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Le prieuré St Morand

église St Morand

La première mention du site date de 1105. Il existait à l'époque, à cet endroit, un petit prieuré avec une chapelle en bois dédiée à St Christophe. Il fut offert par le comte Frédéric 1er de Ferrette à Hugues, abbé de Cluny. Celui-ci charge St Morand d'y établir la règle bénédictine. St Morand serait né en 1049 à Worms en Allemagne. Il connait donc la langue alémanique et est tout désigné pour évangéliser le sud de l'Alsace (Sundgau). Il suivit les cours de l'école épiscopale de Worms puis partit faire le pèlerinage de Compostelle. Durant son voyage, il s'arrêta à l'abbaye de Cluny et après son pèlerinage, s'y fit moine. St Morand était déjà âgé lorsqu'il arriva à Altkirch. Il parcourt la région durant dix ans, multipliant les conversions, les guérisons et les miracles avant de mourir aux alentours du 3 juin 1115. Il fut inhumé au centre de l'église du prieuré, qui prit son nom. St Morand fut canonisé à la fin du XIIe siècle.

vitrail de St Morand

De nombreux prodiges lui sont attribués. Un jour, alors qu'il était malade et alité, un incendie se déclara au prieuré. Lorsque les moines voulurent l'évacuer, il exigea d'être amené devant le bâtiment en flammes. Devant l'incendie, il fit un signe de croix et les flammes s'éteignirent de suite. Un jour, lorsqu'il se rendit à la chapelle St Blaise de Walheim pour y célébrer une messe, un orage se déclara. Il s'abrita donc sous un rocher. Celui-ci se ramollit comme de la cire et épousa la forme de sa tête afin de lui faire plus de place. La cavité résultant de ce prodige est toujours visible dans la chapelle du "Repos de St Morand" qui se trouve au niveau du rond-point en face du centre commercial entre Altkirch et Walheim.

chapelle du repos de St Morand
La chapelle du "Repos de St Morand"

L'intérieur de la chapelle
Le rocher ayant épousé la forme de la tête de St Morand

St Morand, depuis ce jour, venait souvent méditer sous ce rocher. Un jour, il s'y endormit. A son réveil, il reprit le chemin du prieuré, où le portier ne le reconnut pas. Après de nombreuses questions et un recours aux archives du prieuré, il s'avéra que 100 ans s'étaient écoulés depuis le départ de St Morand. Il va de soi que cette histoire est peu crédible.

Une autre légende nous conte que St Morand, alors qu'il s'apprêtait à recevoir des hôtes, se rendit compte que le tonneau du prieuré ne contenait presque plus de vin. Il fit, au-dessus du tonneau, un signe de croix qui le remplit instantanément. Ce tonneau ne se vida plus jamais. Comme le vin était de grande qualité, St Morand acquit une grande renommée auprès des viticulteurs qui le prirent comme saint patron. Le tonneau a par contre, disparu depuis belle lurette. En plus du miracle, la coutume lui attribue l'introduction de la vigne en Alsace depuis les coteaux de Bourgogne où se trouve l'abbaye de Cluny. Une autre histoire nous conte que St Morand aurait jeûné durant tout un carême en se nourrissant d'une seule grappe de raisin.

un des miracles de St Morand
Un des nombreux tableaux représentant St Morand

Après un incendie, le prieuré fut reconstruit en pierre en 1191. En 1621, le prieuré est confié aux Jésuites par l'archiduc Léopold d'Autriche. Altkirch appartenait à l'époque à la maison des Habsbourg. En 1674 le prieuré est occupé et brûlé par les troupes de Turenne. Les bâtiments sont reconstruis et agrandis entre 1750 et 1756 par Johann Caspar Bagnato. En 1764, suite à la dissolution de l'ordre des Jésuites en France, le prieuré retourne aux mains des bénédictins. En 1790, le prieuré est saisi comme bien national et vendu en lots. L'église et son cimetière restent propriétés de la ville d'Altkirch. Après de nombreux projets (hospice, collège, caserne et brasserie), la ville d'Altkirch rachète l'ensemble des bâtiments en 1828 pour en faire un hôpital. L'hôpital d'Altkirch occupe toujours les bâtiments qui ont cependant été passablement restructurés et agrandis.

