Le Sudelkopf est une crête de 1500 m de longueur constitués de quatre mamelons d'une altitude moyenne de 1000 m. Cette crête s'étire selon une direction ouest-est au nord du Hartmannswillerkopf dans le Haut-Rhin. Les quatre sommets ont été dénommés par l'armée française Sudel I à IV et par l'armée allemande respectivement Sudelkopf, Zwischensudel, Feste Crailsheim et Stabsplatz.
Vue sur la position française du "doigt"
Comme sur la plupart des sommets vosgiens, les deux armées s'y sont âprement battues durant les quatre années de la 1re Guerre mondiale. Ce champ de bataille a cependant largement été éclipsé par son voisin, le Hartmannswillerkopf (HWK) ou Vieil-Armand. Les combats, quotidiens, qui se sont déroulés au Sudelkopf ne sont cependant pas comparables avec ceux, titanesque, qui ont eu lieu au HWK. La souffrance des hommes sur ce champ de bataille sous la mitraille, la chaleur accablante de l'été ou le froid de l'hiver, sous la neige et le blizzard, était néanmoins la même. La mort étant juste un peu moins présente. Les pertes françaises sur ce front peuvent être évaluées à environ 250 morts (dont deux américains) et environ 700 blessés. Les pertes allemandes doivent être équivalentes.
Tranchées au "doigt"
Le
sommet du "doigt"
Le premier fait d'armes remonte au 17 septembre 1914. Ce jour, à 7 h, le poste avancé français tenu par une compagnie du 213e régiment d'Infanterie (RI) et commandé par le capitaine Diard est attaqué par une vingtaine de soldats allemands. Les Français parviennent à repousser l'attaque au prix du premier tué et du premier blessé sur ce front. Le 23 septembre 1914, les Allemands réintègrent l'attaque au même endroit. Cette fois-ci, c'est une section du 285e RI qui les repousse.
À partir du 1er octobre 1914 ont lieu de fréquentes escarmouches entre les patrouilles des deux camps. Le 9 octobre 1914, une centaine d'Allemands prennent d'assaut les avant-postes français occupés par les hommes du 68e Bataillon de chasseurs alpins (BCA). Sous la violence de l'attaque, les Français cèdent du terrain et se replient sur les deuxièmes lignes. La contre-attaque française effectuée dans la soirée permet de reconquérir le terrain cédé le matin. L'opération se renouvelle le 10 octobre 1914 avec le même résultat.
Jusqu'au 30 octobre 1914, de violentes escarmouches continuent d'avoir lieu entre les patrouilles. Le front retrouve ensuite le calme. Sur un front calme, des fusillades et des échanges de grenades voire quelques tirs d'artillerie sont cependant quotidiens, tout comme les blessés voire un ou deux morts. Le 3 janvier 1915, les artilleurs des deux camps pilonnent les tranchées du Sudelkopf. Le 6 janvier 1915, une attaque allemande menée par 40 hommes échoue devant les défenses françaises. Le renouvellement de l'attaque, le 7 janvier 1915 avec 50 hommes, n'a pas plus de résultats.
Entrée de sape au "doigt"
Une autre entrée de sape au même endroit
Le 24 janvier 1915, les fantassins allemands attaquent à plusieurs reprises les positions françaises au Sudel I. Les attaques, effectuées dans le brouillard, sont très violentes, mais ne parviennent pas à briser les défenses françaises. Le 25 janvier 1915, plusieurs sections du 334e RI et du 68e BCA passe à l'attaque à 6 h. Ils sont stoppés par les tirs allemands au bout d'une progression de l'ordre de 300 m. Une nouvelle attaque est lancée à 21 h. Malgré une avance rapide sur une centaine de mètres, elle est arrêtée par les mitrailleuses allemandes. Les Français parviendront cependant à avancer jusqu'à 30 m des tranchées allemandes. Mais les renforts s'étant éparpillé et perdus dans la nuit le long des flancs abrupts couverts de neige, le repli est entamé vers 22 h. Les Français dénombreront 108 tués et 75 blessés.
