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Le fort des Basses Perches

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Le fort des Basses Perches

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Le casernement

Le fort des Basses Perches est un petit fort prévu pour une garnison de 176 hommes commandé par deux officiers et quatre sous-officiers. Il est assez similaire à celui des Hautes Perches. Il a été construit, comme lui, entre le 20 avril 1874 et le 1er juillet 1877. Le fort est de forme presque rectangulaire et est entouré d'un fossé dont le front de tête présente une inflexion rentrante. Sa défense fait donc appel à deux coffres de contrescarpe situés aux saillants II et III. Sur le front de gorge, l'escarpe présente une saillie depuis laquelle s'organisait la défense du fossé. L'entrée du fort se fait également sur cette saillie par un pont-levis permettant le franchissement du fossé.

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L'entrée du fort.

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Le corps de garde de l'entrée.

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Abreuvoir devant l'entrée du fort.

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Lavabo avec pompe à eau dans la salle du télégraphe.

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La prison située derrière le corps de garde.

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Gravure dans le seuil de la prison.

L'entrée du fort déboucha sur un passage couvert débouchant sur le côté nord du casernement. Sur la gauche de ce passage se succèdent quatre chambres formant le corps de garde et la prison. Sur la droite se trouve la chambre du télégraphe avec une borne-fontaine. À l'arrière de cette chambre est située la citerne de 208 m3.

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La façade de la caserne.

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La caserne.

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Une des chambrées de la caserne.

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L'entrée de cette chambrée.

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Le couloir à l'arrière des chambrées.

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Perspective des portes inter-chambrées.

Le casernement est constitué de cinq chambrées ayant une hauteur sous plafond correspondante à un double étage. Les différentes travées et les chambrées sont reliées à l'arrière par un couloir. Le casernement est surmonté par quatre traverses-abris séparant cinq emplacements de tir. Ces traverses-abris sont munies d'un sous-sol. Les sous-sols des traverses-abris extérieures sont reliés au casernement par un monte-charge. À cet endroit, les locaux sont constitués de quatre étages. La traverse-abri à l'extrême droite a été surmontée au cours de la 1re Guerre mondiale d'un observatoire en béton accessible par une échelle débouchant dans la traverse-abri.

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Les latrines de la troupe

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et celle des officiers.

De part et d'autre et dans l'axe de la façade du casernement est disposé un passage couvert débouchant sur la rue du rempart circulaire. Dans ces passages couverts sont disposés face à face une salle des artifices et un magasin à poudre. Le magasin à poudre côté nord est relativement petit. Celui du sud est de taille normale et possède trois créneaux de lampes. La contenance de ces magasins était de 24 t de poudre. Les magasins aux artifices pouvaient contenir 4078 gargousses de 138.

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L'entrée de la poudrière.

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L'intérieure de la poudrière avec les créneaux à lampe.

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L'entrée du magasin aux artifices.

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Le magasin aux artifices.

La rue du rempart dessert huit traverses-abris et dix plateformes de tir. Deux traverses-abris sont disposées sur le flanc nord et deux sur le flanc sud. Sur le flanc de tête deux traverses-abris sont situées du côté du saillant II. Et deux autres sont disposés du côté du saillant III. Ces traverses-abris constituent des plateformes d'artillerie dite basse située en contrebas de celle surmontant le casernement dite haute.

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La rue du rempart.

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Une traverse-abri de la rue du rempart.

Au niveau de ces plateformes d'artillerie basse se trouvent les escaliers rampes d'accès aux coffres de contrescarpes des saillants II et III. Ces escaliers débouchent sur des galeries passant sous le fossé. Ces coffres possèdent plusieurs chambres de tir permettant de couvrir deux directions de tir.

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L'escalier d'accès au coffre de contrescarpe du saillant III.

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La chambre de tir de ce coffre de contrescarpe.

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Le couloir du coffre de contrescarpe.

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La chambre des projecteurs.

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Vue du fossé depuis le coffre de contrescarpe.

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Vue sur l'autre fossé.

En 1879, le fort était armé de quatre canons de 155 L, de neuf canons de 138, de quatre canons de 12, d'un obusier de 22 et de deux mortiers de 27. La défense des fossés était assurée par six obusiers de 16. En 1886, l'armement était de quatre canons de 155 L, de quatre canons de 138, de quatre canons de 120 L, de deux mortiers de 27, de deux mortiers de 22 et d'un de 220. La défense des fossés était confiée à deux canons révolver et à quatre obusiers de 16. En 1914, le fort était situé en 2e ligne derrière les forts de Bessoncourt et du Vézelois et les ouvrages de Chèvremont et de Méroux. Son armement fut donc réduit à quatre canons de 120 L, de deux canons de 90 et deux mortiers de 22. La défense des fossés comptait quatre canons révolver et deux canons de 12 culasse.

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Traverse-abri sur le casernement.

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L'intérieur de cette traverse-abri.

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La cage du monte-charge à l'extrémité du casernement.

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Vue sur le casernement.

le plan

La construction du fort a couté 939 000 francs or (2 619 810 €). Il ne connut qu'une seule modernisation qui constituait en 1913 par l'installation de l'éclairage électrique et son raccordement au réseau électrique.

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Le lion de Belfort gravé sur le mur de la cour.

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Emblème nazi gravé sur le mur de la cour lors de son occupation
durant la 2e Guerre mondiale.

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L'observatoire construit durant la 1re Guerre mondiale.

Ces photographies ont été réalisées en février 2009 et septembre 2010.

 

Y ACCÉDER:

Le fort des Basses Perches est répertorié sur les cartes IGN. Il est la propriété de la commune de Danjoutin. Sa visite est possible sur demande à la mairie et durant les jours du patrimoine.

 

Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité.

Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Cette page a été mise en ligne le 30 novembre 2010

Cette page a été mise à jour le 13 février 2015