l'intérieur de l'église

L'église, jugée trop petite par le curé Heinrich, fut reconstruite en 1886 selon les plans de l'architecte Charles Winkler. Le bâtiment de style néo-roman est une synthèse des styles romans, bourguignons et rhénans. Le clocher est une copie de celui de l'abbaye de Cluny et les tours s'inspirent de ceux de la cathédrale de Worms. La décoration intérieure met St Morand à l'honneur. Les vitraux racontent sa vie et une statue le montre avec une grappe de raisin à la main. De nombreuses peintures représentent St Morand.

le gisant de St Morand

le tombeau

Le tombeau de St Morand trône au début de la nef. Le tombeau initial, ayant été détruit par l'incendie de 1191, a été remplacé, dans la nouvelle église, par un gisant. Le gisant représente St Morand en habits sacerdotaux accompagné d'un malade alité. La légende prête à St Morand de grands pouvoirs de guérisseur. Il aurait, entre autres, sauvé le comte Frédéric 1er de Ferrette d'une grave maladie. Les pèlerins venaient toucher avec leur front le sarcophage afin d'obtenir la guérison des maux de tête dont ils souffraient. Le sarcophage et le gisant sont datés du XVe siècle. La surélévation de l'ensemble à l'aide de sculptures de lions a été réalisée en 1886. Dans l'église se trouve également un reliquaire, offert par l'archiduc Frédéric de Habsbourg en 1428, contenant une partie du crâne de St Morand. L'autre partie du crâne est conservée dans la cathédrale de Vienne.

le reliquaire avec le crâne
Le reliquaire contenant une partie du crâne de St Morand

Le cimetière, attenant à l'église St Morand, est l'ancien cimetière d'Altkirch. L'église St Morand était l'église paroissiale d'Altkirch jusqu'en 1801. Le cimetière a été désaffecté en 1877 après l'ouverture du cimetière actuel à proximité de la ville. Après une longue période d'abandon où il subit de nombreuses dégradations, le cimetière est restructuré en 1983. Les monuments funéraires sont redisposés et certains restaurés. Les monuments et stèles, au nombre de 248 en 1846, ne sont plus que 159 en 1983. Le cimetière se présente aujourd'hui comme un conservatoire de monuments funéraires datés pour le plus ancien de 1595 ( Monument funéraire d'Elisabeth Glieg ) et de 1876 pour le plus récent ( Monument funéraire de la famille Gilardoni 1810 – 1876 ).

le cimetière

 

Dalle funéraire de Pierre Neuville

dalle funéraire de Pierre Neuville

Pierre Neuville, décédé en 1740, était greffier du Conseil souverain d'Alsace et greffier en chef de la seigneurie d'Altkirch. Sur la dalle sont représentées les armoiries de Neuville à gauche (un pélican et ses petits dans le nid) et les armoiries des Ertlin, son épouse (une colline supportant un lion soutenant de sa patte une étoile).L'épitaphe ne mentionne par contre pas son épouse. Cette dalle se trouvait initialement dans la chapelle St Joseph dans l'église.

Dalle funéraire de Jean Georges Biegeisen

Jean Georges Biegeisen, décédé le 14 avril 1614, était docteur en droit. L'épitaphe est gravée sur une table en saillie et sur la bordure de la dalle. Y figurent également les armoiries des Biegeisen, à trois trèfles posés en pal et sautoir.

Dalle funéraire de Jean Georges Biegeisen

Dalle funéraire de Hansveri Glaszer

Dalle funéraire de Hansveri Glaszer

Hansveri Glaszer, décédé en 1774, était meunier et propriétaire du moulin bas à Altkirch. Sur la dalle sont représentés un crâne avec tibias croisés, deux palmes symétriques et l'emblème de son métier, une roue de moulin.

Dalle funéraire de Françoise Harnist

Françoise Harnist est décédée en 1769. Sur la dalle sont représentées les armoiries de la famille Harnist constituées d'un écu aux contours feuillagés avec une cuirasse. Au-dessus de l'écu figurent les trois marques de scellement d'une croix.