Abri français en tôle métro
Le 28 janvier 1915, les Allemands bombardent par intermittence les positions françaises. Les deux jours suivants, les Français subiront un bombardement intense laissant présager une nouvelle attaque qui ne viendra pas. Ce sont finalement les Français qui lanceront la prochaine offensive. Elle débutera le 11 février 1915 par un pilonnage d'artillerie qui durera de 8 h à 14 h 30. À ce moment-là, quatre compagnies du 24e BCA débouchent du Sudel I. Ils prennent l'ouvrage allemand au nord-est du Sudel I et la première ligne allemande. Le 12 février 1915, l'attaque française se poursuit. Les Français se rendent maitres de la côte 937, une excroissance au nord du Sudel II. Les Français poursuivront leurs efforts jusqu'au 17 février 1915 en attaquant le piton au sud de la ferme du Sudel dénommé plus tard le "Doigt" et qui fait face au Sudel III. Ils seront maitres de la position le 17 février 1915 à 14 h 30.
Entre le 8 juin 1915 et le 19 juin 1915, les Allemands feront exploser une trentaine de mines autour du Sudel III. Différentes explosions de mines se poursuivront jusqu'à la mi-août 1915. Ces explosions sont plutôt à mettre sur le compte des travaux de creusement d'abri qu'à des attaques des positions françaises.
Une vue du grand cratère d'explosion entre la Feste Crailsheim et le
Stabsplatz
Vestiges de tranchées au "doigt"
À partir du 2 octobre 1915, les patrouilles allemandes se font plus fréquentes. Le 14 octobre 1915, l'artillerie allemande envoie plus de 400 obus de tous calibres sur les positions françaises. À 16 h, les fantassins allemands tentent une première attaque qui sera repoussée. Le lendemain, le 15 octobre 1915, le bombardement allemand débute à 5 h. À 6 h 30, le "doigt" a reçu entre 700 et 800 obus. Le Sudel II en a reçu autant. À 6 h 45, le bombardement du "doigt" cesse, mais se poursuit sur le Sudel II. Au même moment, l'infanterie allemande se précipite sur le "doigt". À 7 h, les Français contre-attaquent et tiennent les Allemands en échec. La bataille se termine à 7 h 30. Le 16 octobre 1915, quelques coups de fusil tirés vers 18 h 30 dégénèrent en fusillade généralisée sur tout le front. Les Allemands lancent des bombes à l'aide de leur artillerie de tranchées. L'artillerie française réplique par un tir de barrage auquel répond l'artillerie allemande jusqu'à 19 h 30. L'engagement aura été grande consommatrice de munitions.
Vestiges d'un abri en béton en 1re ligne allemande
Le front du Sudelkopf reste calme jusqu'à la fin de la guerre. Aucune action importante ne sera plus tentée sur cette partie du front. Le quotidien se passera entre échanges de coups de feu, de grenade et d'obus de tout calibre. Des "coups de main" seront organisés périodiquement par les deux camps. Les Français préparent un de ces coups de main destinés à faire des prisonniers pour le 12 février 1918. Il est prévu sur le fort allemand en face du "doigt". La position est reproduite à l'arrière et 50 volontaires s'y entrainent. Le 11 et le 12 février 1918, l'artillerie prépare discrètement des brèches dans le réseau de fils barbelés. Le 12, à 16 h 50, l'artillerie et les mitrailleuses déclenchent un tir d'interdiction. À 17 h, le détachement attaque. Il est suivi par des sapeurs du génie chargé de dynamiter les positions allemandes. La première ligne allemande est atteinte et les abris soumis à la fouille. Deux Allemands sont tués et une sentinelle est faite prisonnière. Les Français entament immédiatement leur repli sous le feu de barrage de l'artillerie allemande. Le premier obus allemand explose sept minutes après le début de l'attaque française.
Un crapouillot français
(Attention on ne touche pas à ce genre de chose)
Le
sommet de la position française du "doigt"
Le 5 mars 1918, une opération de destruction des positions allemandes par l'artillerie de tranchée française est décidée. Le bombardement débute à 11 h et se finit à 15 h. Mille trois cent cinquante (1350) bombes de 58, trois cents (300) de 240 et cinq cents (500) de 75 auront été tirés. Les Allemands ne répliquent que par quelques tirs de "minen". Ils se vengeront le 11 mars 1918 par une opération similaire.
Le 20 juin 1918, des éléments du 139e RI américain sont engagés en première ligne avec le 62e RI français. Les soldats américains seront retirés de la première ligne le 28 juin 1918. Le 17 novembre 1918, le 163e RI quitte ses emplacements de combats au Sudelkopf pour descendre dans la plaine d'Alsace. La guerre est finie.
