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Les forts de Pontarlier

La route menant de la ville de Pontarlier en Suisse emprunte au sud-est la cluse de Joux, profonde entaille séparant la montagne du Laveron de la montagne du Larmont et du Grand Taureau. Cette cluse, empruntée par le Doubs, est, depuis la préhistoire, un des axes de circulation privilégiés de la Franche-Comté. Dès l'époque celte, l'endroit était occupé par un poste de garde qui exerçait un droit de péage pour le seigneur local.

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La cluse de Joux avec à gauche le fort de Joux et à droite le fort Malher

Le fort de Joux

Le passage, dénommé "Iors" par les Séquanes (peuple celte occupant la Franche-Comté à l'époque), est signalé par Jules César dans la "Guerre des Gaules". Au cours du Xe siècle, apparaissent, dans les archives, des seigneurs de Joux, descendant des Burgondes. Ceux-ci firent construire en 1039 sur la partie sud de la cluse, un donjon entouré d'une enceinte flanquée de tours carrées. L'ensemble était érigé en pierre. Ce château apparait dans la "Vita Mathildis" sous le nom de Miroaltum. En 1168, Amaury II, seigneur de Joux, prêtât allégeance à l'empereur du Saint-Empire germanique, Fréderic 1er Barberousse. Il confirma à Amaury sa charge et ses possessions et celui-ci l'accompagna durant la 3e croisade. En 1246, Amaury IV fut contraint par Jean 1er de Chalon de traiter avec les bourgeois de Pontarlier, ville libre. Il y perdit, à leurs profits, une partie de ses droits sur les forêts et autres possessions de la famille. En représailles, il imposa des droits de péage exorbitants pour le passage de la cluse de Joux. Ce qui provoqua un important conflit avec Jean 1er qui ravagea la région. Cet incident n'empêcha toutefois pas la modernisation du château de Joux. Des tours rondes furent rajoutées du côté nord ainsi qu'un escalier reliant le péage au château. Au cours du XIIIe siècle furent également construites la tour Mirabeau, la tour Grammont et la 2e enceinte. Entre 1393 et 1405 furent érigés la tour du Fer à cheval, la 3e enceinte et le fossé.

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Le côté ouest du fort de Joux

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Jeanne de Joux, n'ayant pas de descendant, vendit le château en 1410 à Guillaume de Vienne. En 1454, Guillaume II de Vienne le revendit à Philipe III de Bourgogne. Le château résista en 1475 au siège des Bernois qui pillèrent la ville de Pontarlier. En 1477, Marie de Bourgogne apporta le château de Joux en dot à Maximilien d'Autriche. À partir de 1481, le duc de Hochberg et le comte de Neuchâtel se disputèrent la possession du domaine devant les tribunaux. Le tribunal de Dole finit par l'attribuer à Marguerite d'Autriche en 1492. Durant la guerre de Trente Ans, en 1639, le château passa aux mains des troupes françaises conduites par Bernard de Saxe-Weimar. Louis XIV l'attribua ensuite au duc de Longueville. Le traité de Westphalie, confirmé par le traité des Pyrénées, rendit la Franche-Comté à l'Espagne. Les Français furent obligés de restituer le château de Joux, ce qu'ils ne firent finalement qu'en 1659. En 1668, Louis XIV reprit la conquête de la Franche-Comté. Le baron Ferdinand de St-Mauris, commandant la garnison du château de Joux (60 soldats, 20 cavaliers et 200 hommes), capitula sans combattre devant le général de Noisy. Le traité d'Aix-la-Chapelle qui mit fin à cette guerre restitua de nouveau la Franche-Comté à l'Espagne. Louis XIV se lança dans une nouvelle campagne en 1674. Le marquis de Duras s'empara du château de Joux en soudoyant le gouverneur. Le traité de Nimègue rattacha finalement la Franche-Comté à la France en 1678. Le château de Joux fit partie des trois châteaux qui furent épargnés de la destruction ordonnée par Louis XIV. Celui-ci ordonna à Vauban d'en faire un fort moderne.