Dalle funéraire de Françoise Harnist

Dalle funéraire de François Antoine Durliat

Dalle funéraire de François Antoine Durliat

François Antoine Durliat est décédé en 1842. L'épitaphe figure sur un médaillon ovale posé sur le montant de la croix.

Dalle funéraire d'Anna Barbara Kinig

Anna Barbara Kinig est décédée en 1668. Sur la dalle sont représentés les armoiries des Kinig (couronne sur trois copeaux et surmontée de deux besants) et ceux de Pierre Nansé, son époux ( trois roses d'argents tigées et mouvantes d'une terrasse d'or).

Dalle funéraire d'Anna Barbara Kinig

Dalle funéraire de Georges François Joseph Fleury

Dalle funéraire de Georges François Joseph Fleury

Georges François Joseph Fleury, décédé en 1835, était prêtre. Sur la dalle sont représentés une croix, une ancre, une étole et un calice.

Dalle funéraire de Jean Baptiste Stouff, François Joseph Platel et Morand Ley

Jean Baptiste Stouff est décédé en 1801, François Joseph Platel en 1811 et Morand Ley en 1826. L'épitaphe en disposée dans le sens de la longueur avec un décor sculpté en relief sur la droite. Ce décor représente une flèche, une faux, une pelle et un arc.

Dalle funéraire de Jean Baptiste Stouff

Monument funéraire de Johann Friedrich Dempflin Von Waldshut

Monument funéraire de Johann Friedrich Dempflin von Waldshut

Johann Friedrich Dempflin Von Waldshut, décédé le jour de la Chandeleur de l'an 1616, était procureur à l'officialité du diocèse de Bâle. Le décor de la dalle représente le défunt agenouillé, tenant son chapeau, devant une croix au pied de laquelle est prostrée Marie-Madeleine. Cette scène est représentée dans un ensemble architectural de style renaissance. L'épitaphe, en allemand, est encadrée par deux anges.

Monument funéraire de Rose d'Eptingen et de Maurice de Reinach-Hirtzbach

Rose d'Eptingen, décédée le "primidi de la première décade de nivôse de l'an 2 de la république" (22 décembre 1793), était l'épouse du baron de Reinach-Hirtzbach. Maurice de Reinach-Hirtzbach, son petit-fils, est décédé le "28 frimaire de l'an 10" (18 décembre 1801). Les dates des décès expliquent que l'épitaphe est libellée selon le calendrier républicain et l'absence de particule et de titre. Le monument fixé au mur est réalisé en marbre noir avec un cadre en calcaire blanc.

Monument funéraire de Rose d'Eptingen et de Maurice de Reinach-Hirtzbach

Monument funéraire d'Élisabeth Glieg

Monument funéraire d'Élisabeth Glieg

Élisabeth Glieg est décédée en 1595 à l'âge de neuf semaines. Elle était la fille d'Augustin Glieg et d'Euphrosine Rinck. Le monument, comprenant les armoiries de la famille Glieg (une croix de Lorraine) et les armoiries de la famille Rinck (une boucle de ceinture), est d'une dimension exceptionnelle pour une enfant. Il devait être destiné, à l'origine, aux parents dont les initiales étaient gravées sur l'entablement.

Monument funéraire de Jean Antoine Henri Winckler

Jean Antoine Henri Winckler est décédé le 28 juillet 1839, à l'âge d'un an et demi. L'épitaphe est inscrite sur une plaque en fonte disposée sur pied devant le monument en pierre.

Monument funéraire de Jean Antoine Henri Winckler

Monument funéraire de Jean Pierre Stouff

Monument funéraire de Jean Pierre Stouff

Jean Pierre Stouff est mort en 1832. La stèle est en marbre noir encadrée de deux colonnes cannelées.

Monument funéraire de Michel Moehringer et Lucie Klemm

Michel Moehringer, décédé en 1840, était tailleur de pierre et originaire de Vieux-Brisach. Le monument serait une œuvre de son atelier. Son épouse, Lucie Klemm serait en parenté avec le sculpteur Klem de Colmar.

