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La forêt de Mortmare

Les entonnoirs de Flirey

Après la bataille de la Marne, le front s'établit, en septembre 1914, au nord de Flirey. Le 19 septembre 1914, les Allemands reprennent l'offensive vers le sud. Les villages de Flirey et de Seicheprey sont occupés. Le 22 septembre 1914, après l'arrivée de renfort en provenance de Toul, les Français contre-attaquent. Le 25 septembre 1914, les Allemands se replient vers le nord. Les villages de Flirey, Seicheprey et Xinray sont libérés par les fantassins français. Dans le secteur, les combats quotidiens se poursuivent jusqu'au 11 octobre 1914.

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Les vestiges de l'église de Flirey

La zone entre Richemont et Apremont-la-Forêt étant marécageuse, les tranchées, dès leur creusement, sont noyées rendant toutes les opérations dans le secteur impossible. Les combats se poursuivent dans le secteur entre Richemont et Flirey. De nombreuses attaques et contre-attaques sont entreprises durant l'hiver 1914/1915 sans le moindre résultat.

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Les vestiges du cimetière de Flirey attenant à l'église

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Les vestiges de l'église de Flirey

Afin de mettre hors de portée des allemands les axes de communication vers Verdun, Joffre se déclare, le 21 janvier 1915, favorable à une opération destinée à réduire le saillant de St-Mihiel. À la mi-février 1915, d'importants travaux sont mis en œuvre, de nuit, devant Flirey. En un mois et demi, les Français avancent leurs tranchées de 500 m. Après une courte préparation d'artillerie, l'attaque française est déclenchée le 5 avril 1915. Les Français s'emparent de la 1ere et de la 2e ligne allemande. À certains endroits, la 3e ligne allemande est atteinte. La violente contre-attaque allemande les repoussa dans leurs tranchées de départ. Les 6 et 7 avril 1915, les attaques françaises et les contre-attaques allemandes se poursuivent sans le moindre résultat. Le 8 avril 1915, les Français parviennent à se maintenir dans la 1re ligne allemande, malgré la quinzaine de contre-attaques nocturne des Allemands. Devant l'échec de l'attaque, quelques mètres pour de lourdes pertes, l'état-major ordonne des attaques locales pour gagner du terrain. À Flirey, l'objectif est la crête de la route d'Essey et Maizerais qui offre une vue directe sur les positions allemandes. L'attaque française du 10 avril 1915 échoue, mais le 13 avril 1915 les Français s'emparent de la 1re ligne allemande. Ils s'y maintiennent malgré les contre-attaques allemandes exécutées du 14 au 17 avril 1915.

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Vue sur les entonnoirs de Flirey

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Un autre de ces entonnoirs

Une nouvelle attaque française est prévue pour le 19 avril 1915. La 5e compagnie du 63e régiment d'infanterie (RI), durement éprouvé les 3, 4 et 5 avril 1915, doit enlever 200 m de tranchées allemandes. Au moment de l'attaque, la majorité des hommes restent dans la tranchée, estimant que ce n'est pas à eux d'attaquer et qu'ils ont déjà largement fait leur travail. Le général Délétoille ordonne que la compagnie soit immédiatement relevée et que les coupables soient traduits devant le conseil de guerre. Les négociations aboutissent au tirage au sort de 2 caporaux et de 3 soldats qui sont jugés pour défaillance devant l'ennemi. Reconnus coupables, Félix Baudy, François Fontanaud, Antoine Morange et Jean-Henri Prebost, originaire du Limousin et de la Dordogne, sont fusillés, le 20 avril, au bois de Manonville.

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Plan du site des entonnoirs de Flirey

Les 15 jours de combat de ce mois d'avril 1915 ont, côté français, coûté la vie à 1500 soldats et à 30 officiers pour un gain de 700 m de terrain. Parmi les victimes se trouve le sergent Joseph Rochas. Il est né le 2 juillet 1895 à Grenoble et s'est engagé le 8 septembre 1914 au 75e RI. Il gagne rapidement ses galons de caporal puis de sergent. C'est dans les rangs du 275e RI qu'il arrive à Flirey. Le 10 avril 1915 à 16h, il entraine sa compagnie à l'assaut en brandissant son fusil. Tué à 50 m de la tranchée allemande, son corps ne sera jamais retrouvé. Cité à l'ordre de l'armée, il recevra la Médaille militaire à titre posthume. À la fin de la guerre, ses parents feront édifier une croix sur les lieux de sa disparition.