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Entre 1678 et 1690, Vauban fit détruire la partie médiévale sud du site. Il fit construire la 4e enceinte avec deux ouvrages à corne, un fossé et une 5e enceinte avec un ouvrage à corne bordée d'un fossé au sud et à l'ouest et un chemin couvert à l'est. Il créa le glacis côté sud et fit ériger la porte d'honneur. En 1690, Vauban réalisa un plan-relief afin de présenter les travaux à Louis XIV. Entre 1690 et 1693, il fit reconstruire la 2e enceinte, la cour d'honneur et le casernement. Un puits, profond de 147 m, fut creusé (il passe sous le lit du Doubs) au centre du fort. Des logements attenants à la tour Grammont furent érigés et des canonnières furent rajoutées sur la tour de l'ouest, dans la cour du donjon et sur la tour du Fer à cheval qui fut coiffée d'un toit amovible. De 1717 à 1724, des locaux pour l'artillerie furent aménagés dans la 4e et la 5e enceinte, une rampe d'accès à la 2e enceinte fut construite et le donjon fut aménagé en logement pour le gouverneur.

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L'entrée du fort de Joux

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La porte intérieure

À la fin du règne de Louis XV et jusqu'en 1815 le fort de Joux servit de prison. Les cellules furent aménagées dans la 1re et la 2e enceinte. En 1775, Mirabeau fut enfermé dans la tour Mirabeau (d'où son nom). Ses amitiés avec le gouverneur lui permirent d'être rapidement transféré dans un appartement à Pontarlier d'où il s'enfuit en Hollande avec Sophie de Ruffey. Ce fut ensuite au tour de chouans et de prêtres réfractaires de gouter au confort des cellules de Joux. Audigné et Suzannet s'en évadèrent avec la complicité des cantiniers qui leur fournirent des limes. Girod, Allier de Hauteroche, Michelot Moulin et Charles de Frotté, enfermés dans la même cellule, s'évadèrent en janvier 1805 à l'aide de draps noués entre eux. En 1802, Toussaint Louverture, héros de l'indépendance d'Haïti, fut mis au secret dans une cellule dont la fenêtre était presque totalement murée. Il y mourut le 7 avril 1803. Le poète allemand Heinrich Von Kleist, soupçonné d'espionnage, fit un séjour dans les geôles de Joux du 5 mars au 9 avril 1807 à la suite d'une erreur. Entre 1803 et 1815, Napoléon y fit enfermer de nombreux protagonistes de la guerre d'indépendance espagnole. Ils y furent rejoints, en 1812, par le Cardinal Calvachini, ancien gouverneur de Rome, et en 1814 par le Marquis de Rivière.

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Vue sur la 4e enceinte

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Le fort de Joux vu depuis le fort Malher

Le 27 décembre 1813, les Autrichiens assiégèrent le fort. Les bombardements firent beaucoup de dégâts, mais la garnison, forte de 100 soldats, résista. Le 17 janvier 1814, les Autrichiens offrirent au gouverneur 942 francs pour sa reddition. Celui-ci quitta le fort avec ses hommes. En mars 1815, 40000 Suisses envahirent la région et s'emparèrent du fort le 7 juillet 1815. Les bombardements firent à nouveau de considérables dégâts. Ils pillèrent ensuite tous les éléments métalliques du fort. Le fort mettra longtemps à s'en remettre. La 5e enceinte fut reconstruite en 1827. En 1843 furent engagées les réparations de la 2e enceinte. En même temps, les pierres de l'escalier menant au péage servirent à la construction de la tour du Diable. Un escalier à trappe amovible vint remplacer la rampe d'accès à la 2e enceinte et les bâtiments attenants au donjon furent modifiés.