Monument funéraire de Michel Moehringer et Lucie Klemm

Monument funéraire de la famille Ley

Monument funéraire de la famille Ley

Le monument de style néo-gothique est dédié à Morand Ley, décédé en 1826, et à sa fille Anne Marie Ley, décédée en 1846. Actuellement encastré dans le mur du cimetière, il était à l'origine disposé sur un socle.

Monument funéraire de la famille Keller

Philippe Antoine Keller, décédé en 1828, était maître de poste à Altkirch. Ces descendants ont exercé cette fonction durant tout le XIXe siècle. Le monument porte l'insigne de maître de poste et était surmonté d'une croix en fonte.

Monument funéraire de la famille Keller

Monument funéraire de Marie Thérèse Kammerlanter

Monument funéraire de Marie Thérèse Kammerlanter

Marie Thérèse Kammerlanter est décédée en 1839. Sur le monument est représenté, sous l'épitaphe, un tombeau avec de chaque côté un saule pleureur. Le couvercle relevé du tombeau laisse apercevoir le cadavre.

Monument funéraire de la famille Gaudo-Paquet

Jean Achille Esprit Gaudo-Paquet, décédé en 1841, était chevalier de la légion d'honneur, franc-maçon et notable à Altkirch de 1798 à sa mort. Son fils, Charles Louis Achille est décédé en 1841. Son épouse, Charlotte Andermatt est décédée à une date ultérieure non précisée. Le monument est constitué de deux panneaux encadrés par des pilastres cannelés et surmonté d'un entablement représentant le triangle divin. Sur le panneau de gauche est gravé une couronne de laurier et sur le droit la croix de la Légion d'honneur. Sur l'entablement est représenté l'œil de la providence, symbole de la Franc-maçonnerie.

Monument funéraire de la famille Gaudo-Paquet

Monument funéraire de la famille De Kloeckler

Monument funéraire de de la famille De Kloeckler

Charles de Kloeckler, décédé en 1807, était officier sous l'ancien régime. Marie Marguerite Henriette Walbourge de Goullon, son épouse, décède en 1824. Leur fils Charles, décédé en 1857, a fait ériger le monument. Celui-ci porte les armoiries des barons de Kloeckler et de Goullon et sur le fronton l'œil de la providence. Les inscriptions sont réalisées sur des plaques en fonte.

Monument funéraire de Marie Anne Pfanner et Victoire Joséphine Kech

Marie Anne Pfanner, décédée en 1831, était l'épouse de Jean Thiébaut Schindler. Victoire Joséphine Kech, décédée en 1866, était sa petite fille.

Monument funéraire de Marie Anne Pfanner et Victoire Joséphine Kech

Monument funéraire de la famille Kauffmann

Monument funéraire de la famille Kauffmann

François Joseph Kauffmann édifie en 1846, sur une concession de 10m2 un monument à l'honneur de son père. Les membres de la famille sont enterrés dans cette concession jusqu'en 1901. Sur ce monument en forme de catafalque, les épitaphes sont inscrites dans des niches.

Monument funéraire des époux François Bernard Hanser et Reine Pfanner

François Bernard Hanser est décédé en 1848 et Reine Pfanner, son épouse, en 1854. Le monument a été réalisé par le sculpteur François Sporrer d'Altkirch. C'est une colonne sur socle dont le décor représente un pélican nourrissant ces petits.

Monument funéraire des époux François Bernard Hanser et Reine Pfanner

Monument funéraire d'Antoine Ignace Devallant

Monument funéraire d'Antoine Ignace Devallant

Antoine Ignace Devallant, décédé en 1832, était soldat puis officier sous la révolution et l'empire. Après avoir pris sa retraite en 1816, il devint maire d'Altkirch.

Monument funéraire du curé Joseph Jérôme Louis Chevrier

Joseph Jérôme Louis Chevrier était curé d'Altkirch de 1804 à sa mort en 1837. Son monument est une simple colonne surmontée d'une croix en fonte et portant, en plus de l'épitaphe, un simple calice.