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La croix Rochas

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Le monument commémoratif sur le site des entonnoirs

Devant l'échec des attaques, les Français et les Allemands entament une guerre des mines. Pour s'emparer des lignes ennemies, les soldats creusent des galeries souterraines au bout desquelles, sous la tranchée adverse, sont entassées des tonnes d'explosifs. Sur le kilomètre du front de Mortmare, de février 1915 à avril 1917, ce sont 130 mines qui bouleversent les tranchées. De février à mai 1915 ont lieu 7 explosions de mines françaises et allemandes sans conséquence sur les lignes. De juin à octobre 1915, sur 300 m de front, ce sont 60 mines qui explosent. Le 12 février 1916, les Allemands font exploser 3 mines en représailles de l'important pilonnage d'artillerie français du 10 février 1916. Ces explosions détruisent 200 m de la 1re ligne française et comblent la tranchée de 2e ligne. D'après la taille des entonnoirs créés, chaque mine était constituée de cinq tonnes d'explosifs. Ces entonnoirs sont ceux qui sont toujours visibles sur le site. D'autres mines seront mises à feu en mai, août et septembre 1916 (de 5 à 10 simultanément). L'abandon par les Français des tranchées inutilement proche de l'ennemi au printemps 1917 neutralise le réseau de mines allemandes et met fin à la guerre des mines à Flirey. Les explosions des mines allemandes ont coûté la vie à 150 Français.

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Un des entonnoirs de Flirey

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Une autre vue des entonnoirs

Les tranchées de St-Baussant

La stabilisation du front, début octobre 1914, va conduire les Allemands à construire des tranchées de plus en plus sophistiquées. À St-Baussant, cela aboutira à une tranchée bétonnée dès fin 1914 que les Français dénommèrent la tranchée des Farfadets et à des travaux de fortification à partir du second semestre 1915.

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La tranchée allemandes des oiseaux

Les 1res tranchées n'étaient que des trous individuels (souvent des trous d'obus) reliés entre eux. Avec le temps, ces tranchées gagnent en profondeur et les endroits trop exposés aux tirs ennemis furent renforcés avec des sacs de terre remplis sur place par les soldats et entassés sur le parapet. Les tranchées creusées dans la terre ne supportaient pas le mauvais temps. La pluie provoquait des coulées de boues et l'effondrement des parois sans parler des dégradations liées à l'artillerie qui y déversait des milliers d'obus. Les soldats pataugeaient dans l'eau et la boue. La maladie et, en hiver, les engelures firent de nombreuses victimes. Les parapets (paroi, côté ennemis) et les parados (paroi opposée) ont donc été revêtus de claies et de planches. Le fond de la tranchée est recouvert de caillebotis ou de planches. Le bois nécessaire est prélevé dans les forêts environnantes. Après les offensives du printemps 1915, le secteur devint plus calme et le béton fit son apparition aux endroits stratégiques.

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La tranchée allemande de Port Arthur

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Le haut de cette tranchée

Les tranchées correspondent à une fortification de campagne permettant de tenir une position avec un minimum d'effectif. La 1re ligne, nommée parallèle de départ (car parallèle à la ligne adverse), est tracée en ligne brisée alternant des angles saillants et rentrants. Ceci permettait le croisement des feux dans le no man's land entre les lignes. Cette 1re ligne, recevant le choc de l'attaque ennemie, comporte de nombreux éléments défensifs fortifiés reliés entre eux par une tranchée continue. Le no man's land, d'une profondeur variable (de 3 m à quelques centaines de mètres selon le front), est couvert d'un réseau de fil de fer barbelé maintenu par des piquets et des "queues-de-cochon". Les soldats y accrochaient des boites de conserve et des clochettes pour être prévenus des intrusions. Des postes de guet étaient également disséminés dans le no man's land.

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Une des tranchées en terre de St-Baussant

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Une autre partie de cette tranchée

Des boyaux de communication (tranchée perpendiculaire à la 1re ligne) reliaient la parallèle de départ à l'arrière. Ces boyaux devaient être suffisamment profonds pour permettre la circulation à l'abri des tirs et être assez large pour le passage des hommes et du matériel ainsi que l'évacuation des blessés sur des civières. Une 2e ligne de tranchées, parallèle à la 1re ligne, dite tranchée couverte était située à une cinquantaine de mètres en arrière. Elle abritait une section de renfort pour la 1re ligne. Cette tranchée accueillait également des abris, les postes de secours, les centres téléphoniques et les latrines.