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Le tunnel à l'avant de la porte intérieure

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Dans la caponnière protégeant la porte d'entrée

Début février 1871, le fort assura, avec son voisin le fort Malher, la protection de la retraite de l'armée de l'est du général Bourbaki (voir ci-après). Après la guerre de 1870/1871, le fort de Joux fut intégré au réseau des forts Séré de Rivière. Ce fut au capitaine Joseph Joffre que revint l'honneur de diriger les travaux entre 1879 et 1887. Deux casemates Mougin pour canon de Bange de 155 mm furent construites dans la 5e enceinte et une batterie d'artillerie fut aménagée sur le plateau de la Rochette sur le côté ouest du fort. Un magasin à poudre fut construit et un petit magasin sous roc ainsi qu'un abri-caverne (2 chambres) furent creusés à 30 m sous la surface. Le casernement, pour une garnison de 350 hommes, fut construit dans le fossé de la 5e enceinte. Ces différents locaux furent reliés entre eux par des galeries creusées dans le roc. Le croisement des galeries s'effectue au niveau du puits à 20 m sous la surface. Celles-ci peuvent être rejointes par un étonnant escalier à vis.

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En 1930, le fort fut intégré à la ligne Maginot et bénéficia de l'électricité. Du 11 au 17 juin 1940, il résista victorieusement, avec le fort Malher, à l'invasion des troupes nazies (voir ci-après). Abandonné par l'armée, le fort fut racheté par le Syndicat d'initiative de Pontarlier en 1958. Restauré, une partie du fort est aujourd'hui ouvert au public (visite guidée et payante). Le fort est classé Monument historique depuis 1996.

Le fort Malher

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Le fort Malher vu depuis le fort de Joux

En face du fort de Joux, sur le côté nord de la cluse, se dresse le fort du Larmont inférieur. Ce fort fut nommé par l'armée, fort Malher (Général Jean-Pierre Firmin Malher 1761-1808).

Lors du siège du fort de Joux en 1814, les Autrichiens installèrent leur artillerie sur la montagne du Larmont, surplombant ainsi le fort. Les Suisses firent de même en 1815 lorsqu'ils mirent le siège au fort de Joux après la défaite de Waterloo. Pour empêcher un nouvel ennemi de profiter de cette position, les Français construisirent, entre 1845 et 1851, un fort, dénommé le fort neuf, au bord de la falaise au-dessus de la cluse. En 1877, un stock de trois tonnes d'explosifs saisi par les douanes et stocké dans le fort explosa. Le casernement, construit sur quatre étages et d'une capacité de 100 hommes, ainsi que le bâtiment d'entrée furent entièrement détruit. Le fort fut reconstruit entre 1882 et 1884 au standard Séré de Rivière.

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L'entrée du fort Malher

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Le fossé est du fort Malher

Le nouveau fort, prévu pour une garnison de 90 hommes, est constitué de six niveaux de locaux accrochés au massif rocheux. Ces locaux sont reliés entre eux par des galeries creusées dans le roc. Le fort est séparé de la montagne par un fossé courant sur les côtés nord et est. Les côtés sud et ouest donnent sur la falaise. Le fossé est défendu par un coffre de contrescarpe accessible uniquement par une galerie débouchant à l'arrière du casernement. Cette galerie est défendue par une profonde fosse et une forte grille en fer.

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La caponnière

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Le casernement à droite de l'entrée

Afin de combattre l'humidité, les chambres du casernement sont isolées de la paroi rocheuse par des murs de brique. De nombreuses bouches d'aération permettent le renouvellement de l'air. Malgré ces précautions, le taux d'humidité avoisine les 95 % et le rigoureux climat du Haut-Doubs provoqua la mort de nombreux soldats succombant à des pneumonies. L'approvisionnement en eau était assuré par deux citernes situées, l'une, sous la contrescarpe face à l'entrée du fort, et l'autre sous le casernement à flanc de falaise. L'approvisionnement en nourriture était assuré par les aubergistes et les boulangers du village de Joux. Un nouveau magasin à poudre fut creusé en 1886 au cœur du massif. Il est contigu au magasin aux cartouches. Une petite particularité dans ce fort sont les deux latrines réservées aux officiers. Placés au même niveau que les magasins, ils sont surélevés au-dessus d'un récipient recevant les excréments. Celui-ci, placé sur des rails (écartement de 30 cm), devait être vidé par un troufion. Les hommes de troupe disposaient de latrines suspendues au-dessus du vide (100 m) du côté de la route de Pontarlier. Le dernier aménagement eut lieu en 1891 par le creusement d'un abri sous roc.