Monument funéraire du curé Joseph Jérôme Louis Chevrier

Monument funéraire de la famille Cassal

Monument funéraire de la famille Cassal

Ce monument néo-gothique est consacré à Marie Antoinette Hugenschmitt, décédée en 1829, épouse de Célestin Ignace Mathieu Cassal, décédé en 1845 et à leurs deux filles Marie Antoinette Cassal, décédée en 1863, et Anne Madeleine Mélanie Cassal-Petit, décédée en 1867. Chaque face du monument de forme carré reçoit une épitaphe. Ce serait un des monuments funéraires de style néo-gothique le plus ancien de la région.

Monument funéraire de la famille Sébastien Baur

Sébastien Michel Baur, décédé en 1840 (1839 selon l'épitaphe), a été anobli par Napoléon 1er pour faits militaires. Il était chevalier de la Légion d'honneur. Son épouse, Marguerite Claire Fitremann est morte en 1860 et leur fils, Auguste Henri Sébastien Baur en 1868. L'obélisque triangulaire posé sur des pieds léonins porte une représentation d'une couronne de laurier avec la croix de la Légion d'honneur.

Monument funéraire de la famille Sébastien Baur

Monument funéraire de la famille Baur

Monument funéraire de la famille Baur

François Joseph Antoine Baur, décédé en 1814, et Antoine Joseph Schneider, décédé en 1829, étaient tous deux d'anciens militaires et chevaliers de la Légion d'honneur. Le monument, en forme de pilier carré portant des trophées militaires sur ces quatre faces, leurs est dédiés. Les autres épitaphes font mention d'Antoine Baur, mort en 1813, de Reine Hollenweger, son épouse morte en 1804, d'Anne Marie Reine Baur, morte en 1810 et de Catherine Reine Baur, épouse d'Antoine Joseph Schneider morte en 1841.

Monument funéraire

Ce monument, ne portant plus d'épitaphe, représente le Christ assis tenant un enfant sur son genou gauche et une petite fille agenouillée à sa droite. Sur le socle est inscrit la citation biblique: " laissez venir à moi les petits enfants, car le royaume de Dieu est à eux ".

Monument funéraire

Monuments aux Altkirchois morts en exil

Monuments aux Altkirchois morts en exil

Ce monument érigé après 1918 est dédié aux habitants d'Altkirch morts durant l'évacuation de la ville entre 1915 et 1918.

Monument aux morts de la guerre de 1870-1871

Ce monument conçu par le sculpteur J. Ladstaetter a été érigé en 1887. Il est dédié à la mémoire des soldats français et allemands, blessés à Héricourt et à Belfort et morts à l'hôpital d'Altkirch en janvier et février 1871.

Monument aux morts de la guerre de 1870-1871

 

l'ange décapité

l'oeil de la providence

tombe anonyme

vue du cimetière

une autre pierre tombale

Ces photographies ont été réalisées en 2007.

Dans l'hôpital attenant au prieuré est située la chapelle Saint-Morand. Elle a été aménagée par les Jésuites lors de la reconstruction du prieuré entre 1750 et 1756 dans la chambre où selon la tradition mourut saint Morand en 1115. Les peintures murales sont datées de la fin du XVIIIe siècle. Lors de la Révolution française, les peintures furent recouvertes d'un badigeon. Elles ont été restaurées en 1830, en 1856, en 1898 et en 1978. Le mobilier actuel date de 1902.

la chapelle
La chapelle Saint-Morand

chapelle 2
Les panneaux peints de la chapelle racontent la vie de saint Morand

chapelle 3
L'incendie du prieuré

chapelle 4

chapelle 6

chapelle 7

chapelle 11
Le plafond de la chapelle

Ces photographies ont été réalisées en 2010.

 

Y ACCÉDER:

Le prieuré St Morand est situé à l'arrière de l'hôpital d'Altkirch. L'accès est indiqué par des panneaux des monuments historiques.

La chapelle Saint-Morand est situé au 1er étage de l'hôpital. Elle est visitable durant les heures de visite aux malades en passant par l'accueil de l'hôpital.

 



Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont données sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accés au lieu se fait sous votre seule responsabilité.

Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Cette page a été mise en ligne le 18 février 2008

Cette page a été mise à jour le 22 février 2015