Le parc Noisot

Le parc Noisot fut aménagé au XIX^e siècle, au fond de la combe Fixin, par le grognard Claude Noisot en l'honneur de Napoléon 1^er. Il y créa un petit musée en l'honneur de son idole, ouvert de la mi-juin à la mi-septembre tous les samedis et dimanche entre 15h et 18h. La visite du parc est très agréable par les chaudes journées de l'été.

Claude Noisot, né en 1787, s'engagea, en 1808, dans le régiment des fusiliers grenadiers de la garde impériale. Il participa à sept campagnes des guerres napoléoniennes et reçut deux blessures. Il atteignit le grade de capitaine et fut fait officier de la Légion d'honneur. En 1814, âgé de 27 ans, il accompagna Napoléon 1^er dans son exil à l’île d'Elbe. Il y fut nommé sous-adjudant-major du bataillon napoléonien de l’île d'Elbe. En 1815, rendu inactif par la 1^re Restauration, il tomba dans la misère et se fit miniaturiste à Paris. Recommandé par le marquis de La Fayette, il fut nommé, en 1830, au commandement de la Garde nationale et participa au retour des cendres de Napoléon 1^er de l’île de Sainte-Hélène à l’hôtel des Invalides. Cette année, il se maria également avec Nicole Vienot, propriétaire de vignoble à Fixin en Bourgogne.

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La tombe de Claude Noisot

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Le fortin

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La source dans le parc Noisot

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Le debut des "100 marches"

En 1835, il prit sa retraite à Fixin et y acheta un domaine de cinq hectares dans la combe. Il y fit planter des pins larico de Corse. Au fond de la combe, dans la falaise dite "le saut de chien", il fit tailler, en 1840, cent marches pour rappeler le retour de Napoléon 1^er entre le 1^er mars et le 18 juin 1815. Ce retour portant le nom des "Cents jours" se termina par la défaite de Waterloo et l'abdication de Napoléon 1^er. En 1845, il commanda à son ami, le sculpteur François Rude, la sculpture "Napoléon s'éveillant à l'immortalité". Cette sculpture en bronze fut réalisée gratuitement par François Rude en 1847. Elle représente Napoléon 1^er enchaîné à son rocher de Sainte-Hélène qui reprend vie pour se libérer. La sculpture est classée Monument historique depuis 1925.

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Les "100 marches"

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Plaque commémorative dans le passages des "100 marches"

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"Napoléon s'éveillant à l'immortalité"

Il créa ensuite un musée en construisant un bastion crénelé, réplique de la maison de Napoléon 1^er à l’île d'Elbe. Ce musée fut inauguré le 19 septembre 1847 par le président de la République, Louis Napoléon Bonaparte. En 1858, l'empereur Napoléon III lui décerna la médaille de Sainte-Hélène et le fit bénéficier d'une partie du legs accordé aux soldats ayant accompagné son oncle dans l'exil. À sa mort, le 14 avril 1861, Claude Noisot légua le parc à la commune avec "l'interdiction d'y établir tout cabaret ou restaurant pour maintenir le recueillement nécessaire". Dans son testament, il demanda à "être enterré debout, sabre au clair, face à la statue de Napoléon pour pouvoir le regarder pour l'éternité". Mais la roche, trop dure, ne permit pas d’exaucer cette dernière volonté. Il fut donc inhumé couché un peu plus loin dans son parc. Son tombeau porte l'épitaphe "Un soldat de Napoléon 1^er, XIV avril MDCCCLXI". Son buste ornant le tombeau est une œuvre du sculpteur Paul Cabet, élève de François Rude. Il est classé Monument historique depuis 1925. L'ensemble du parc est classé Monument historique depuis 2022.

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La tombe de Claude Noisot

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Le buste de François Rude

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Le parc Noisot est situé au bout du village de Fixin. Le petit musée est ouvert de la mi-juin à la mi-septembre tous les samedis et dimanche entre 15h et 18h. Le parc est visitable toute l'année.

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