La
chapelle du Sudel
Il subsiste au Sudelkopf quelques vestiges de fortifications notamment allemandes. Côté français, les cheminements des tranchées et quelques sapes creusées dans la roche restent visibles. Pour les découvrir, plusieurs parcours sont nécessaires.
Le 1er parcours que je propose débute à Wuenheim où il faut emprunter la route allant au col Amic en voiture. Après le passage à la Croix Zimmermann (voir le Hartmanswillerkopf), poursuivez sur la route jusqu'au bunker sur la droite. Il s'agit du Stutzpunk 8 (SP8) allemand. Du côté gauche de la route subsistent également des vestiges. Le SP8 est en grande partie souterrain, mais je n'ai pas trouvé les entrées des abris.
Le grand
abri du SP8
La plaque
figurant au fronton de cet abri
Vestiges
sur le site du SP8
Poursuivez sur la route et arrêtez-vous au départ du chemin sur la droite après 5 virages. Prenez ce chemin (balisage croix rouge) vers l'est. Sur le haut, au 1er virage, se cache le SP6 (47 N 52' 59" et 7 E 08' 34") et en contrebas, près de la route, se trouve le SP7 (47 N 52' 53" et 7 E 08' 36").
Une des
entrées du SP6
Un abri du
SP6
Un poste
de minenwerfer au SP6
Une
autre entrée d'abri du SP6
Toujours
au SP6
Une des
galeries du SP6
Poste pour
mitrailleuse au SP7
Abri au
SP7
Abri au SP7
Début
d'une galerie au SP7
Entrée
d'abri au SP7
Autre
entrée de galerie au SP7
Dans
cette galerie
Abri au
SP7
Reprenez la voiture et poursuivez vers le col Amic puis en direction du Firstacker et du Grand Ballon. Garez-vous sur le bord droit de la route d’où part un chemin forestier. Suivez ce chemin en direction du Holzwasen (balisage rond rouge). Après 7 virages et 4 départs de chemin montants sur la gauche se trouvent en contrebas le SP5 puis toujours en contrebas le 1er minenwerfer (47 N 53' 06" et 7 E 08' 35").
Le SP5
Une entrée
du SP5
Dans le
SP5
Une
autre entrée du SP5
Plaque
au SP5
Dans le
SP5
L'abri du 1erMinenwerfer
Le même sous un autre angle
Poursuivez sur ce chemin et après un nouveau départ de chemin montant à gauche se trouve en contrebas le 2e minenwerfer.
La bouche de l'abri du 2e minenwerfer
Sous un autre angle
Poursuivez sur le chemin pour trouver le SP3 sur le bord gauche (47 N 53' 09" et 7 E 08' 51").
Le SP3
L'entrée
du SP3
Une plaque
au fronton de l'entrée
La galerie
parfaitement réalisée de l'abri du SP3
Au fond
des galeries s'enfoncent dans la montagne
La
sortie ou l'entrée supérieure du SP3
Au dessus du SP3
Poursuivez sur le chemin jusqu'au carrefour du Holzwasen. De là, prenez la direction descendant vers Ste-Anne (balisage croix bleue) et prenez tout de suite le chemin partant sur la droite. Dans l'embranchement se trouvent les ruines d'un abri allemand. Le chemin mène à deux grands abris superposés de part et d'autre du chemin.
Abri allemand au Holzwasen
Un des abris au Holzwasen
L'abri inférieur du Holzwasen
Le même abri
Revenez au carrefour et prenez le sentier montant vers le Sudel (balisage croix bleue). Un abri pour mitrailleuse se trouve sur la gauche du sentier.
Poste de mitrailleuse au Holzwasen
Arrivée sur le chemin, prenez à gauche. Puis au croisement, prenez à droite pour grimper sur la crête. En contrebas du chemin (sur la droite) se trouvent les abris d'un dépôt allemand avec la station de téléphérique. Il est déconseillé de pénétrer dans les abris et galeries souterraines, car le terrain, à cet endroit, est très instable. Lors de ma visite, j'ai nettement entendu le bruit d'effondrement d'une galerie.
Abri en béton au dépôt allemand
Entrée de galerie au dépôt allemand
Abri au dépôt allemand
En débouchant sur la crête, poursuivez vers le nord-est pour atteindre le SP0 (Sudel IV ou Stabsplatz) qui est un grand abri souterrain avec coupole d'observation. En contrebas, vers le nord-est, se situe le SP00.