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Aménagement d'une ligne de tranchées

À St-Baussant subsistent des tranchées allemandes maçonnées et bétonnées. Les tranchées maçonnées ont été réalisées pour lutter contre le lessivage des terres sous les conditions climatiques éprouvantes de la région. Elles permettaient de diminuer les travaux de maintenance. Les pierres utilisées provenaient du creusement de la tranchée. Celles-ci étaient triées puis empilées contre les parois avant d'être jointoyées avec du ciment. Le béton coulé fut utilisé lorsque la ligne française était distante de 200 à 700 m. Les tranchées bétonnées possèdent un sol bombé avec de chaque côté une rigole canalisant l'eau vers des puits perdus. Dans ces tranchées se trouvent, côté parapet, des escaliers d'assaut qui permettaient aux soldats une sortie rapide vers le no man's land lors des attaques. Les postes d'observation étaient aménagés aux points dominants, dégagés et si possible protégés des tirs adverses. Les créneaux d'observations étaient très discrets et camouflés pour éviter d'être repérés par l'ennemi. Les postes de tir sont équipés de boucliers de tranchée issue des 1res protections individuelles fabriquée dès l'automne 1914. Il s'agit d'une plaque en acier munie d'une fente de tir. Celle-ci fut ultérieurement munie d'un volet mobile afin de parfaire la protection. À proximité des postes de tir sont aménagées dans le parapet des niches à munitions. Celles-ci sont habillées de toiles goudronnées afin de maintenir les munitions au sec. Dans les endroits très exposés, le parapet des tranchées était également muni de grillage de protection contre les jets de grenades pour éviter que celles-ci ne tombent au fond de la tranchée. Les tranchées n'étaient pas creusées en ligne droite, mais formaient des zigzags ou étaient munis, tous les 8 à 10 m, d'une traverse afin d'assurer une protection contre les tirs en enfilade et les éclats d'obus et de grenades.

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La tranchée allemande maçonnée des Carpathes

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Banquette de tir dans la tranchée des Carpathes

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Entrée d'abri dans la tranchée des Carpathes

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Une autre partie de cette tranchée

Au niveau des tranchées étaient aménagés des abris destinés à la protection des soldats contre les obus ou les conditions climatiques s'ils n'étaient pas de garde. Ces abris-cavernes, nommés actuellement des sapes (le terme était employé dès 1916), servaient de chambrées, de postes de commandement (PC), de dépôts de munitions, de postes téléphoniques, de postes d'écoutes ou de postes de secours. Ils étaient creusés du côté du parapet pour que les entrées soient à l'abri des tirs directs de l'artillerie ou des jets de grenades. Très souvent, ils étaient pourvus de deux entrées pour permettre l'évacuation si l'une d'entre elles était touchée par un obus. À St-Baussant, les descenderies sont construites à l'aide de tôles ondulées de forme ogivale présentant une résistance plus élevée que le traditionnel coffrage à plat.

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Plan d'abri-caverne (d'après L'Illustration 21 août 1915)

Les manuels militaires préconisaient que la construction des abris-cavernes dussent être réalisée par décaissement de l'espace nécessaire, puis édification de la structure. L'ensemble devait ensuite être recouvert par les déblais et des éléments de renfort constitué de poutres, de madriers, de planches, de rondins, de rails de chemin de fer ou de plaque de tôles ondulées. Si l'abri devait résister aux tirs de l'artillerie lourde, il devait être recouvert au minimum par une couche de 5 m de matériaux différents, dont, si possible, du béton et des poutrelles métalliques. Pour l'abri lui-même, les soldats préféraient employer du bois de sapin qui en plus de sa résistance, émet un bruit avant de se briser, ce qui avertit les occupants d'un danger imminent.

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Entrée de sape allemande

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Cette entrée de sape

Le secteur de St-Baussant connut en 1918 deux actions d'envergure, l'une française et l'autre allemande. Le 8 janvier 1918, les Français réalisent un coup de main destiné à faire des prisonniers et à ramener des documents. Suite à des indiscrétions concernant une offensive allemande vers le sud du saillant de St-Mihiel en direction de Nancy, l'état-major décide d'une incursion dans le secteur de Flirey pour identifier les unités adverses. Elle est confiée à la division marocaine qui y est en 1ere ligne depuis octobre 1917. L'unité est relevée le 23 décembre 1917 pour être préparée à l'arrière. Prévue initialement pour le 6 janvier, l'attaque est décalée au 8 janvier 1918 suite à des indiscrétions dans les milieux parisiens. Alertés, les Allemands lancent une attaque au nord de Flirey le 5 janvier 1918, mais sont repoussés. Trois opérations sont prévues par les Français. À l'est, l'objectif est le saillant du chemin de fer au nord de Flirey, elle est confiée à la 1re brigade du régiment de marche de la Légion étrangère. À l'ouest, l'objectif confié à la 2e brigade (3e et 4e bataillon) du 7e régiment de marche des tirailleurs algériens (RMTA) est la tranchée de soutien de la crête nord du bois de Remières. Au centre, l'objectif de la 1re brigade du 4e régiment de marche des tirailleurs indigènes est la 1re ligne au nord du bois du Jury. C'est un objectif secondaire, uniquement destiné à faire la liaison avec les deux autres. En face, les Allemands alignent le 16e et le 5e Infanterie Regiment. À 7h, le 8 janvier 1918, les 340 canons de l'artillerie entament leurs tirs de destruction avec 3500 tonnes de munitions. L'attaque de l'infanterie débute à 15h15. Elle suit un feu roulant de l'artillerie qui avance de 100 m par minute. À 15h30, tous les objectifs sont atteints malgré une résistance sérieuse à certains endroits. Un témoignage : "le sergent Prévost s'avance dans le saillant de Port Arthur. Il se heurte à un groupe ennemi qui tente de résister au fond d'un abri. Rapidement, le combat se termine à notre avantage. Deux Allemands sont tués et six sont fait prisonniers. Les tirailleurs détruisent les abris voisins. Soudain tout près d'eux, avec un fracas épouvantable, un abri de munition, dont ils ne soupçonnaient pas l'existence, fait explosion".