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Le côté du fort surplombant l'à-pic

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Le fossé devant l'entrée

Le fort connut l'épreuve du feu du 1er au 8 février 1871. À l'époque, les 100000 hommes de l'armée de l'est sous le commandement du général Bourbaki, mis en déroute par les Prussiens, battirent en retraite. Le général Bourbaki, venant de la Trouée de Belfort, marchait avec son armée vers le sud. Mais les Prussiens, plus rapides, les contournèrent et leur barrèrent la route de Lyon. L'armée de l'est bifurqua alors vers l'est pour se réfugier en Suisse en passant par Pontarlier sous 80 cm de neige et des températures de - 15°C. L'armée passa la cluse de Joux avant de se scinder en deux colonnes, l'une marchant vers Neuchâtel et l'autre vers Vallorbe. Afin de protéger la retraite, les forts de Joux et de Malher ouvrirent le feu sur les Prussiens. Les combats durèrent trois jours et firent 1200 morts dans les rangs des Prussiens, mais l'armée de l'est parvint à s'échapper. Actuellement, un monument, érigé le long de la RN57 à l'entrée de la cluse, rappelle le dernier combat de la guerre de 1870 (qui d'ailleurs eut lieu après la signature de l'armistice). Le monument est également la sépulture de nombreux chevaux et de quelques combattants de cette bataille.

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Le monument de la bataille de 1870

Le fort Malher et son voisin le fort de Joux se comportèrent également vaillamment en juin 1940 lors de l'invasion nazie. Le 11 juin 1940, une colonne allemande arriva par la route de Besançon et traversa Pontarlier. Un premier char et un side-car se présentèrent à l'entrée du village de Cluse-et-Mijoux. L'engagement fut immédiat et les deux véhicules furent détruits par les obus tirés par le fort de Joux. Ce fut le début de sept jours de combat. Les forts de la région avaient eu pour ordre de résister le plus longtemps possible pour permettre la retraite de l'armée française. Les deux forts n'ont capitulé qu'après la signature de l'armistice le 17 juin par le maréchal Pétain. Nous pouvons donc considérer qu'ils n'ont pas été vaincus par les nazis.

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Le fort Malher fut abandonné par l'armée en 1947. Il a été racheté par le Syndicat d'Initiative de Pontarlier en 1958 en même temps que le fort de Joux, mais n'a pas fait l'objet de restauration. Ses accès sont murés et les visites sont interdites.

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Blockhaus du Chauffaud

Le fond de la cluse, par où passent le Doubs et la route de Pontarlier vers la Suisse, a depuis toujours fait l'objet de fortification. Le seul élément encore visible actuellement est le blockhaus du Chauffaud.

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Le blockhaus du Chauffaud

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Il s'agit d'un corps de garde construit en 1854 et muni de nombreuses meurtrières permettant de prendre sous le feu de fusils la route à l'endroit le plus étroit de la cluse. Il ressemble aux corps de garde modèle 1846 qui furent construits sur le littoral (voir le fort St-Jean de Châtelaillon). Cet ouvrage pouvait abriter 20 hommes. Il est relié au fort Malher, qui le surplombe, par un chemin couvert, mur muni de créneaux de fusillade protégeant l'escalier de 230 marches grimpant la falaise.

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Le chemin couvert grimpant vers le fort Malher

Le fort Catinat

La défense du secteur a été renforcée en 1879 par la construction sur le plateau du Larmont d'un fort Séré de Rivière dénommé fort du Larmont supérieur ou fort Catinat (Maréchal Nicolas de Catinat 1637-1712). Son rôle était la défense de l'axe d'invasion en provenance de Suisse et dirigé vers Pontarlier et Besançon.