La coupole
de l'observatoire du SP0
L'entrée
de la coupole
Observatoire mobile en tôle dit "escargot" au SP0
L'entrée
de l'abri du SP0
Une des
entrées du SP0
La
descente vers les abris
Une des
chambres du SP0
Galerie
dans le SP0
Une
autre des galeries du SP0
Toutes
les galeries ne sont pas praticable
Galerie
dans le SP0
Une
autre des chambres du SP0
L'abri en dessous du SP0
Abri allemand en dessous du Sudelkopf près de Rimbach
(le SP00 ?)
Depuis le SP0, suivez le sentier le long de la crête vers l'ouest. Il mène vers un grand cratère de mine (47 N 53' 18" et 7 E 08' 48") puis vers le SP1. Les entrées du SP1 sont toutes effondrées ou comblées. La seule qui reste est impraticable sans matériel d'escalade, car l'escalier a disparu. À côté se trouve l'abri d'un minenwerfer (47 N 53' 18" et 7 E 08' 43") dont la bouche est bien visible
Le
cratère entre le SP0 et le SP1 qui serait dû à l'explosion d'un dépôt de
munition
Une des
entrées du SP1
Plaque
couvrant un puits d'aération
Une
autre entrée du SP1
Entrée
du SP1
Une
autre entrée au SP1
Entrée
de galerie au SP1
Une
entrée du SP1
Vestiges
de tranchée au SP1
Abri de minenwerfer au SP1
Vue sous
un autre angle
Abri en
tôle métro au SP1 mis récemment à voir par le tracé d'un chemin
Abri en tôle métro sur le flanc nord du Sudelkopf
Poursuivez sur la crête vers le col au-dessus du refuge du Sudel. De nombreux vestiges de tranchées, notamment sur le versant nord, sont visibles dans les sous-bois. Avant le col se situe, du côté est, un observatoire allemand dont subsistent les entrées effondrées et au-dessus le trou de sortie du périscope. Attention, à côté, caché dans les buissons et les hautes herbes, se trouve un profond puits dont l'ouverture peut être source d'accidents. Au col, poursuivez sur la crête. Il s'agit du "doigt" du Sudel (Sudel III ou Feste Crailsheim).
Entrée de galerie en 1re ligne allemande au "doigt"
Entrée de sape française au "doigt"
Entrée de galerie en 1re ligne allemande au "doigt"
Puits de périscope allemand en 1re ligne allemande au "doigt"
L'exploration du sous-bois, notamment au nord de la crête, vous fera découvrir les vestiges des lignes françaises. Vous y trouverez deux galeries souterraines. Celle située à l'ouest possède trois entrées dont l'une est réalisée de manière très soignée en béton (47 N 57' 12" et 7 E 08' 21"). Cette entrée est partiellement comblée préservant l'inscription de la 2e section de la 2e compagnie du 27e BCA la désignant comme la sape "La Romaine". Pour y accéder, passez par l'entrée opposée. La galerie, côté est, possède deux entrées côte à côte et débouche sur le versant opposé où l'entrée est effondrée. Au-dessus de cette galerie subsiste un affut métallique (47 N 53' 12" et 7 E 08' 24"). Il s'agit des restes d'un petit remonte-pente dont le début était situé au refuge du Sudel. Cette installation date des années 1960, époque où le 9e régiment du Génie de Neuf-Brisach venait s'entrainer au Sudelkopf. L'exploration du site demande certaines précautions, car de nombreux abris souterrains sont toujours enfouis et les effondrements sont possibles. Lors de mon passage, un trou s'est ouvert sous mes pas engloutissant totalement une de mes jambes.
Entrée de sape française au "doigt"
L'entrée de droite de cette sape
Une fois passé l'entrée
Le fond de la sape
Entrée de la sape dite "La Romaine"
L'entrée opposé de la sape "La Romaine"
La galerie de la sape "La Romaine"
En direction de l'entrée
L'entrée de la sape "La Romaine" vue de l'intérieur avec l'inscription
qui donna le nom à la sape
L'inscription de la sape "La Romaine"
Le
vestige du remonte-pente du 9e régiment du Génie
Vestiges de tranchées au sommet du "doigt"
Vous pouvez poursuivre le long de la crête vers le haut du Sudelkopf (Sudel I) ou de nombreux trous d'obus sont visibles. De là, vous pouvez redescendre le long du versant nord pour rejoindre le sentier (balisage croix bleue) qui, en allant vers l'ouest, mène à la chapelle du Sudel ou rejoindre le refuge du Sudel et revenir par le chemin forestier vers le Firstacker et la chapelle. Sur la droite de ce chemin, au 1er grand virage vers la gauche, se trouve la côte 937. Il ne subsiste quasiment aucun vestige à cet endroit.
