matériels. Les Allemands le réutilisèrent pour la même fonction durant la 2e Guerre mondiale. Le 25 ou le 26 juin 1940, le fort reçut la visite d'Hitler qui revenait sur les lieux qu'il avait connus durant son affectation dans l'armée allemande durant la 1re Guerre mondiale (son régiment était en 1917 affecté à proximité). Repris par l'armée française en 1945, il servit comme entrepôt à munitions jusqu'en 1963. L'armée y stocka jusqu'à 950 tonnes d'explosifs. Laissé à l'abandon, il fut démilitarisé en 1998 et vendu en 2000 à la commune de Laniscourt.
La poudrière
L'accès à la poudrière
Le passage couvert donnant accès à la poudrière
Chambre en face de la poudrière
Les latrines
Façade d'une chambrée du casernement
Le fort était conçu pour offrir un logement pour 9 officiers, 15 sous-officiers et 237 hommes de troupe. Il possédait une écurie pour 4 chevaux et une infirmerie dotée de 13 lits. Son magasin à poudre avait une capacité de 47 tonnes de poudre noire et le magasin à cartouche pouvait contenir 250 000 cartouches. L'alimentation en eau était assurée par un puits et une citerne de 160 m3. Il était également doté de deux fours à pain d'une capacité de 200 rations chacun. L'accès du fort se faisait par un pont-levis enjambant le fossé.
Le passage couvert dans la rue du rempart donnant accès à la caponnière
Abri-traverse
Le passage vers la caponnière
Dans la caponnière à l'opposé de l'entrée
Dans la caponnière à l'opposé de l'entrée
Le fossé vu de cette caponnière
Cette caponnière vue depuis le fossé
Dans la caponnière à l'opposé de l'entrée
Le fort et ses trois batteries annexes disposées sur le plateau à proximité du fort étaient armés par 19 canons. Dans le fort étaient positionnés 5 canons de 120 et sur les batteries étaient disposés 10 canons de 95. Les fossés étaient défendus par 4 canons-revolver disposés dans les caponnières.
La cour du casernement
Le four à pain
Casernement de l'entrée du fort
Dans la caponnière à droite de l'entrée
Dans la caponnière à droite de l'entrée
Dans la caponnière à droite de l'entrée
La caponnière à droite de l'entrée
Le passage couvert à gauche de l'entrée
Ces photographies ont été réalisées en juillet 2020.
Y ACCÉDER:
L'accès au fort (fermé au public) se fait par le village de Mons-en-Laonnois où le chemin vers le fort est fléché.
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Cette page a été mise en ligne le 3 octobre 2020
Cette page a été mise à jour le 3 octobre 2020