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Banquette de tir dans la tranchée bétonnée allemande de Port-Arthur

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La tranchée bétonnée allemande de Port-Arthur

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Une autre partie de la tranchée allemande de Port-Arthur

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La tranchée bétonnée allemande de Port-Arthur

À 15h40, débute le décrochage et à 16h50 l'opération est achevée. Les Allemands n'ayant pas identifié le décrochage bombardent leurs lignes durant toute la nuit avant de les réoccuper au matin. L'opération coûta la vie à 47 Français et fera 181 blessés. Elle permit l'identification et la localisation de 22 divisions allemandes provenant de renforts allemands et autrichiens transférées du front de l'est et entrainées pour la reprise de la guerre de mouvement confirmant les rumeurs d'une grande attaque à venir. Les Allemands eurent à déplorer 1200 tués ou blessés et 190 prisonniers. Les Français leur prirent 9 lance-bombes et 18 mitrailleuses. Plus de 70 abris et entrées de galeries furent incendiés ou détruits.

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La tranchée maçonnée allemande des oiseaux

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Entrée de sape dans cette tranchée

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Un observatoire dans la tranchée des oiseaux

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Une autre partie de la tranchée des oiseaux

La dernière attaque allemande du secteur se déroula le 20 avril 1918. Après l'arrivée des troupes américaines sur les hauteurs de Seichenprey, les Allemands ordonnent à leurs troupes de choc (sturmstaffel), soutenues par des lance-flammes, de s'emparer de la crête. De 2h50 à 7h30, un violent bombardement sur Rambucourt détruit les lignes téléphoniques du PC du 101e RI US. À 4h10, le bombardement de Beaumont et Bernecourt détruit de même ceux du PC du 102e RI US. À 4h47, l'artillerie allemande entama un tir de destruction sur les 32 batteries de canons identifiées et sur les 1res lignes à Seicheprey, au bois de Remières et au bois carré. Les flancs du secteur de l'attaque sont soumis à un bombardement par 22000 obus au gaz afin d'empêcher toute contre-attaque. À 5h20, 3000 soldats s'élancent en trois colonnes en direction des positions tenues par le 102e RI US. Le village de Seicheprey tombe rapidement malgré de violents corps à corps. Les lignes de communication étant rompues, l'état-major US n'est averti de la situation que tardivement. Il organise une contre-attaque qui permet la reprise du village de Seichenprey à 10h. Une contre-attaque par l'armée française, prévue dans l'après-midi, est reportée au lendemain faute d'appui d'artillerie. Lorsqu'elle a lieu, le 21 avril 1918, les Allemands avaient abandonné les positions conquises pour retourner dans leurs lignes. Cette 1re confrontation entre les armées allemandes et américaines aura coûté la vie à 81 Américains et à 52 Allemands. Les Américains déploreront également 214 gazés et 187 prisonniers et les Allemands 145 blessés.

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Une portion des tranchées en terre de St-Baussant

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La tranchée de Port-Arthur

Ces photographies ont été réalisées en février 2014.

 

Y ACCÉDER:

Pour atteindre les entonnoirs de Flirey, il faut prendre, de Flirey, la D904 en direction d'Essey et Maizerais. En haut de la côte, à l'entrée de la forêt, prendre, après le monument, le 1er chemin à droite jusqu'au parking devant le site.

Pour les tranchées de St-Baussant, revenez à Flirey. À l'entrée du village, prendre la 1re rue à gauche. Prendre ensuite à droite et suivre le chemin jusqu'au parking avec le panneau explicatif. Suivre à pied le chemin en face du parking puis le balisage le long des tranchées.

En revenant au parking, remontez le chemin goudronné pour visiter des tranchées en terre parcourant les sous-bois (à gauche de la route).

Poursuivre ensuite vers St-Baussant pour visiter les vestiges de sapes qui trouvent à droite de la route après que celle-ci ait fait un virage sur la gauche.

 

Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité.

Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Cette page a été mise en ligne le 24 avril 2014

Cette page a été mise à jour le 24 avril 2014