La chapelle du Sudel
Depuis la chapelle, suivez le sentier (balisage rectangle rouge) vers le col Amic qui passe au parking. Le long de ce sentier, sur le côté gauche à flanc de montagne, sont visibles deux entrées de galeries partiellement effondrées dont l'une est la "galerie américaine". En juillet 1918, le 110th Engineers (génie américain) vient remplacer le génie français et poursuit le creusement de cette galerie. Les Français y ayant laissé tout le matériel nécessaire. Ils quittent les lieux le 21 juillet 1918. Ils marquèrent suffisamment les esprits pour que la galerie garde le nom de "galerie américaine" dans la tradition locale. Cette galerie avait une longueur de 50 m et possédait trois entrées.
L'entrée de la galerie américaine
Vue dans cette galerie
L'entrée de la 2e galerie
Vestiges de pelle près de cette galerie
Le 2e parcours (durée 2h30) part également du parking entre le col Amic et le Firstacker. Descendez le long du chemin en direction du Holzwasen. Après le 1er minenwerfer (voir le 1er parcours), situé en contrebas du chemin, remontez le long du chemin partant à gauche. Ce chemin passe entre les abris du SP4 (47 N 53' 07" et 7 E 08' 41").
Le SP4
Entrée
d'abri au SP4
Vue dans
cette entrée
Poste de
mitrailleuse au SP4
Une autre
entrée du SP4
L'inscription au fronton de cette entrée
Une des
chambres de cette abri
Au fond
de la chambre une galerie s'enfonce dans le roc
Une
chambre au SP4
Autre
entrée d'abri au SP4
Au SP4
Poursuivez la montée jusqu'au SP2 située au-dessus à gauche du chemin.
Le SP2
Vue dans
une des ouvertures du SP2
Poursuivez la montée jusqu'au sentier (balisage croix bleue) qu'il faudra prendre vers la gauche (vers l'ouest). Prenez le 1er chemin qui redescend sur la gauche. Sur ce chemin, vous croiserez des abris en tôle métro et un autre en béton totalement détruit.
Le chemin passe au-dessus du point d'appui allemand de 1re ligne, le SP Rehkopf. Le chemin débouche ensuite sur le chemin en provenance du parking.
Le SP Rehkopf
L'entrée du SP Rehkopf
L'entrée du SP Rehkopf
Les escaliers d'accès au SP Rehkopf
Vous pouvez ensuite, depuis le parking, entamer la montée vers le Sudelkopf en empruntant un des sentiers grimpants au sommet et qui partent du parking en direction du nord-est. Vous y croiserez un certain nombre d'abris et de point d'appui en béton.
Abri bétonné
Un autre abri
En redescendant vers Wuenheim depuis le col Amic, vous pouvez partir à la recherche des éléments du SP9 et du SP10. Après le bunker (SP8) sur le bord gauche de la route, arrêtez-vous au virage en épingle à cheveux d’où part un chemin sur la gauche. Le SP10 (un simple bloc de béton) se situerait un peu plus loin en contrebas de ce chemin. Poursuivez sur la route jusqu'au prochain virage en épingle à cheveux d’où part un chemin sur la droite. Remontez à pied le long de la route et prenez le chemin sur la gauche, il mène au bout d'une bonne grimpette vers un observatoire du SP9 (47 N 52' 44" et 7 E 08' 50"). D'autres éléments du SP9 seraient éparpillés dans les bois en direction de la route et la cuisine du SP9 (un ou deux murs en béton) serait située à l'est de la route au fond du ravin.
L'entrée de l'observatoire du SP9
L'observatoire du SP9
Ces photographies ont été réalisées en avril, mai et octobre 2012 et en février 2020.
Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité.
Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.
Cette page a été mise en ligne le 23 décembre 2012
Cette page a été mise à jour le 22 mars 2020