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L'entrée du fort Catinat

La construction débuta en 1879 lorsque le président Jules Grévy signa le décret d'acquisition urgente des terrains. Située à 1170 m d'altitude, sa construction durera jusqu'en 1883. Le fort, qui a la forme d'un hexagone irrégulier, est entouré au nord, à l'est et au sud par un fossé. Le côté ouest donne sur l'à-pic surplombant la ville de Pontarlier. C'est sur ce côté qu'est placée l'entrée. Le casernement, construit du côté ouest, a été dimensionné pour une garnison de 290 hommes. L'armement originel du fort était constitué de dix-sept canons orientés vers les trois côtés d’où étaient estimés possibles une attaque, le nord, l'ouest et le sud. Le fort était également muni de deux postes de communication optiques. L'un permettait d'échanger des messages avec le fort St-Antoine au sud et l'autre avec le fort de Montfaucon à Besançon ou le fort du Lomont au nord.

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Le mur d'enceinte côté est

En 1886, une batterie annexe est construite au sud-ouest à l'extérieur du fort. Elle était armée de quatre canons de 120 et disposait de deux abris sous roc ayant chacun une capacité de 60 hommes. Un projet d'une seconde batterie, établie au nord-est, fut supprimé en 1890. Elle devait être armée de trois canons de 155 et de deux mortiers de 270. En 1891, deux abris sous roc, constitués chacune de deux chambrées pour 60 hommes furent creusés. L'un est situé à côté de l'entrée sous l'escarpe et l'autre du côté sud sous la contrescarpe. En même temps furent construits deux petits magasins à poudre et deux ateliers de chargement des obus. En 1914, le fort était armé de sept canons de 155, de quatre canons de 120, de quatre canons de 95 et de deux canons de 90. Il ne joua cependant aucun rôle durant la 1re Guerre mondiale.

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Le mur d'enceinte du côté gauche de l'entrée

Son baptême du feu, il le connut le 17 juin 1940. Les armées allemandes arrivèrent à Pontarlier le 11 juin 1940. Bloqués par le fort Malher et le fort de Joux, ils attaquèrent le fort Catinat le 17 juin 1940 par la seule face où ces constructeurs n'avaient pas prévu d'attaque. Ce jour, à 11h45, débuta le bombardement du fort par des canons de 105 et de 210 positionnés à Pontarlier. À 13h15, toutes les communications du fort furent interrompues. L'infanterie allemande attaqua alors par trois côtés simultanément. Cette attaque fut repoussée par la garnison du fort qui ne disposait que de quatre mitrailleuses et de peu de munitions. À 18h, les fantassins allemands furent en contact des fossés. À 18h45, ils prirent pied dans les fossés, mais l'assaut fut repoussé à six reprises. À 19h40, les hommes de la garnison, n'ayant plus qu'une seule mitrailleuse en état de marche et étant presque à court de munitions, parvinrent à repousser l'attaque allemande visant l'entrée du fort. À 20h, les 122 hommes et les 8 officiers de la garnison durent accepter la reddition.

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Le fort Catinat, loué à une entreprise, est fermé au public.

Ces photographies ont été réalisées en mai 2014.

 

Y ACCÉDER:

Le fort de Joux est un des hauts lieux touristiques de la région de Pontarlier et son accès est fléché.

Le fort Malher est accessible (visite des extérieurs) depuis Pontarlier ou depuis la Cluse-et-Mijoux ou, à pied, depuis le blockhaus du Chauffaud. À Pontarlier, prendre la direction de Lausanne. À la sortie de la ville, prendre à gauche au panneau "Larmont". Suivre la route forestière. Depuis Cluse-et-Mijoux, prendre la direction de Neuchâtel. À la sortie du village, prendre le chemin goudronné à gauche. Prendre ensuite, à chaque embranchement, à gauche jusqu'au col. Prendre, à gauche, la route descendant vers Pontarlier jusqu'au chemin en terre partant, à gauche, vers le fort.

Pour le fort Catinat, revenir au col et poursuivre sur la route vers le Grand Taureau. La route passe devant l'entrée du fort.

 

Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité.

Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Cette page a été mise en ligne le 26 juillet 2014

Cette page a été mise à jour le 13 février 2015